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Les OVNIS dans les magazines:

1952 - PARIS-MATCH fait écho à LIFE MAGAZINE:

Couverture:

Le numéro 161 du 12 au 19 avril 1952 de Paris Match était illustré d'un portrait de l'actrice Rita Hayworth, tandis que l'article de Life qui a motivé celui de Paris Match avait un portrait très sensuel de Marylin Monroe en couverture; cela a fait que le numéro de Life est devenu un "collector" plutôt difficile à localiser, les collectionneurs arrachant souvent la première page dans les exemplaires en bibliothèque.

PARIS MATCH est un magazine français sensationnaliste mais également une référence journalistique. On y trouve pêle-mêle les derniers potins mondains sur les princesses et vedettes les plus populaires et des articles sérieux sur des sujets politiques et scientifiques.

Illustration, page 12:

UNE ANTICIPATION D'APRES "COLLIERS'S"

Au problème des soucoupes volantes correspond celui de l'exploration des mondes inconnus pour lequel se passionne aussi le public américain. Les visites interstellaires seront à l'ordre du jour. C'est ainsi que le magazine Collier's imagine le futur voyage dans la lune.

Page 13:

La dernière enquête américaine sur les soucoupes volantes
permet de poser sérieusement la question

Y A-T-IL DANS NOTRE CIEL DES
VISITEURS D'UN AUTRE MONDE?

Le problème des soucoupes volantes, qui suscita plus de plaisanteries faciles que d'analyses sérieuses, fait une rentrée extrêmement bruyante et troublante à la fois, dans l'actualité mondiale.

L'armée de l'air américaine vient de lancer au peuple américain, du haut de la tribune du grand magazine Life, un solennel appel à la vigilance qui rend un son d'inquiétude insolite. Après des années de scepticisme, il est aujourd'hui certain que l'aviation américaine prend au sérieux les rapports relatifs aux soucoupes volantes et autres objets mystérieux signalés dans le monde entier. L'U.S. Air Force a fait à Life les déclarations suivantes:

"L'Air Force invite tous les citoyens américains à signaler à la plus proche base aérienne les apparitions d'objets aériens inconnus dont ils seraient témoins. Ces renseignements seront communiqués à des experts et feront l'objet d'enquêtes approfondies. L'identité des personnes les ayant fournies ne sera pas dévoilée. Personne ne risquera donc d'être ridiculisé à ce sujet."

"Les savants, les pilotes privés ou des lignes de commerces, les météorologistes, tous observateurs entraînés dont le métier concerne, d'une façon ou d'une autre, le ciel et tout ce qui s'y produit, sont priés de faire savoir au centre de renseignements techniques de l'Air, à Wright-Patterson A.F.B. Dayton, ce qu'ils auront pu observer au sujet d'objets aériens inidentifiés."

"L'Air Force fait savoir que des avions militaires sont alertés pour tenter d'intercepter les objets. Le radar et la photographie sont mis en oeuvre pour essayer d'obtenir des documents. Si l'occasion s'en présente, on devra essayer de récupérer un de ces objets inidentifiés."

La première soucoupe volante a été aperçue le 24 juin 1947. Après cinq ans d'enquêtes, conduites avec un scepticisme agressif, l'armée de l'air américaine capitule donc solennellement. Elle reconnait l'existence d'un grand mystère. Exceptionnellement elle a consenti à ouvrir ses dossiers les plus secrets aux enquêteurs de Life. Les conclusions scientifiques qu'on peut en tirer paraîtront fantastiques aux profanes. Mais les savants ne reculent pas devant la plus extraordinaire des explications:

"Nous avons des visiteurs d'un autre monde."

[Deux des quatre photographies des lumières de Lubbock:]

LA REALITE D'APRES LIFE

Ces deux photographies constituent la pièce maîtresse du dossier "soucoupes". Elles ont été prises le 30 août dernier, dans la nuit, par un étudiant de 18 ans, Carl Hart, au-dessus de la ville de Lubbock (Texas) avec une caméra [appareil photo] de 35 millimètres. Les "soucoupes" lumineuses, groupées en formation, volant à une vitesse terrifiante.

Voir pages suivantes

Page 14:

DES VISITEURS D'UN AUTRE MONDE

Deux faits semblent acquis:

L'HISTOIRE des soucoupes volantes, une histoire surtout américaine, jusqu'à maintenant, illustre le dicton (qui a servi de titre au célèbre romain de James Cain); "Le facteur sonne toujours deux fois." Avant les recherches qui viennent d'aboutir aux révélations diffusées par Life, une première fois le monde savant des Etats-Unis s'était occupé de phénomènes célestes mystérieux.

Par un chaud après-midi d'été, le 24 juin 1947, le pilote Kenneth Arnold [homme d'affaires et pilote privé] ramenait son appareil à sa base près de Washington [l'état de Washington et non la capitale] après un vol d'entraînement [de recherche d'un avion accidenté]. Soudain, en vue du cratère neigeux du mont Rainier, dont les pentes sont devenues un lieu de plaisance connu dans tous les Etats-Unis et baptisées du nom poétique de "paradise valley", le pilote découvrit avec incrédulité d'abord, avec stupeur ensuite, neuf "choses" qui ressemblaient à des "soucoupes" [qui rebondissaient dans l'air comme des soucoupes sur l'eau] venant de sa gauche à environ 30 kilomètres et se dirigeant en vol de canard vers le mont. Leur vitesse, estima Arnold, était d'environ 1.800 kmh. Les "choses" passèrent entre les pics qui entourent le mont Rainier et disparurent dans le lointain.

Il raconta son aventure dans le journal local. Toute la presse des Etats-Unis, puis celle des autres pays, lui firent un sort. En quelques jours, le monde entier connaissait l'expression inédite de "soucoupe volante". Par un phénomène classique, dans les mois qui suivirent, les commissariats de police, les observatoires et les bases aériennes recevaient des centaines de "témoignages" sur les fameuses soucoupes. On se demande aujourd'hui, non sans regrets, si parmi tous ces témoignages dont la plupart relevaient évidemment de l'hallucination collective et furent traités comme tels, c'est à dire mis au panier, il ne s'en trouvait pas un ou plusieurs qui, aujourd'hui, pourraient guider les savants.

Des faits nouveaux obligent l'Amérique
à rouvrir le dossier

DIX mois après la surprenante aventure du pilote Kenneth Arnold, une nouvelle manifestation spectaculaire, dramatique cette fois des soucoupes [d'un ballon Skyhook]: trois appareils de la base de Fort Knox volaient un matin de janvier dans le ciel pur et glacé du Kentucky. Presque en même temps, leurs trois pilotes découvrirent en face d'eux un étrange objet ressemblant à un cornet d'ice cream rouge au sommet. L'un des "F.51" [F-51] piloté par le capitaine Thomas F. Mantell, fonça sur l'objet qui se mit à prendre de l'altitude. Les deux autres pilotes assistèrent, le souffle coupé, à la poursuite infernale. En quelques secondes [plusieurs minutes] l'appareil piloté par leur camarade disparut [hors de vue ]dans le ciel. Ils guettèrent son retour et partirent à sa recherche. En vain. A court de carburant, ils regagnèrent leur base. On n'eut aucune nouvelle du capitaine Mantell [sans connaissance] jusqu'au soir quand son corps fut retrouvé au milieu des débris de son appareil dont les éclats avaient volé jusqu'à 800 mètres alentour.

C'est sur ce drame que se termine le premier chapitre de l'affaire des soucoupes. Le monde l'a suivie avec passion, scepticisme ou ironie. Avant que les chansonniers ne s'en emparent, le ministre de la Défense, Eric Johnson, puis le président Truman lui-même, s'étaient intéressés à elles - l'un et l'autre pour affirmer solennellement que les soucoupes volantes n'étaient pas une arme secrète américaine. Là-dessus, les hautes personnalités de l'aviation des Etats-Unis déclaraient l'incident clos en classant le dossier sur un rayon déjà chargé de "fiction scientifique", c'est-à-dire de l'imagination scientifique à la Wells. On était en décembre 1949.

Depuis lors, plus rien d'officiel n'est apparu dans la presse concernant les mystérieux phénomènes célestes. C'est seulement jeudi dernier que, alertés par de pleines pages de publicité dans les quotidiens, le public américain a appris par Life qu'un centre d'investigation consacré au problème des "objets aériens non identifiés" existait à la base militaire de Wright Patterson, Dayton (Ohio), et que l'aviation américaine rouvrait solennellement le dossier hâtivement fermé en 1949. Car les rapports sur les soucoupes volantes continuent à affluer au rythme d'un par jour.

Ce qui frappe dans les observations nouvelles - et jusqu'ici tenues secrètes - qui ont forcé les milieux officiels à revenir sur leur position, c'est que les plus saisissantes sont aussi les moins discutables.

L'une des plus troublantes apparitions récentes des soucoupes a eu pour témoin des hommes de science dont il est impossible de suspecter la bonne foi et qui sont habitués à la rigueur et à la précision. Dans la soirée du 25 août dernier, le docteur Robinson, professeur de géologie au collège du Texas, bavardait sur la terrasse de sa maison de Lubbock avec deux de ses amis, le docteur Oberg, professeur de chimie, et le professeur Ducker, un spécialiste des questions pétrolières. Soudain, le docteur Robinson aperçut dans le ciel, qui était extrêmement clair, quelque chose qui l'intrigua. Il poussa une exclamation et se leva. Ses deux amis suivirent son regard: d'un bout à l'autre de l'horizon, à une vitesse incroyable, mais sans le moindre bruit, une formation de points lumineux parcourait le ciel. Le phénomène ne dura que quelques secondes. Les trois savants confrontant leurs impressions ont décrit cette formation comme une vingtaine de points lumineux disposés en V comme un vol de canards. Pendant qu'ils discutaient avec animation, une seconde formation d'objets lumineux traversa le ciel. Par la suite, entre les mois d'août et de novembre, le professeur Ducker observa douze vols semblables. Dans la région, des centaines de personnes furent témoins de ces faits étonnants. Il fut aisément prouvé qu'il ne pouvait s'agir d'avions à réaction. Les enquêteurs ont établi que lorsque ces phénomènes furent constatés, aucun avion de l'U.S. Air Force ne survolait la région. Ces vols mystérieux ont pu être filmés [photographiés]. Un jeune amateur de dix-huit ans, l'étudiant Carl Hart, réussit à les enregistrer le 30 août avec une caméra [appareil photo] de 35 millimètres. Cinq [quatre] images représentant dix-huit à vingt objets lumineux plus brillants que la planète Vénus, ont été impressionnées sur son film. Ces documents extraordinaires (voir page précédente) ont été examinés attentivement par les services techniques de l'U.S. Air Force qui ont été obligés de convenir qu'aucun trucage n'était possible.

D'autres phénomènes étranges ont été personnellement constatés par un astronome de réputation mondiale, Clyde W. Tombaugh. L'un de ses titres de gloire est d'avoir découvert la planète Pluton. Personne ne peut mettre en doute le témoignage d'un aussi grand savant. [...]

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Cette page a été mise à jour le 4 mars 2004.