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Le film couleur de Tremonton, Utah, 2 juillet 1952:

Quand un officier et photographe de l'US Navy nommé Delbert C. Newhouse et son épouse roulaient le long d'une route à sept milles de Tremonton et ont repéré une formation d'objets brillants d'aspect métallique et en forme de disque contre un ciel bleu lumineux, vous avez un rapport d'observation intéressant par un observateur qualifié, digne de confiance et instruit, et son épouse.

Quand cet officier a la chance de pouvoir utiliser une caméra 16mm équipée d'un téléobjectif pour obtenir 12 mètres de film de ces objets manoeuvrant, et de soumettre le film au projet Bluebook pour évaluation, et quand ce film est étudié pendant trois mois au laboratoire de Reconnaissance Photographie du renseignement militaire, et quand leur conclusion convainc le chef du projet Bluebook que le film montre des engins volants extra-terrestres, vous avez plus qu'un bon rapport d'observation.

Quand l'équipe de Bluebook sent que c'est une preuve de la réalité des OVNIS en tant qu'engins extraterrestres, et juge qu'une équipe scientifique devrait être réunie pour regarder cette preuve parmi d'autres, vous pouvez espérer que cette preuve sera rendue publique et que certaines conclusions le seront également. Mais si cette réunion de scientifiques est organisée par la C.I.A, alors cela se transforme en preuve ... que le film montre des oiseaux.

En voici toute l'histoire entièrement documentée.

Dans ce dossier:

Cliquez! Les événements: l'observation, le film, le témoin, les analyses, une discussion.
Cliquez! La transcription d'une interview filmée du témoin en 1956.
Cliquez! Le récit détaillé de toute l'affaire par le Capitaine Edward J. Ruppelt, chef du projet Blue Book de l'USAF.
Cliquez! Les commentaires par Kevin Randle.
Cliquez! Le cas résumé par le GEPAN, organisme d'étude des OVNIS organisé par le gouvernement Français.
Cliquez! L'analyse de l'Air Force publiée par Greene-Rouse.
Cliquez! La présentation de l'analyste Robert L. Baker aux auditions du Committee on Science & Astronautics, 1968.
Cliquez! La conclusion du Panel Robertson.
Cliquez! Informations additionnelles sur Thornton Page, du Panel Robertson.
Cliquez! The Condon Report, cas numéro 49.
Cliquez! Lettre des relations publiques de l'Air Force au Major Keyhoe du NICAP, 27 Novembre 57.
Cliquez! Lettre par le Pr. James E. McDonald à Arthur C. Lundahl, 4 Mai 1970.
Cliquez! Extrait de "Unconventional Flying Objects: A Scientific Analysis," par Paul R. Hill.
Cliquez! Article: "Les soucoupes brillantes de Tremonton sont l'une des meilleures observations d'OVNIS."
Cliquez! Article du journal Deseret News, 1996.
Cliquez! Images du film.
Cliquez! Le film en MPEG et des adresses pour le commander en vidéo.
Cliquez! Références.
Image d'une version informatique du film.

Le film de Tremonton selon le Rapport Condon:

Voici le texte intégral de "Case 49: Tremonton, Utah - Movie Film" tel que présent dans le rapport Condon. J'ai interrompu le texte par mes commentaires.

Cas 49
Tremonton, Utah
2 juillet 1952 (mercredi)

Enquêteur: Hartmann

ABSTRACT:

Témoin I accompagné de son épouse (Témoin II) et leur deux enfants a vu et a filmé "une formation approximative " des sources apparentes ponctuelles "voletant dans le ciel." Les observations et le film visuels ne sont pas expliqués d'une manière satisfaisante en termes d'avion, paillettes de radar, ou insectes, ou ballons bien que les films seuls soient conformes à des oiseaux. Les observations des oiseaux près de Tremonton indiquent que les objets sont des oiseaux, et on ne peut pas dire que le cas établit une preuve d'engin volants extraordinaire.

L'abstract ignore totalement le point essentiel: Newhouse a commencé à filmer quand les objets étaient déjà éloignés. Au début de l'observation, il a vu l'objet à une distance beaucoup plus petite qui lui a permis de les voir et de les décrire comme étant en forme de disque, insistant sur le fait que s'il avait pu les filmer à ce moment là déjà, il n'y aurait plus aucun doute qu'ils étaient des objets volants extraordinaires et pas des oiseaux en vol. Malheureusement Hartmann ne s'est pas soucié de parler au témoin ou de donner à ce point l'importance qu'il mérite.

BACKGROUND:

Heure: A peu près 11:10 MST ("MST" apparaît dans les premiers documents de l'Air Force, ref 4).

Lieu: Sept miles au Nord de Tremonton, Nord de l'Utah (41°50'N; 112°10'W)

Caméra: Bell and Howell Automaster de 16mm; chargement par magazin; téléobjectif de 3 pouce f.l. monté sur tourelle; f/8 and f/16; film de jour Kodachrome; tenue à la main; 16 images par seconde.

Direction de l'observation: d'abord vu à l'Est, partis hors de vue à l'Ouest.

Météo: Ciel bleu profond sans nuage. Soleil à l'élévation de 64.5°, azimut 131° (Observatoire Naval - ref 4).

Des données météo de Corinne, Utah, à environ 18 miles au sud du site, ont été obtenues par Baker (1): La température maximale: 84°F. La température minimale: 47°F. Aucune précipitation. Une zone de haute pression du Nord-Ouest Pacifique répartie dans le Nord de l'Utah pendant la journée. "La pression à Tremonton aurait une tendance de montée, la visibilité était bonne, et les vents relativement légers. "

Le Témoin I, avec son épouse et deux enfants (âgés de 12 et 14 ans) étaient en route de Washington DC à Portland, Oregon, conduisant vers le Nord sur la route d'état 30 à sept miles au Nord de Tremonton (l,4a; les références 2 et 3 énoncent inexactement que le témoin était en transit vers Oakland, Californie.) L'épouse du témoin a attiré son attention sur un groupe "d'objets brillants lumineux dans le ciel au loin vers l'horizon à l'Est" (1).

OBSERVATION, INFORMATIONS GENERALES:

Approximativement cinq semaines après les événements, le témoin a envoyé le compte rendu suivant au Projet Blue Book (11 Août; NT4-28/8310/177283; référence 4a):

Conduisant de Washington, DC, à Portland, Oregon, le matin du 2 Juillet mon épouse a remarqué un groupe d'objets dans le ciel qu'elle ne pouvait pas identifier. Elle m'a demandée d'arrêter la voiture et de regarder. Il y avait un groupe d'environ dix ou douze objets qui n'avaient aucune relation avec quoi que ce soit que j'aie vu auparavant - volant aux alentours en une formation approximative et se déplaçant dans la direction de l'Ouest. J'ai ouvert le compartiment de bagage de la voiture et j'ai sorti ma caméra d'une valise. La chargeant à la hâte, j'ai exposé approximativement trente pieds de film. Il n'y avait aucun point de référence dans le ciel et il m'était impossible que je fasse n'importe quelle évaluation de la vitesse, de la taille, de l'altitude ou de la distance. Vers la fin, un des objets a inversé son cours et s'est éloigné du groupe principal. Je tenais toujours la caméra et ai permis à cet objet de traverser le champ visuel, le filmant encore et répétant cela pour trois ou quatre tels passages. A la fin de ce temps tous les objets avaient disparu. J'ai dépensé le reste du film plus tard dans l'après-midi sur une montagne quelque part en Idaho (voir plaque 31).

Cette lettre sert de document descriptif principal dans le dossier de l'Armée de l'Air (4). Selon une chronologie par le Colonel W.A. Adams, Chef, adjoint du Directeur des Estimations de la Topical Division, direction du renseignement, dans une lettre datée 8 septembre, 1952, (4) le prochain contact avec le témoin était l'interview d'un officier du renseignement le 10 septembre 1952.

Dans cette deuxième déposition, telle qu'enregistrée par l'officier du renseignement de l'Armée de l'Air, le témoin établit les faits suivants: "aucun bruit entendu pendant l'observation. Aucunes traînées ou fumées d'échappement observés. Aucun avion, oiseaux, ballons, ou autres objets identifiables vus en l'air juste avant, pendant, ou juste après l'observation. L'objet unique qui s'est détaché du groupe s'est dirigé dans la direction opposée de son cours original et a été perdu de vue tout en voyageant toujours dans cette direction.

Nous avons ici un reste des indications du témoin: "aucun avion, oiseaux, ballons..." signifie que pour le témoin, les objets n'étaient naturellement pas du tout des oiseaux.

Le témoin a employé une "caméra [sans trépied] dirigée vers l'altitude estimée de 70° et un arc [ filtré ] approximativement directement de l'Est vers l'Ouest, puis directement de l'Ouest à approximativement 60° du nord en photographiant l'objet isolé...

"Le soleil était approximativement au dessus de nos têtes. Les objets étaient approximativement à 70° au-dessus du sol sur un cours à plusieurs miles de l'observateur... Lumière du soleil brillante, ciel dégagé, approximativement 80°F, légère brise de approximativement 3 à 5 miles par heure de l'Est au Nord-Est.

L'opinion [du témoin]: lumière des objets provoqués par une réflexion. Les objets ont semblé approximativement aussi longs qu'ils étaient larges et minces [sic]. [Tous] ont semblé avoir le même type de mouvement excepté un objet qui a inversé son cours. Disparus de la vue en se déplaçant hors de portée de vue... Observateur faisant face au Nord [pendant la durée de l'observation]."

"Aussi longs qu'ils étaient larges et minces [sic]" est une description d'objet en forme de disque. Il n'y a aucune raison d'ajouter "[sic]" ici.

Le témoin principal avait été dans la Navy avec 19 ans de service en tant qu'officier de garantie et a eu plus de 1.000 heures sur des missions de photographie aériennes (4b). Baker énonce que le témoin a eu 2.200 heures notées en tant que photographe en chef. Le témoin a reçu un diplôme de l'école photographique navale en 1935 (4b). Il a "fait une quantité considérable de photographie du sol" et "on pense qu'il pourrait être classé comme photographe expert" (4b). Intrigué par son expérience, le témoin a plus tard accepté une "nomination en tant que conseiller spécial du NICAP," agissant à titre privé (4, cité de "The UFO Investigator" du NICAP).

Nous avons là en fait un témoin irréprochable, et une suggestion de mise en cause du témoin qui serait donc un "fanatique des OVNIS" propre à plaire au sceptique. En réalité, c'est effectivement bien après l'affaire que Newhouse à eu des contacts avec le NICAP, pour deux raisons bien simple: premièrement, sa propre expérience l'a convaincu de la réalité des OVNIS, et deuxièmement, son nom étant devenu connu suite à son film dans les milieux de la Navy, ses collègues lui parlaient à titre privé de leurs propres expériences, sachant qu'il ne se moquerait pas d'eux, ce qui évidemment interressait le NICAP et a motivé la prise de contact avec Newhouse de la part du NICAP - on non l'inverse.

Enquete:

En 1955, l'analyse du cas de R.M.L Baker (1) fait sensiblement le même exposé, avec l'information additionnelle: "quand il est sorti, il a observé les objets (douze à quatorze d'entre eux) qui étaient directement au-dessus de sa tête et manoeuvraient. Il les a décrits comme des "objets coleur métal à canon formés comme deux soucoupes, l'une inversée sur l'autre." Il a estimé qu'elles apparaissaient comme "à peu près identiques à un B29 à 10.000 pieds." (environ un demi degré c.-à-d. à peu près le diamètre angulaire de la Lune)."

La forme et la proximité de la soucoupe faisaient partie du compte de rendu du témoin dans la deuxième déposition, telle qu'enregistrée par l'officier du renseignement de l'Armée de l'Air déjà en 1952 et n'est acuenement un "fait nouveau" de 1955 comme le paragraphe ci-dessus pourrait le laisser croire.

Ces données sont une addition substantielle à celles enregistrée ci-dessus. Je n'ai pas pu trouver la moindre trace de ces données dans les rapports dans le dossier que Blue book à fourni au projet Colorado (une pile d'un pouce d'épaisseur de documents quasiment dans le désordre). L'essence des premières dépositions du Témoin II décrit des entités ou des "objets," apparemment se reflétant, lumineux, circulaires ou sphériques, à une distance considérable. L'indication de son témoignage et du film qu'il a tourné qui a capturé les objets (non définis) presque au dessus de lui, y compris l'un qui retraçait son mouvement au-dessus de lui, ne donnant aucune suggestion que les objets pouvaient jamais avoir été aussi grands qu'un demi degré même à l'approche étroite, ou que le témoin ait jamais vu clairement la structure métallique de soucoupe de profils. La lettre originale du témoin du 11 Août offre le film "à toute fin utile qu'il pourrait avoir en liaison avec votre recherche sur les "soucoupes volantes" alléguées," expression qui ne suggère pas qu'il ait été convaincu de l'existence d'engins métalliques extraordinaire à ce moment-là. Baker (communication privée, 31 mai 1968) indique que la description en question a été donnée dans des interviews environ en 1955. Sa mémoire a pu devenir "orientée" à ce moment, ou affecté par des événements tels que le service du témoin en tant que conseiller du NICAP dans l'intermédiaire.

La suggestion directe d'une addition, prévue pour être comprise comme une invention tardive du témoin I par le lecteur du rapport de Condon, est incorrecte. Le lecteur peut se référer au livre écrit par le Capitaine Edward Ruppelt, chef du projet Blue book en référence. Newhouse a décrit les objets comme en forme de soucoupe et a expliqué qu'ils étaient plus proches à ce moment, et qu'il n'a pu commencer à les filmer seulement une fois qu'ils étaient déjà lointains.

La phrase "à toute fin utile dans votre recherche sur les "soucoupes volantes" alléguées" est interprétée en tant que "je sais que cela n'est pas utile et que les soucoupes volantes n'existent pas" n'a aucun sens, et en réalité la récurrence de telles formulations quand des témoins rapportent leur expériences à des autorités se lit plutôt comme "je sais que vous vous en fichez en réalité profondément car vous affirmez que les soucoupes volantes n'existent pas, je ne suis donc pas sur que vous trouverez une utilité à mon témoignage."

Le paragraphe entier est prévu pour suggérer que le témoin n'ait pas lui même vraiment pensé qu'il a filmé des soucoupes volantes. D'abord, c'est une idée idiote parce qu'elle implique que le témoin avait filmé des oiseaux et aurait envoyé le film à l'Armée de l'Air en sachant qu'ils étaient des oiseaux et essayant de faire croire à l'Armée de l'Air que ce seraient des soucoupes volantes, y compris en ayant persuadé les trois autres membres de sa famille de participer à la farce. En second lieu, il est très clair de par les sources telles qu'Ed Ruppelt, chef du projet Blue Book, qu'il n'a eu au contraire aucun doute qu'il ait filmé des soucoupes volantes et non des oiseaux.

Le problème numéro un ici est que ni Robert L. Baker ni Hartmann n'ont même considéré l'idée de parler au témoin ou à Ed Ruppelt.

Le film contient environ 1200 images (1), c.-à-d. environ 75 secondes. Après approximativement 20 ou 25 secondes, le témoin a décidé qu'il surexposait légèrement le film, et a changé l'exposition de f/8 en f/16, essayant d'augmenter le contraste (4a). Les objets volaient aux environs, souvent dans des groupes de deux ou de trois voyageant ensemble parmi les autres. Les films indiquent que les objets ont nettement fluctué dans leur éclat.

Le témoin a fait développer le film et l'a soumis à ses supérieurs de la Navy (1). La lettre du témoin à la base aérienne de Hill, à Ogden, Utah, le 11 Août 1952, communique le film à l'Armée de l'Air (4c). L'équipe du Projet Blue Book a été informée, et la variabilité des objets a suggéré des avions, mais cette idée a été éliminée parce que les témoins n'ont entendu aucun bruit de moteur, et une grande distance aurait indiqué la vitesse impossible (10 miles correspondraient à 1300 miles par heure - référence 1). Les ballons devaient être rejetés en raison du grand nombre d'objets, des manoeuvres aléatoires, et du départ d'un objet dans la direction opposée aux autres.

La "vitesse impossible" est seulement une expression acceptable si on considère que les OVNIS n'existent pas et que tous les autres rapports et preuves de leur existence sont incorrects. Autrement, la vitesse devient "vitesse impossible pour des avions terrestres et des phénomènes triviaux."

Une hypothèse préférée était celle des oiseaux, mais il n'y avait aucune preuve forte en sa faveur, et on a pensé que les objets étaient partis trop loin (par conséquent trop rapides).

Les oiseaux n'étaient pas l'hypothèse "préférée," ils étaient l'hypothèse la plus facile à écarter, et donc celle qui fut écartée en premier.

Ruppelt (2) rapporte qu'après plusieurs semaines, "le laboratoire de photo de l'Armée de l'Air au terrain de Wright a abandonné. Tout qu'ils avaient à dire était, 'nous ne savons pas ce qu'ils sont ils mais ils ne sont pas des avions ou des ballons, et nous ne pensons pas qu'ils sont des oiseaux.'" Baker (1) cite Al Chop (qui était avec ATIC) comme confirmation de Ruppelt: le groupe de l'ATIC a été convaincu qu'ils n'étaient pas des avions, mais ne pourraient pas éliminer que la caméra pourrait avoir été légèrement hors focale et que les objets étaient des oiseaux montants.

Quand Ruppelt a écrit "abandonné," il signifie que le laboratoire de l'Armée de l'Air n'a trouvé aucune raison d'estimer que les objets soient quelque chose de commun, malgré des semaines d'efforts en ce sens.

En ce qui concerne l'opinion d'Al Chop,

Les films ont alors été expédiés sur demande de la Navy à un groupe d'analystes de photo de la Navy à Anacostia, qui avait quelques idées au sujet de la façon étudier les films. Le groupe de la Navy a conclu que les OVNIS étaient des véhicules intelligemment commandés et qu'ils n'étaient pas des avions ou des oiseaux. Ils sont arrivés à cette conclusion en effectuant une étude image par image du mouvement des lumières et des changements de l'intensité de la lumière. Les analystes se sont arrêtés avant d'identifier les objets en tant qu'engin interplanétaire venus de l'espace (2) bien que cette implication ait été évidemment présente.

Ils n'ont pas été expédiés à la Navy suite à une demande de la Navy mais suite à une demande de l'Armée de l'Air. L'Armée de l'Air voulait une seconde opinion, indépendante, obtenue par des méthodes de recherches différentes.

Effectivement l'implication que les objets étaient extraterrestres était présente; évidemment, personne parmi les analystes de marine n'était prêt à affronter la ridiculisation en le disant clairement. Mais pour Fournet et Ruppelt de Bluebook, ils l'étaient, et ils ont été considérés comme preuve d'engins volants extraterrestres de vol quand ils ont demandé qu'un groupe de scientifiques - qui sera le Panel Robertson monté par la CIA - soit rassemblé pour recueillir leurs preuves, comprenant ce film et d'autres preuves.

Ces conclusions ont été présentées au panneau de Robertson, qui se réunissait à ce moment (début 1953). Ruppelt rapporte (2) qu'il y avait une certaine critique de l'utilisation par les analystes de la Navy du densitomètre, et qu'un des membres du Panel a soulevé la possibilité que le témoin principal "croyait qu'il avait tenu la caméra de façon stable... il pourrait avoir fait un panoramique, ce qui ferait rejetter tous les calculs. J'étais d'accord avec ceci, mais je ne pouvais pas convenir qu'ils étaient des mouettes." Les membres du Panel ont favorisé l'explication que ce qui a été vu étaient des mouettes connues pour habiter la région du Grand Lac Salé. Ruppelt (2) conclut qu'il personnellement a observé des mouettes plus tard à San Francisco, volant dans un ciel clair. "Il y avait une ressemblance forte avec les OVNIS dans le film de Tremonton. Mais je ne suis pas sûr que c'est la réponse."

Nous sommes menés à croire que le Panel Robertson s'est réuni par coïncidence au même moment, alors qu'en fait il a été organisé par la C.I.A parce que le projet Blue Book voulait que des scientifiques se penchent sur leurs meilleures preuves de la présence de machines volantes extraterrestres dans l'atmosphère de notre planète.

Le rapport Condon ne cite pas la suite du livre d'Ed Ruppelt ce qui ne me surprend que peu. Voici donc cette suite:

(Le texte intégral est ici.)

"Le film de Tremonton avait été rejeté en tant que preuve mais le panel a laissé la porte entrouverte quand ils ont proposé que le laboratoire de photo de marine refassent leur étude. Mais le laboratoire de la Marine n'a jamais revérifié son rapport, et il s'est passé plus d'un an avant que de nouvelles données en aient émergé."

"Après que j'ai quitté l'Armée de l'Air j'ai rencontré Newhouse et je lui ai parlé pendant deux heures. J'ai parlé à beaucoup de gens qui ont rapporté des OVNIS, mais peu m'ont impressionné autant que Newhouse. J'ai appris que quand lui et sa famille ont vu la première fois les OVNIS ils étaient près de leur voiture, beaucoup plus proche que quand il a pris le film. Pour employer les mots de Newhouse, "s'ils avaient été de la taille d'un B-29 ils auraient été à 10.000 pieds d'altitude." Et l'homme de la Navy et sa famille avaient jeté un bon coup d'oeil aux objets - ils avaient ressemblé à deux casseroles de pâté en croûte, une inversée sur le dessus de l'autre! "Il n'a pas simplement pensé que les OVNIS étaient en forme de disque; il a su qu'ils l'étaient; il les avait simplement vus. Je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas dit ceci à l'officier du renseignement qui l'a interrogé. Il a dit qu'il l'a fait. Alors je me suis rappelé que j'avais envoyé à l'officier du renseignement une liste de questions auxquelles je voulais que Newhouse répondît. La question "à quoi ressemblaient les OVNIS?" n'était pas l'une d'elles parce que quand vous avez une image de quelque chose vous ne demandez normalement pas à quoi cela ressemble. Pourquoi l'officier du renseignement ne nous a pas transmis cette information, cela, je ne le saurai jamais."

"A peu près à ce moment dans l'histoire des OVNIS le premier d'une série d'accrocs est survenu. Les scientifiques avaient vivement recommandé que nous ne gardions rien par devers nous - que nous rendions tout public. En conséquence, quand la presse a eu vent du film de Tremonton, lequel jusqu'à présent avait été un secret étroitement gardé, j'ai accepté de le publier pour que les journalistes le voient. J'ai écrit un communiqué de presse qui fut approuvé par le Général Garland, à ce moment chef de l'ATIC, et l'ai envoyé au Pentagone. Il disait ce que le panel avait indiqué au sujet des films, "jusqu'à présent il n'y a là aucune raison pour laquelle les OVNIS ne pouvait pas avoir été des mouettes." Ensuite le communiqué disait que nous n'étions pas sûrs exactement de ce qu'étaient les OVNIS, la théorie des mouettes était seulement une opinion. Quand le Pentagone a obtenu le brouillon du communiqué, ils ont hurlé, "non! Aucun film pour la presse et aucun communiqué de presse." La théorie des mouettes était trop faible, et nous avions une nouvelle politique vis à vis du public à partir de ce jour - ne rien dire."

"Cette politique, par ailleurs, est toujours en vigueur. Le 7 janvier 1955, le bulletin de la Lettre des Services d'Information de l'Armée de l'Air a indiqué, essentiellement, que les gens dans l'Armée de l'Air parlent trop au sujet des OVNIS - taisez vous. La vieille théorie selon laquelle si vous les ignorez ils partiront de nouveau été mise en place."

R.M.L. Baker Jr a fait une analyse indépendante en 1955 sous les auspices de la compagnie d'aviation Douglas. Il a éliminé les avions et les ballons pour des raisons semblables à celles de l'Armée de l'Air. En outre il argumente contre les paillettes antiradar (des bandes de papier d'aluminium) ou des morceaux de débris aéroportés en raison de la persistance de "constellations" non-scintillante, du "petit nombre d'objets," et de leurs mouvements différenciés. Les insectes s'élevant, tels que "les araignées faisant du ballon dans leur cocons" ne sont pas des explications satisfaisantes, puisque les objets ont été observés un certain temps depuis une voiture mobile, indiquant une distance considérable, et il n'y avait aucun fil de toile d'araignée observé.

Etrangement Hartmann ne semble pas trouver surprenant que l'avionneur Douglas ait un de ses chercheurs qualifié étudier un film (parmi d'autres) qui était censément montrer des mouettes, selon les conclusion du Panel Robertson.

Baker précise que puisque la tendance de l'observateur devait être de suivre l'objet, et non pas d'aller contre son mouvement, les vitesses calculées sont des limites inférieures (sauf si le témoin principal a fait un panoramique avec le groupe, mais pas pour l'objet isolé). Ainsi la suggestion du panoramique a pu renforcer la difficulté de l'hypothèse d'oiseaux. Baker a conclu que "aucune conclusion définie ne pourrait être obtenue" tandis que les indications restent plutôt contradictoires et qu'aucune hypothèse d'un phénomène naturel jusqu'ici proposée ne semble expliquer complètement l'OVNI impliqué.

Après l'analyse de l'Armée de l'Air, après l'analyse de la Navy, nous avons une troisième étude approfondie disant que le film n'est pas explicable en termes de cause insignifiante.

Menzel et Boyd (3) écartent les objets comme oiseaux. Leur conclusion, cependant, est exprimée d'une manière contradictoire avec les faits: "les images sont d'une qualité tellement inférieure et prouvent tellement peu que même plus enthousiaste fan de cinéma amateur d'aujourd'hui hésiterait à le montrer à ses amis. Seule une imagination stimulée pourrait suggérer que les objets mobiles soient quelque chose d'autre que des oiseaux très mal filmés." Ceci donne l'impression totalement fausse qu'il est difficile d'identifier les objets simplement en raison d'une mauvaise photographie. Les objets peuvent être des oiseaux bien que non défini en raison des distances, mais les images sont petites et relativement nettes, et le manque d'une identification claire ne peut pas être attribué à une faible qualité. (les films que nous avons analysés sont ceux montrés au Panel Robertson, qui évidemment n'ont pas considéré la solution comme étant aussi évidente que ce que Menzel et Boyd indiquent.)

On se doit de créditer Hartmann de percevoir correctement la grande bêtise des "explications" du célèbre Professeur Menzel.

Le cas de Tremonton est survenu à un moment où des membres de plusieurs groupes officiels étaient en privé concernés par la possibilité sérieuse que les "soucoupes volantes" pourraient exister en fait (cf.2). Le rapport de la Navy (4), publié par le centre naval d'interprétation photographique des États-Unis (l'exemplaire connu comme étant le plus ancien et "déc. 5, 1952"), a été préparé par un groupe incliné à accepter les engins inconnus. Par exemple, le rapport contient dans la "discussion" les déclarations suivantes:

Voilà un paragraphe des plus éloquents. Ces officiels qui en réalité ne sont pas juste "concernés" mais convaincus de la réalité des OVNIS, pas simplement comme "engins inconnus" mais comme "engins extra-terrestre," sont accusés d'être "biaisés." Une manière facile de cacher le fait que ces officiels ont étudié d'abord, et conclu ensuite. Avec ce genre de tour de passe passe, il n'y aura naturellement jamais aucune conclusion possible du débat sur les OVNIS: si la conclusion est présentée, il suffira de dire qu'elle n'est pas valable parce que ses auteurs sont "biaisés." Autrement dit, quel que soit la recherche accomplie, il n'est plus possible de soutenir que les OVNIS existent, car cela, c'est être "biaisé."

Dans l'analyse conduite, aucune tentative n'est faite d'expliquer les phénomènes et les commentaires ne sont pas tempérés par les connaissances de la science actuelle... Les commentaires sont comme vus, comme analysés, et comme calculés; et en tant que tels, ils sont en partie en désaccord avec les théories de phénomènes naturels.

Je ne comprends pas le commentaire ci-dessus du tout. Est-ce que cela signifie que tant que les OVNIS ne font pas partie des "connaissances actuelles de la science" alors ils doivent être écartés comme inexistants? Quels seraient les accomplissements de la science, si chaque fait empirique nouveau avait été nié, au motif de sa nouveauté?

Bien entendu, les calculs sont en désaccord avec les théories de phénomènes naturels dans ce cas! C'est bien pour cela que l'on en conclut que ce ne sont pas des phénomènes naturels. J'avoue que ce paragraphe m'a laissé pantois. J'ai eu l'impression de lire un paragraphe rajouté par E.U Condon lui-même.

On infère dans le rapport de la Navy que les objets sont des sources lumineuses intrinsèques, non des sources lumineuses par réflexion d'une autre source. Cette "opinion... est basée sur le temps où elles peuvent être vues en continu dans le film, approximativement 90 sec, et sur l'angle par lequel elles peuvent être photographiées, approximativement 60°. On estime que si ces images étaient de la lumière réfléchie, un clignotement se produirait." Cette inférence ignore le fait que les objets "clignotaient," c.-à-d. leur éclat changeant sans ordre, un fait précisé dans une liste de questions pour lesquelles le rapport a été conçu comme réponse.

Il y a clignotement et clignotement. Si les objets étaient des oiseaux, le clignotement serait de fréquence rapide et régulière au moins par passages, correspondant aux battements des ailes, et un autre genre de clignotement quand les oiseaux planeraient en faisant des cercles par exemple. Ce que les analystes de la Navy nous disent, c'est qu'il n'y a pas de clignotement comme celui d'oiseau battant des ailes, ou comme des reflets brefs, des éclats, du soleil sur des verrières ou fuselage d'avions.

Les objets ne clignotent pas, ils changent de luminosité non pas aléatoirement mais selon leurs manoeuvres.

La vitesse a été traitée dans le rapport de la Navy en analysant la partie finale du film, assumant que l'appareil-photo était stationnaire et que les objets se déplaçaient à la perpendiculaire de l'axe optique. "... le seul inconnu dans la détermination de la vitesse est la distance de l'observateur à l'objet. Ceci a été arbitrairement placé à cinq miles." Bien qu'on affirme clairement que c'est arbitraire, ce traitement a apparemment mené à des malentendus, comme nous allons le montrer.

Hartmann tronque le rapport de la Navy: celui ci donne bien le rapport entre les distances estimées et les vitesses qu'elles impliquent ("si l'objet est à x miles, alors il va à la vitesse v etc..."). La question est, si les objets sont assez proches pour que l'on ait une vitesse possible pour des oiseaux, alors, ne seraient-ils pas si proches que l'on verrait bien que ce sont des oiseaux, avec ce film réalisé de plus au téléobjectif - faut-il le rappeler?

Les résultats du rapport de la Navy ont été récapitulés dans une liste de commentaires comprenant les déclarations suivantes:

1. Cela parait être une source lumineuse plutôt qu'une lumière réfléchie.

2. Aucun oiseau connu pour être suffisamment réfléchissant...

9. La vitesse a été calculée être de 3780 miles par heure pour un décalage de 1mm par image si l'objet est à cinq miles de l'observateur.

Les phrases juste après la dernière citation prouvent que les mesures réelles montrent un déplacement moyen non pas de 1mm par armature, mais de "0.1729mm" par armature. On affirme alors que "sur cette base la vitesse moyenne est 653,5 M/H." Là encore, on suppose encore que la distance est de 5 miles.

Ce résultat, correctement interprété, est tout à fait compatible avec celui de Baker (1), qui donne 670 miles par heure à 5 milles de distance. A dix miles, la vitesse serait environ 1.310 miles par heure; cependant, Ruppelt (2) en 1956 dit "si l'OVNI isolé avait été à 10 miles d'éloignement, il aurait voyagé à plusieurs milliers de miles à l'heure." Ce jugement incorrect est attribué par Ruppelt aux analystes de l'Armée de l'Air, mais on peut penser que c'est une lecture incorrecte du rapport de la Navy.

Y a-t-il donc des oiseaux volants à 653 miles par heure, qui volant à une distance de 5 miles, puissent être pris pour des soucoupes volantes? Y a-t-il des oiseaux volant ne serait-ce qu'à 200 miles par heure?

J'aurais aimé voir l'évaluation de la distance à l'objet en assumant une vitesse de par exemple 200 miles par heure. Les objets seraient-ils alors toujours trop lointain pour être identifié comme des oiseaux sur le film fait au téléobjectif?

Les chiffres du déplacement entre deux images varient, c'est un fait. Mais Hartmann a-t-il oublié que les objets manoeuvrent? Il n'a jamais été question dans le témoignage d'objets voyageant sur un cours régulier et constant.

En réalité, tout cela peut-être débattu sans fin, du moment que l'on ignore le fait que Newhouse à d'abord vu les objets de près, plus grand, et n'a commencé à filmer que quand ils s'éloignaient déjà.

En février 1953, le mois après les réunions du Panel Robertson, il y avait des courriers dans le Projet Blue Book sur les mots d'un communiqué de presse sur Tremonton. Ruppelt (4) a suggéré que l'on y dise que "les images ont été provoquées par des surfaces ayant de bonnes qualités réfléchissantes de la lumière, telles que des mouettes..." Il a noté que bien que beaucoup d'experts "aient fermement pensé que les objets puissent être des mouettes ou des ballons," l'Armée de l'Air ne pouvait pas prouver qu'ils l'étaient. Apparemment, aucune publication complète de son analyse de Tremonton n'a été faite.

Voilà qui est "fort de café." J'ai cité plus haut Ruppelt à ce propos. Si rien n'a pu être publié, ce n'est certes pas de sa faute. Il y a eu tromperie. Il a été dit par le Panel que tout devrait être publié, Ruppelt l'a cru, et il suffit de lire maintenant le rapport déclassifié du Panel pour comprendre que leur recommandations était exactement le contraire: tout cacher, tout minimiser, "éduquer" le public pour qu'il cesse de s'intéresser aux OVNIS...

Je ne vais pas développer ceci ici, puisque que je fais dans le reste de mon dossier sur le film de Tremonton. Disons simplement que Ruppelt à composé un communiqué des plus "neutre" possible, et qu'on lui a interdit de le publier, et, surtout, qu'on lui a absolument interdit de livrer le film aux regards du public. Il quitta le projet Blue book peu après...

Autant que l'ambiguïté intrinsèque des images, c'était apparemment (1) l'existence d'un rapport impliquant le contrôle intelligent (bien que de façon inappropriée), (2) des rapports peu judicieux sur des vitesses très élevées qui pourraient être impliqués (3). L'allégation que cela pourrait être des vaisseaux spatiaux et que cela avait été démontré, et (4) le manque de réponse sérieuse à son défi ont fait du film de Tremonton un "classique" parmi les passionnés de soucoupes volantes.

Non. Ce qui intéresse les ufologues - qualifiés ici de "passionnés de soucoupes volantes", ce n'est pas du tout cela. Ce qui intéresse les ufologues, c'est que nous avons une observation visuelle par quatre témoins dont l'un est des plus recommandables, et un film certes non absolument probant en soi, mais qui ajoute de la crédibilité au témoignage. Sans le film, nous aurions déjà un rapport d'observation d'OVNI qui ne sont rien d'autres que ce que le témoin décrit - des soucoupes volantes - que Blue Book aurait très certainement classé dans sa catégorie "unknown."

Ce qui intéresse les ufologues, c'est de mettre la main sur le film et le texte intégral de tous les rapports originaux (ce qu'on leur refuse), d'interviewer le témoin et les intervenants (ce qu'il firent), de montrer l'inanité du déboulonnage "à la Menzel," et de lire avec un soin critique les analyses du Rapport Condon (ce qui est fait ici par exemple).

Un exemple de la déformation du cas dans la presse populaire est un compte rendu sous forme de bande dessinée, dont une copie est incluse dans le dossier du Projet Blue Book qui (bien que précis pour le reste) montre le témoin principal filmant une série de grands objets en forme de disque, de plusiers degrés de taille apparente. Une telle déformation subtile fait sembler absurde l'explication des mouettes, et encourage des idées populaires fausses.

Hartmann a bien entendu tout à fait raison sur ce point: les bandes dessinées, ce n'est pas très sérieux. Cela n'a cependant rien d'une "révélation" ni pour les ufologues, ni pour les adversaires de l'étude des OVNIS, et je ne suis pas sur que la majorité des citoyens de mon pays soit en danger d'être manipulé par la bande dessinée dans le sens d'une conviction de la réalité extra-terrestre des OVNIS. Quant aux autres, il en est de deux sortes, ceux qui sont convaincus de la réalité d'OVNI et de choses encore plus étonnantes sans aucune base pour défendre leur conviction (voir ma rubrique de "stupidités"), et ceux qui ont acquis cette conviction suite à une expérience personnelle que le rapport Condon ne transformera de toute façon pas, pour eux, en mouettes ou nuages ou météore. Tel Newhouse.

ANALYSE:

Taille, distance, et vitesse angulaires. La taille angulaire des objets a été déterminée par les mesures microscopiques de Baker: (1) les diamètres angulaires des images s'étendent de 0,0016 à 0,0004 radians (5,5 à 1,5 mn d'arc). Assumant un cercle "taille oiseau" d'un diamètre de 8 pouce, ces résultats donneraient des distances de 415 - 1.670 pieds, respectivement. Leurs plus grandes tailles sont assurément dues à "l'éclat" et à la surexposition conséquente des images, justifiée par le rapport de Chop selon lequel elles étaient très denses, "brûlé jusqu'au support de celluloïde," et le rapport des analystes de l'Armée de l'Air (4) qui dit que quand les objets se sont affaiblis suffisamment, ils se sont fanés entièrement sans point ou silhouette foncé visible.

La taille plus grande est douteusement attribuée à un "évasement" du à l'éclat, parce que la partie du film où l'image des objet "est brûlée jusqu'au support de celluloïde" est en réalité seulement le deuxième film et pas le premier film qui n'était pas surexposé. Dans le premier film, la taille est encore plus grande quand les objets étaient légèrement plus proches. Prendre en considération le seul film surexposé pris quand les objets sont les plus éloignés biaise toutes les évaluations de taille de sorte qu'elle deviennent compatible avec des mouettes. Le premier film n'est pas compatible avec ces interprétations, c'est pourquoi l'analyse plus complète de l'Armée de l'Air et de la Navy avaient rejeté l'hypothèse des mouettes.

Quand l'Armée de l'Air a indiqué que quand l'objet s'est affaibli, il s'est affaibli entièrement sans laisser voir de partie sombre ou de silhouette sombre visible, nous avons un indice que les objets étaient lumineux en eux mêmes et non pas lumineux par réflexion. Si vous regardez une bande de mouette s'éloignant dans la distance, quand le soleil est derrière l'observateur, une bande de mouette qui aurait d'abord reflété le soleil cesserait graduellement de le refléter (é moins que les oiseaux suivent un parcours courbe particulier autour de l'observateur) et les oiseaux apparaîtraient en effet progressivement en tant que points sombres.

Par conséquent, on estime que la distance minimum compatible avec l'hypothèse d'oiseau est environ 2.000 pieds. A cette distance, la poitrine de huit pouces reflétant hypothétiquement la lumière occupe environ 1,2 minutes d'arc, et deux pieds d'envergure feraient 3,6 minutes d'arc soit environ 0,1 fois le diamètre angulaire de la lune. La puissance de résolution de l'oeil humain est de 1 à 3 mn d'arc (1). Comme la caméra a été dirigée à une altitude angulaire aux environs de 70° pendant le tournage, il est douteux que les objets aient jamais excédé ces tailles apparentes ou qu'une meilleure observation visuelle ait été obtenue. Les dimensions indiquées sont compatibles avec plusieurs mouettes connues dans la région, telle que les mouettes de Californie et de Herring (1, 5). Plusieurs de ces mouettes ont des poitrines reflétant beaucoup plus fortement que leurs ailes. En conséquence le fait que les ailes n'ont pas été résolues visuellement ou photographiquement n'étonne pas, puisqu'elles étaient à la marge de la résolutions. Ce problème serait plus probable si les "mouettes" étaient plus petites ou plus loin.

Une première objection de taille à cette évaluation est que Hartmann à de nouveau oublié que ce que le film montre est ce que "voit" un téléobjectif et non un oeil humain non équipé. Ce seul oubli rend caduque toute l'évaluation.

Il n'est pas douteux qu'une meilleure observation visuelle ait été obtenue. Cela ne peux être douteux qu'au prix de l'ignorance consciente ou non de ce que Newhouse a énoncé: que les objets étaient beaucoup plus proches dans le début de l'observation visuelle, apparaissant clairement comme des soucoupes volantes et non des oiseaux, et qu'avant qu'il ait commencé à filmer, ils se perdaient déjà dans la distance.

Puisque le film est en deux dimensions, il n'est pas vraiment légitime de mettre en avant quelque conclusion que ce soit basée sur une "distance" alléguée ou une "dimension" des objets. Newhouse lui-même a expliqué qu'il n'a eu aucun moyen d'estimer la distance. L'Armée de l'Air et l'analyse de la Navy ne prétendent pas mesurer les distances et les dimensions. Ils donnent seulement le rapport entre les vitesses et les distances possibles, calculant que si ils étaient des oiseaux, alors leur taille est la taille des oiseaux, et donc, on peut estimer la distance des oiseaux allégués, puis on peut en déduire une gamme de vitesses, et cette vitesse est trop importante pour des oiseaux. Dans le paragraphe ci-dessus, Hartmann n'aborde pas la question de la vitesse, que l'analyse plus détaillée de l'Armée de l'Air et de la Navy ont traitée, concluant que les objets ne pouvaient pas avoir été des oiseaux pour la raison qu'ils sont trop rapides.

Comme remarquable ci-dessus, les mesures de la vitesse angulaire de la Navy et de Baker donnent des valeurs semblables. Les mesures de Baker de l'objet simple, là où il est rapporté et en supposant que la caméra soit stationnaire, a donné des valeurs de 0,01 à 0,07 radians par secondes. Des variations ont été attribuées à l'agitation de la caméra. Les valeurs moyennes sur deux séquences étaient 0,031 et 0,039 radians/secondes. Celles-ci correspondent aux vitesses transversales linéaires (à la distance de 2.000 pieds) de 14 à 95 miles par heure, et à des valeurs ramenées à une moyenne de 42 à et 53 miles par heure. Puisque les objets étaient à un angle d'altitude élevé, la vitesse transversale rapproche probablement toute la vitesse. Tenant compte d'une incertitude positive ou négative additionnelle due au mouvement résiduel possible de panoramique, la gamme des vitesses indiquée est compatible avec l'hypothèse des oiseaux.

Encore une fois, la distance de 2000 pieds est douteuse, car des oiseaux vus à 2000 pieds montreraient à un moment ou à un autre un battement d'aile, surtout "l'oiseau" évalué ici qui est celui qui est isolé du groupe.

Encore une fois, tout est faux puisqu'il y a un téléobjectif non pris en compte.

Encore une fois, Newhouse à vu les objets de plus près et il s'agissait de soucoupes volantes, ce qui l'a poussé à filmer.

Le problème additionnel ici est que Hartmann a basé son idée que la vitesse est compatible avec des oiseaux sur la supposition qu'ils sont à 2000 pieds de la caméra. Ce n'est qu'une possibilité, parmi une gamme de possibilité qui est seulement limitée en sa plus petite valeur par le fait que si l'objet était très proche, Newhouse l'aurait vu comme oiseau, et le film nous permettrait de nous en rendre compte. Le témoin a écrit qu'il "a permis à l'objet isolé de croiser le champ visuel, le filmant encore et répétant (le plan fixe) pour trois ou quatre tels passages. Pendant ce temps tous les objets avaient disparu." Ceci suggérerait probablement que tandis que "l'oiseau" isolé ait été filmé en trois courtes séquences, les autres "oiseaux" seraient devenus supersonique et avaient pu filer hors de vue.

Baker a également mesuré des vitesses angulaires relatives des objets dans le groupe les uns par rapport aux autres, trouvant des valeurs s'étendant de zéro à 0,0065 radians par seconde. A la distance de 2.000 pieds, ceci correspond à 0 à 13 images par seconde ou environ 0 à 9 miles par heure. "Eclats" et variations légères. Comme indiqué par le Panel Robertson (2), la conclusion de la Navy qu'aucun oiseau ne pourrait réfléchir assez de lumière pour causer de telles images était sans fondement. Tandis qu'il n'y avait aucune variation périodique réminiscente d'ailes s'agitant, "l'éclat augmentant" des objets et leurs mouvements mêlés et erratiques suggèrent des oiseaux s'élevant. On a l'impression que parfois de deux à quatre objets dans un des sous-groupes s'éclairent presque simultanément, suggestive d'oiseaux en manoeuvre groupées. (Il est difficile de l'établir visuellement, comme le film a été rayé et l'image saccadée. A cet égard je n'ai réalisé aucun test quantitatif.)

Le Panel Robertson n'a pas déclaré que la conclusion de la Navy qu'aucun oiseau ne pourrait réfléchir assez de lumière pour causer de telles images était sans fondement. L'astronome du panel a plutôt indiqué que le mode opératoire des mesure au densitomètre employé par la Navy n'était pas correct. En termes scientifiques, cela signifie que les spécialistes de la Navy devraient refaire leur mesure avec le mode opératoire corrigé, et alors nous aurions su si leur erreur aurait renforcé ou éliminé la suggestion de mouettes faite plus tard ce jour là par le Dr. Page. La Navy n'a pas refait la mesure (à quoi bon puisque le verdict "mouette" était déjà tombé) et nous ne saurons jamais, à moins qu'un scientifique se mette au travail, si une re-exécution de la densitométrie aurait renforcée ou affaiblie l'hypothèse des oiseaux.

Le fait que les sous-groupes d'objet ont eu des éclairements variant simultanément n'implique pas nécessairement qu'ils étaient des oiseaux parce que les groupes d'oiseaux voleraient à l'unisson. Après tout, dans une formation de jets, vous verriez également très souvent les jets manoeuvrer comme un ensemble quand ils volent en dans formation plutôt que d'exécuter des manoeuvres indépendantes erratiques au sein de leur formation. Rejeter l'interprétation "soucoupes volantes"" parce que les soucoupes ne se comporteraient pas "comme il se doit" est plutôt douteux.

Aucun test quantitatif n'a été réalisé par Hartmann à cet égard. C'est clairement une erreur, parce que c'est ce ce qu'une étude scientifique était censée faire, comme l'avait fait les analystes de la Navy. Ceci indique la polarisation du projet Colorado pour le rapport Condon: le but n'était pas de refaire les analyses précédentes et de faire plus d'analyses afin de déterminer la nature du phénomène, il était plus une chasse aux failles possibles des études existantes pour démontrer que le phénomène n'a aucune réalité scientifique (et elle a échoué dans le sens qu'il y a proportionnellement beaucoup plus de cas "inexpliqués" dans le dossier Condon qu'il n'y en avait dans le dossier Blue Book.)

Conclusions:

En faveur de l'hypothèse que les objets de Tremonton étaient des oiseaux, probablement des mouettes, nous avons les arguments suivants: (1) des mouettes blanches sont connues pour être présentes dans le secteur. (2) Des objets de la taille d'oiseau à une distance de 2.000 pieds seraient à la limite de la résolution visuelle, se déplaçant à environ 45 à 55 miles par heure d'Est en Ouest, avec des mouvements relatifs jusqu'à 9 miles par heure; (3) de tels mouvements sont indépendamment soutenus par le témoignage que les objets ont rattrapé et ont été aperçu la première fois d'une voiture mobile voyageant vers le Nord Ouest. Les objets ont été gardé en vue jusqu'à ce que la voiture ait été arrêtée, et presque une minute et demie de film tournés. (4) Baker précise que le départ d'un objet simple du groupe est typique d'un oiseau cherchant un nouveau courant ascendant. (5) les variations du mouvement et l'éclat suggèrent des oiseaux tournoyants. (6) la majeure partie de l'opinion informée parmi ceux qui ont étudié le film, à la fois dans et hors de l'Armée de l'Air, est que les oiseaux étaient l'explication la plus probable.

(1) est naturellement un point valide si on le considère isolément. Même s'il n'y avait habituellement eu aucun oiseau dans le secteur, il aurait été légitime d'imaginer qu'il y avait eu des oiseaux là, exceptionnellement.

(2) n'est en rien une preuve mais seulement une hypothèse de travail, assumant une distance quand en fait la distance n'était pas mesurable. Mais elle exige que le rapport de l'observation visuelle d'objet en forme de disques vus par Newhouse quand ils étaient beaucoup plus proche soit ignoré, et elle exige que le photographe expert Delbert Newhouse air été si idiot qu'il a commencé à filmer des mouettes avec le projet de convaincre l'ATIC qu'elles sont des soucoupes volantes.

(3) Comme ci-dessus. Le point important n'est pas mentionné: au début de l'observation, l'attention de Mme Newhouse a été attirée par l'aspect inhabituel des objets volants, et M. Newhouse les a vus distinctement être en forme de disque.

(4) L'objet isolé n'a pas rejoint le reste du groupe après son départ du groupe. Le reste du groupe avait disparut de la vue pendant ce temps, alors que l'objet d'isolement volait dans la direction opposée que le groupe.

(5) Aucun objet ne montre une variation d'éclat conforme au battement d'aile dans tout le film, même pas l'objet isolé qui aurait nécessairement agité ses ailes pour quitter le reste du groupe, si ils étaient des oiseaux.

(6) Simplement une affirmation fausse. Ceux qui ont complètement étudié le film dans l'Armée de l'Air et la Navy ont rejeté l'hypothèse des oiseaux, et leur avis étaient tels que le capitaine Ed Ruppelt et le major Dewey Fournet du projet Blue Book ont pensé qu'avec le film de Tremonton et du Montana en plus d'autres preuves qu'ils ont recueillis, le temps était venu de présenter leur meilleures preuves des OVNIS en tant que machines volantes extraterrestres à un panel scientifique. Et encore une fois, on nous laisse oublier que les Newhouse n'ont absolument pas pensé qu'ils ont vu des oiseaux.

Les arguments contre des mouettes incluent ce qui suit: (1) les distances et les vitesses citées sont sur la marge de l'acceptabilité. Si les mouettes étaient légèrement plus proches, elle devraient avoir été clairement identifiés puisque leur taille angulaire excéderait 3 minutes d'arc; si elles étaient légèrement plus loin, leur vitesse deviendrait inadmissiblement élevée. Cet argument est considérablement affaibli en notant que des oiseaux légèrement plus petits pourraient être non résolus mais lents. (2) des arguments ont été donnés selon lesquels les conditions atmosphériques ne favoriseraient pas les vents ascendants thermiques qui permettraient de longs vols montant des oiseaux. Ce n'est pas un argument fort, cependant, puisqu'il y a des données insuffisantes au sujet des conditions atmosphériques. (3) aucun agitation claire et périodique n'est observé dans le film. Ce n'est pas critique, puisqu'il y a des fluctuations erratiques d'éclat, et puisque les objets étaient évidemment au-dessous des limites de la résolution. (4) l'argument négatif le plus fort a été énoncé plus tard par le témoin que les objets ont été vus avec une taille d'environ 0.5° et ont été alors vus comme de couleur métallique et en forme de deux soucoupes accolées par leur bords, mais les photographies et les circonstances indiquent que cette observation pourrait ne pas avoir été significative.

(1) En effet les distances et les vitesses citées ont dû être "arrangées" beaucoup de sorte que l'hypothèse des oiseaux puisse sembler raisonnable. Et encore, les objets étaient plus proches, non pas légèrement plus proches, quand Newhouse les a observés visuellement au début. Hartmann ne s'est pas rendu compte que si les oiseaux avaient été plus petits ils auraient également été plus près de l'oeil et de la caméra avec téléobjectif, et alors la limite de l'argument de résolution échouerait, ils seraient assez proches pour être reconnus comme des oiseaux.

(2) Au contraire les conditions atmosphériques ont été étudiées à fond par l'Armée de l'Air. L'argument n'est probablement pas très fort pour le groupe, il peut être imaginé qu'il y avait une certaine sorte de vent ascendant localisé durant l'observation; mais quand on considère la direction inversée de "l'oiseau" isolé, on doit tenir compte que si c'était un oiseau, il devait nécessairement agiter ses ailes pour échapper à ce courant ascendant pour voler contre ce courant d'air.

(3) L'absence d'agitation d'ailes est en effet très critique. J'ai étudié un grand nombre de films et de vidéos d'OVNIS allégué (voir la collection de Chris Miller pour des exemples) où les OVNIS allégués sont des oiseaux ou des insectes, et l'agitation des ailes est très discernable même lorsque la forme de l'objet n'est absolument rien d'autre qu'une tache floue ou un petit point. Dans ces cas-ci, les fluctuations ne sont pas erratiques mais régulières.

(4) La déclaration que "les images et les circonstances indiquent que cette observation pourrait ne pas avoir été signicative" quand Newhouse a clairement vu les objets en tant que soucoupes volantes d'aspect métallique est totalement au delà de ma compréhension. Où est le raisonnement derrière cette affirmation? Au contraire, l'observation visuelle à une distance plus rapprochée est en effet un argument fort contre l'explication par des oiseaux. Et, encore une fois, ce rapport visuel proche n'a pas été "ajouté plus tard" mais a été "ignoré pendant," de façon significative. N'ayant pas parlé au témoin et considérant le film hors de son contexte, Hartmann donne un poids indu à l'explication par des oiseaux.

Il y a d'autres arguments à s'opposer à la théorie d'oiseau, ils ont leur place dans la page principale que j'ai consacrée à ce cas.

Bien que je ne puisse pas offrir une opinion ornithologique experte, il s'avère pour moi que les objets de Tremonton constituent une bande d'oiseaux blancs. Les données ne sont pas concluantes, mais je n'ai rien trouvé dans le dossier du projet Blue Book qui soit incompatible avec cette opinion. Les objets sont donc provisoirement identifiés comme des oiseaux, en attendant n'importe quelle démonstration par d'autres enquêteurs qu'ils ne pourraient pas être des oiseaux. Il n'y a aucune indication concluante ou probante que le cas implique des engins volants extraordinaires. Le 23 Août 1968 à la fin du rapport ci-dessus, j'ai eu l'occasion de traverser l'Utah en voiture et je m'étais promis de regarder les oiseaux. La campagne près de Tremonton est de champs herbeux avec des arbres, des rivières, et des prés. Ce fut à 30 miles après Tremonton que j'ai remarqué la plus grande concentration de l'activité d'oiseaux. Un certain nombre de grande mouettes ont été vues, certains avec des corps blancs et des ailes à bouts sombres (rendant les ailes indistinctes en vol) et un certaines purement blanches. Environ 10 miles au Sud de Tremonton et encore à environ 20 miles au Nord de Panguitch (au Sud de l'Utah) j'ai vu des bandes d'oiseaux blancs ou clairs immédiatement et distinctement réminiscents des films du témoin principal. Les oiseaux ont volé aux alentours, le groupe entier dérivant à environ 20 ou 30 miles par heure (Je n'ai noté aucun vent extérieur) et 10° subtending à 20°. Les différents oiseaux (dans le deuxième cas) n'étaient pas tout à fait résolvable, pourtant ont semblé avoir une certaine structure. Parfois les paires se rapprochaient et parfois les individus ou les paires tournaient et s'éloignaient pendant que d'autres venaient en avant. Comme suggéré par le témoin principal ils ont semblé nécessiter un téléobjectif pour la photographie. Ils n'étaient pas en distincts, mais vraiment curieux une fois remarqués - un groupe d'objets blancs volant aux alentours dans le ciel. (la seule preuve que mon deuxième groupe d'objets, que j'ai observés d'une distance considérable, étaient en effet des oiseaux, était que je les ai vus décoller.) Ces observations donnent des preuves fortes que les films de Tremonton montrent des oiseaux, comme présumé ci-dessus, et je considère maintenant les objets comme ainsi identifiés.

Il peut sembler de bon sens d'aller sur lieux et d'observer des oiseaux. Mais il n'est pas raisonnable de conclure que le film de Tremonton montre des oiseaux sur cette base.

Si Hartmann avait pensé qu'il observait des soucoupes volantes, et les avait rapportées, et si une recherche avait pu prouver qu'elles étaient en fait des oiseaux, un argument aurait été trouvé. Ici au contraire, contrairement à Newhouse, Hartmann n'a jamais vu de soucoupes volantes proches mais des oiseaux lointains. Newhouse a vu des soucoupes volantes de près, et a également précisé que lors de l'observation, il n'y avait pas d'autres objets dans le ciel tels qu'avion, ballons, oiseaux.

Hartmann indique qu'un téléobjectif aurait été le bienvenu et lui aurait permis de mieux voir les structures des oiseaux, qui n'étaient "pas tout à fait résolvable, pourtant semblaient avoir une certaine structure." Or justement Newhouse avait employé le téléobjectif de sa caméra, et les objets n'ont pas résolu comme étant des oiseaux.

Ni Hartmann ni Newhouse ne sont pas des ornithologues. Mais Hartmann est un scientifique, et aurait du projeter le film à quelques ornithologue pour prendre leur avis. Il ne l'a pas fait. Personne ne l'a fait semble-t-il.

Hartmann reconnaît qu'il n'a pas prouvé définitivement que les objets sont des oiseaux. Si le témoignage de Newhouse est inclus dans l'évaluation, comme cela aurait du être le cas, alors ils ne sont pas des oiseaux.

Sources des Informations

Baker, Robert M.L., Jr. Analysis of Photographic Material, Douglas Aircraft Co., 1955.

Menzel, D.H. and Boyd, L.G. The World of Flying Saucers, Garden City, N.Y.: Doubleday, 1963.

Peterson, R.T. A Field Guide to Western Birds, Boston: Houghton-Mifflin.

Fichiers du Project Blue Book

Correspondence: Témoin clé vers l'U.S.A.F., 11 Août 1952.

Interview between A.F. Intelligence Officer and key witness, 10 September 1952.

Ruppelt, E.J. The Report on Unidentified Flying Objects, Garden City, New York: Doubleday; Ace Books.

Une part de mon désaccord avec l'analyse de Hartmann est due au fait que j'ai beaucoup plus de sources de documentation, qui sont énumérées à la fin de ma page principale consacrée aux films de Tremonton.

Hartmann ne peut pas être entièrement blâmé du manque de documentation. Les rapports du Dr. Page dans ses lettres privées aussi bien que la correspondance privée de professeur James E. McDonald n'étaient naturellement pas à sa disposition au moment du rapport Condon.

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Cette page a été mise à jour le 28 mars 2002.