Un lecteur de ce site a écrit le récit suivant le 17 septembre 2002, relatif à la vague d'OVNI qui a eu lieu au-dessus de la Belgique particulièrement en 1989-1990.
Note: je publie ce texte pour information; le fait que je le publie n'implique ni que je sois en accord, ni que je sois en désaccord avec tout ou partie des idées qu'il contient.
17 septembre 2002.
J'habite la région de Verviers, le centre géographique de cette vague, je confirme les milliers de témoins. Plusieurs personnes de ma connaissance ont vu ces triangles, parfois de très près (juste au dessus des maisons).
Pour ceux qui s'intéressaient au phénomène, l'ambiance était exceptionnelle. Je me rappelle être allé sur le plateau des Hautes Fagnes à la suite de l'appel d'une radio locale. Je suis malheureusement arrivé trop tard pour le spectacle; mais il y avait là plus d'une centaine de personnes et l'excitation était indescriptible: 2 engins avaient tourné une bonne demi-heure au dessus du lac de la Gilleppe. Le tout s'était terminé par l'apparition-disparition d'une énorme sphère orange. Ce cas est relaté dans le premier livre de la Sobeps sur la vague.
Ce qui m'a étonné pendant toute cette période, c'est la différence de réaction dans la population. A peu près tout le monde connaissait quelqu'un qui avait été témoin du phénomène. On baignait en plein mystère et la presse ne disait pas grand chose.
Certaines personnes étaient curieuses, d'autres s'en foutaient; mais il y avait assez bien de gens qui avaient manifestement peur. Ils se jetaient sur le moindre article de journal qui dédramatisait l'affaire pour pouvoir enfin rire des gogos qui croyaient aux "petits hommes verts."
Ces gens avaient vraiment la trouille et aggressaient verbalement tout ceux qui se posaient des questions. Les debunkers étaient nombreux, ce n'était pas l'armée belge ni la CIA, c'était monsieur tout le monde. Je me rappelle que des scouts avaient fait un feu d'artifice et s'étaient déguisés en martiens, un journal en avait fait un article, quel soulagement, tout était expliqué.
Il est difficile de dresser un portrait type de ce genre de paniqueurs; mais s'ils ont une formation scientifique, ils se croient automatiquement obligés de protéger la pensée humaine de toute dérive inquiétante.
C'est dans cette optique là qu'on peut comprendre les réactions de Marc Hallet et quelques scientifiques de l'Université de Liège [voir l'article sur ce site: l'anti vague belge].