ALSACAT-1995-11-05-RIXHEIM-1
Assurant que le 5 novembre 1990, il y avait eu une vague d'OVNI sur la France, l'ufologue Franck Marie avait noté un témoignage par lettre du 8 novembre 1990, qui aurait eu deux témoins d'une observation à "Mulhouse", "rue du Chardonnet", le 5 novembre 1990 à 19:05.
Dans la lettre, un témoin rapporte qu'en s'apprêtant à fermer les volets de sa chambre, alors qu'il faisait nuit, son regard a été attiré vers le ciel où il ou elle a vu une traînée lumineuse qui se déplaçait à petite vitesse, sur une trajectoire précise, horizontale.
Regardant plus attentivement il ou elle a vu deux points lumineux, "un à droite, un à gauche" qui faisaient penser à des étoiles, mais qui se déplaçaient à la même vitesse constante que la traînée de lumière.
Le récit est illustré de ce dessin:
Franck MArie ajoute que le témoin a rêvé "d'ovni" durant la nuit et en avait parlé à table 10 mintes avant l'observation.
Il s'agissait là, évidemment, d'une des nombreuses observations de ce qui n'était en rien un "OVNI", mais des débris incandescents de la fusée russe Proton qui ont traversé les cieux de France du Sud-Ouest au Nord Est ce jour-là et à ce moment-là.
Date: | 5 novembre 1990 |
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Heure: | 19:05 |
Durée: | ? |
Date du premier rapport connu: | 8 novembre 1990 |
Délai de rapport: | 3 jours. |
Département: | Haut-Rhin |
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Commune: | Rixheim |
Lieu: | Depuis derrière la fenêtre rue des Chardonnerets à Rixheim, OVNI dans le ciel. |
Latitude: | 47.747 |
Longitude: | 7.396 |
Rayon d'incertitude: | 100 m |
Nombre de témoins allégués: | 2 |
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Nombre de témoins connus: | 1 |
Nombre de témoins nommés: | ? |
Ages des témoins: | ? |
Types de témoins: | ? |
Témoignage apporté via: | Lettre. |
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Type de lieu: | ? |
Conditions d'éclairage: | Nuit |
OVNI observé: | Oui |
Arrivée OVNI observée: | ? |
Départ OVNI observé: | ? |
Entité(s): | Non |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Oui. |
Dessins approuvé par témoins: | Oui. |
Sentiments des témoins: | ? |
Interprétations des témoins: | ? |
Hynek: | LN |
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ALSACAT: | Rentrée de débris spatiaux. |
[Ref. fme1:] FRANCK MARIE:
47°4545n -7°21e 2 témoins (Lettre du 08/11/90)
"Alors que je m'apprêtais à fermer les volets de ma chambre vers 19h05 (il faisait nuit), mon regard fut attiré vers le ciel où je vis une traînée lumineuse qui se déplaçait à petite vitesse... sur une trajectoire précise, horizontale. Je regardais plus attentivement et vis 2 points lumineux (un à droite, un à gauche) qui me faisaient penser à des étoiles, mais qui se déplaçaient à la même vitesse constante que la traînée de lumière..."
Le récit est illustré de ce dessin:
[Ref. rai1:] ROBERT ALESSANDRI:
FICHIER OBSERVATIONS 5 NOVEMBRE 1990
Référence;Lieu;Latitude;Longitude
Heure;Durée (sec);Cap;Passage au plus près
Hauteur angulaire;Dimension(m/km);Distance rentrée atmosphérique (origine/passage au plus près)
Description
Remarques
________________________________________
68D;MULHOUSE; 47.75;-7.35
19H05+-;;E;N
80;; 935/-93
Boule avec traînée lumineuse encadrée de 2 petites lumières
Le 5 novembre 1990, une ou deux minutes après 19:00, se déroule un phénomène tout à fait trivial, expliqué, dépourvu de toute caractéristique d'étrangeté réelle, mais qui suscitera dans une partie de l'ufologie française un véritable délire ovniesque.
Les observations commencent avec une désintégration au-dessus du golfe de Gascogne en France, résultant fragments en combustion vus de loin, généralement et au fur et à mesure de leurs approche, comme un ensemble de trois lumières principales, d'où l'appellation "triangle", de grande dimension angulaire, et suivi de traînées de fumées et flammèches.
Une fois au-dessus du territoire, la chose est vue sous divers angles et à diverses distances par des gens au sol, ce qui donne une gamme de descriptions assez diverses.
La chose traverse la France suivant une ligne à peu près Bordeaux - Strasbourg, en silence, en ligne droite, sans aucune manoeuvre, et en deux à trois minutes, passant Strasbourg à 19:06.
Des observations seront également faire dans le Sud de l'Angleterre, à Londres, en Allemagne, Tchécoslovaquie, Pologne, mais pas au-delà.
Dans la soirée, plusieurs brigades de Gendarmerie contactent le Centre Nationale d'Etudes Spatiales pour signaler ce que des gens leur ont rapporté. Aux brigades d'Angers et de Tulle, des gendarmes ont pu voir le spectacle eux-mêmes. Dans la soirée, le service de presse des armées, le SIRPA, confirme que des pilotes militaires avaient vu quelque chose sans arriver à l'identifier formellement. Près de Paris, aux aéroports d'Orly et de Roissy, le phénomène lumineux est vu depuis les tours de contrôle. Des centaines, voire des milliers de civils rapporteront leurs observations à la gendarmerie, à la presse et aux autres medias.
On parlera à la radio, à la télévision, dans les journaux, d'OVNI, puis de météore, puis enfin la bonne explication sera trouvée, grâce à une information donnée par la NASA: il s'agissait de l'entrée dans l'atmosphère de restes d'une fusée russe Proton lancée depuis le centre spatial de Baïkonour, pour mettre en orbite un satellite Gorizont 21. Les calculs avaient prévu la retombée de débris de la fusée, à sa 36e orbite, traversant la France du Sud-Ouest au Nord-Est le 5 novembre 1990 vers 19:00. Le SEPRA, alors service officiel en charge de ces questions, a fourni cette explications aux agences de presse le 9 novembre 1990.
Dès le 5 novembre 1990, un amateur versé en calculs de trajectoires des satellites et retombées de débris spatial, Pierre Neirinck, avait vu lui-même, et identifié également, indépendamment de la NASA, qu'il s'agissait de débris de la fusée Proton.
Tout ufologue sensé aurait dû dès le début, vu les descriptions, et au moins par la suite, comprendre correctement l'affaire, mais certains n'y voudront rien entendre et parleront de "vague d'OVNIS", de "400 OVNIS", voire de "milliers d'OVNIS", ajoutant souvent à ces observations d'autres, plus ou moins concomitantes, qui n'avaient pas cette explication. Ceci fait que des observations de cette réentrée sont présentées comme des observations d'OVNIS dans la littérature ufologique, et cela comprend des observations faites en Alsace.
Pour ce cas, bien qu'il soit fort peu documenté, tout coïncide avec la rentrée des débris de la fusée russe. Je note qu'il n'y a aucune "rue des Chardonnets" à Mulhouse, et qu'il s'agit sans doute de la rue des Chardonnerets à Rixheim, banlieue de Mulhouse.
Rentrée de débris spatiaux.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
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Editeur: | Patrick Gross |
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0.1 | Patrick Gross | 30 mai 2015 | Création, [fme1], [rai1]. |
1.0 | Patrick Gross | 30 mai 2015 | Première publication. |