L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Bien Public, Dijon, France, pages 1 et 8, le 26 août 1954.
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Oslo, 25 août. -- Une soucoupe volante auraient atterri vendredi dernier dans la région de Mosjoeen, à environ 300 kilomètres au nord-est de Trondheim, et le pilote, un homme brun aux longs cheveux, aurait été aperçu par deux soeurs qui cueillaient des myrtilles en montagne, rapporte un journal local.
Un officier de police de Mosjoeen a confirmé que les deux soeurs, âgées respectivement de 24 et 32 ans, et qui ne passent pas pour des "fantaisistes", prétendaient avoir vu la soucoupe volante atterrir.
Une des deux soeurs a maintenu aujourd'hui, ses déclarations devant la presse.
Toutes deux s'étaient d'abord mises d'accord pour observer la discrétion la plus absolue, craignant que le récit ne les fasse passer pour folles, mais l'une d'elles, pressée de questions par son mari, qui avait trouvé, ce jour-là, son attitude étrange, avait révélé leur extraordinaire aventure.
Suite en 8e page
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Suite de la première page
Au cours d'une promenade en montagne pour cueillir des myrtilles, elles avaient aperçu un homme accroupi derrière un arbre. Elles allaient poursuivre leur chemin quand l'homme, tout à coup, se dressa et se mit à rire. Pensant avoir affaire à un fou, les deux soeurs s'apprêtaient à s'enfuir mais l'homme qui paraissait doux, leur fit signe d'approcher.
L'une d'elles lui tendit alors la main pour le saluer, mais l'inconnu ne fit que battre des mains et remuer la tête quand on lui offrit un seau de myrtilles.
L'homme était brun comme un gitan, de taille moyenne et portait une combinaison de couleur kaki. Il prononça des paroles dont les deux femmes ne purent saisir le sens et se mit à dessiner sur quelque chose qui ressemblait à un morceau de papier, le soleil, la lune, la terre, désigna celle-ci, puis elle-même, répéta ce geste pour une autre planète et lui-même.
L'homme leur fit ensuite signe de le suivre et, à leur grande stupéfaction, elle aperçurent un engin d'un mètre et demi de haut et de trois à quatre mètres de diamètre, ressemblant à des couvercles de casseroles géantes.
Une des soeurs voulu toucher l'engin, mais l'homme lui saisit le bras en lui montrant, elle ne sut pourquoi, des racines d'arbres, puis monta à bord de sa machine, qui s'envola rapidement à la verticale.
Dans leur trouble, les deux soeurs se rappellent seulement que l'engin se mit à tournoyer sur lui-même, lentement d'abord, ne faisant guère plus de bruit qu'un bourdon, puis de plus en plus vite pour décoller rapidement et disparaître à l'horizon.
Accompagné de trois policiers, les deux soeurs se sont rendues ce matin sur les lieux de leurs aventures où aucun indice n'a pu être relevé, de nature à prouver un atterrissage quelconque.
Bien qu'elles affirment de nouveau que tout est vrai dans leur récit, la police norvégienne a estimé inutile de poursuivre son enquête et ne fera même pas analyser la terre sur laquelle l'engin étrange se serait posé.