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ACUFO:

ACUFO est un catalogue à visée exhaustive des cas de rencontres entre aéronefs et OVNIS, qu'elles soient «expliquées» ou «inexpliquées».

Le catalogue ACUFO donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier.

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Le Mans, France, au début de l'été 1941:

Numéro de cas:

ACUFO-1941-06-00-LEMANS-1

Résumé:

En 1973, sous le pseudonyme «Patrice Gaston», un auteur français publiait son livre «Disparitions mystérieuses - Le cosmos nous observe», dans lequel il rapportait le récit qui suit, indiquant qu'il provenait de la «revue scientifique la Nature» - il ne précisait ni la date de parution ni le numéro.

Un témoin y aurait déclaré, apparemment sous forme de courrier à cette revue, qu'au début de l'été 1941, la Luftwaffe occupait l'ancien aérodrome du Mans, France, au Circuit de la Sarthe, et y entretenait plusieurs groupes d'avions de chasse Messerschmitt 109. Les pilotes allemands y étaient en état d'alerte permanente et, plusieurs fois, le témoin avait observé d'assez près des envolées en groupes des Messerschmitt en plein jour.

Le témoin est cité:

«Il faisait un temps magnifique, un dimanche autant que je me souvienne, et vers 13 heures, le ciel très dégagé ne contenait que quelques gros cumulus, nuages d'ailleurs très écartés les uns des autres. Vers 13 heures, toute la ville entendit le vacarme des avions s'envolant en hâte et je pus voir que la cause de l'alerte semblait être dans un des gros cumulus qui, à ce moment, survolait très lentement le terrain d'aviation. On pouvait voir les Messerschmitt tournoyer comme affolés autour du nuage, piquer dedans à toute vitesse, en ressortir en chandelle ou de travers, et recommencer leurs manœuvres, spectacle véritablement très joli, mais qui devait être terriblement dangereux pour les pilotes. S'agissait-il d'un exercice ordonné par le commandant du camp ou d'une alerte? Je ne l'ai jamais su, mais il était curieux d'observer les airs terrifiés des soldats et officiers allemands casernés en ville, qui suivaient le spectacle des fenêtres des maisons.»

«Je pus alors observer que le nuage qui, à son arrivée, semblait avoir sa base vers 300 mètres et culminer vers 1000 mètres, se mit à bourgeonner et, quand il s'écarta de l'aérodrome pour s'éloigner de la ville, il avait pris la forme d'une pyramide très haute, à contours parfaitement nets et brillamment éclairés par le soleil ; sa pointe très aiguë devait se trouver probablement vers 3000 mètres, d'après une hauteur visible sur l'horizon et sa place probable sur le terrain. Mon point d'observation était à 4 kilomètres du terrain d'aviation et le nuage était environ à 5 kilomètres quand j'observais son sommet.»

Données:

Données temporelles:

Date: Début de l'été 1941
Heure: 13:00
Durée: ?
Date du premier rapport connu: 1973
Délai de rapport: Années, 3 décennies.

Données géographiques:

Pays: France
Département/état: Sarthe
Commune ou lieu: Le Mans

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: Nombreux.
Nombre de témoins connus: 1
Nombre de témoins nommés: 0

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Livre sur mystèRes, ou lettre à magazine de vulgarisation scientifique.
Conditions d'éclairage: Jour, excellente météo, nuages épars.
OVNI observé: Oui.
Arrivée OVNI observée: ?
Départ OVNI observé: ?
Actions OVNI: S'éloigne.
Actions témoins: Interception snas effets.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: Etonnés.
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Senseurs: [X] Visuel: Nombreux.
[ ] Radar aéronef: N/A.
[ ] Radar sol directionnel: N/A.
[ ] Radar sol altitude: N/A.
[ ] Photo:
[ ] Film/vidéo:
[ ] Effets EM:
[ ] Pannes:
[ ] Dégâts:
Hynek: DD
Armé / non armé: Armé, un canon MG 151 de 20 mm et deux mitrailleuses MG 131 de 12,7 mm.
Fiabilité 1-3: 1
Etrangeté 1-3: 3
ACUFO: Crédibilité inconnue.

Sources:

[Ref. pgn1:] PATRICE GASTON:

Dans la revue scientifique la Nature, on relate une observation qui n'est pas sans rapports avec le nuage de Gallipoli [1] bien que, dans la forme, il y ait des différences notables...

«C'était au Mans, au début de l'été 1941, déclare le témoin.

La Luftwaffe avait occupé l'ancien aérodrome du Mans, au Circuit de la Sarthe, et entretenait plusieurs groupes de Messerschmitt 109, pas très rapides, mais excessivement maniables. Les pilotes allemands étaient en état d'alerte permanente et, plusieurs fois, j'ai observé d'assez près à des envolées en groupes des Messerschmitt en plein jour.»

«Il faisait un temps magnifique, un dimanche autant que je me souvienne, et vers 13 heures, le ciel très dégagé ne contenait que quelques gros cumulus, nuages d'ailleurs très écartés les uns des autres. Vers 13 heures, toute la ville entendit le vacarme des avions s'envolant en hâte et je pus voir que la cause de l'alerte semblait être dans un des gros cumulus qui, à ce moment, survolait très lentement le terrain d'aviation. On pouvait voir les Messerschmitt tournoyer comme affolés autour du nuage, piquer dedans à toute vitesse, en ressortir en chandelle ou de travers, et recommencer leurs manœuvres, spectacle véritablement très joli, mais qui devait être terriblement dangereux pour les pilotes. S'agissait-il d'un exercice ordonné par le commandant du camp ou d'une alerte? Je ne l'ai jamais su, mais il était curieux d'observer les airs terrifiés des soldats et officiers allemands casernés en ville, qui suivaient le spectacle des fenêtres des maisons.»

«Je pus alors observer que le nuage qui, à son arrivée, semblait avoir sa base vers 300 mètres et culminer vers 1000 mètres, se mit à bourgeonner et, quand il s'écarta de l'aérodrome pour s'éloigner de la ville, il avait pris la forme d'une pyramide très haute, à contours parfaitement nets et brillamment éclairés par le soleil ; sa pointe très aiguë devait se trouver probablement vers 3000 mètres, d'après une hauteur visible sur l'horizon et sa place probable sur le terrain. Mon point d'observation était à 4 kilomètres du terrain d'aviation et le nuage était environ à 5 kilomètres quand j'observais son sommet.»

Que conclure d'une telle observation, sinon que le comportement des Messerschmitt aurait été absurde si le nuage, par nature, ne présentait aucun danger. Enfin, les airs terrifiés des officiers à leurs fenêtres n'auraient eu aucun sens s'il s'était simplement agi d'un exercice.

«Quelque chose » dans le ciel, de colossal, environné d'une brume nuageuse, attira sur lui l'attention des aviateurs qui s'empressèrent d'aller voir de quoi il retournait, au risque de se rompre le cou dans des acrobaties périlleuses. Ils pénétrèrent à l'intérieur du nuage, mais superficiellement puisqu'ils en ressortirent aussitôt en chandelle ou de travers, comme s'ils avaient voulu éviter un objet solide, une collision...

[1] Note: légende urbaine, fausse, selon laquelle un bataillon du Royal Norfolk Regiment britannique aurait mystérieusement disparu dans un nuage durant la campagne des Dardanelles en août 1915.

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

1941

Début de l'été

Un Dimanche 1941 13 h C'était au Mans (France), au début de l'été 1941. La Luftwaffe avait occupé l'ancien aérodrome du Mans, au Circuit de la Sarthe, et entretenait plusieurs groupes de Messerschmitt 109, pas très rapides, mais excessivement maniables. Les pilotes allemands étaient en état d'alerte permanente et, plusieurs fois, j'ai observé d'assez près à des envolées en groupes des Messerschmitt en plein jour. Il faisait un temps magnifique, un dimanche autant que je me souvienne, et vers 13 h, le ciel très dégagé ne contenait que quelques gros cumulus, nuages d'ailleurs très écartés les uns des autres. Vers 13 h, toute la ville entendit le vacarme des avions s'envolant en hâte et je pus voir que la cause de l'alerte semblait être dans un des gros cumulus qui, à ce moment, survolait très lentement le terrain d'aviation. On pouvait voir les Messerschmitt tournoyer comme affolés autour du nuage, piquer dedans à toute vitesse, en ressortir en chandelle ou de travers, et recommencer leurs manœuvres, spectacle véritablement très joli, mais qui devait être terriblement dangereux pour les pilotes. S'agissait-il d'un exercice ordonné par le commandant du camp ou d'une alerte? Je ne l'ai jamais su, mais il était curieux d'observer les airs terrifiés des soldats et officiers allemands casernés en ville, qui suivaient le spectacle des fenêtres des maisons. Je pus alors observer que le nuage qui, à son arrivée, semblait avoir sa base vers 300 m et culminer vers 1000 m, se mit à bourgeonner et, quand il s'écarta de l'aérodrome pour s'éloigner de la ville, il avait pris la forme d'une pyramide très haute, à coutours parfaitement nets et brillamment éclairés par le soleil ; sa pointe très aiguë devait se trouver probablement vers 3000 m, d'après une hauteur visible sur l'horizon et sa place probable sur le terrain. Mon point d'observation était à 4 km du terrain d'aviation et le nuage était environ à 5 km quand j'observais son sommet.

La source est notée: «Revue scientifique La Nature».

Informations aéronef(s):

Le Messerschmitt Bf 109 (photo ci-dessous) était un avion de chasse monomoteur monoplace allemand qui équipait la Luftwaffe en 1941. Il a été produit à plus de plus de 33.000 exemplaires.

Carte.

Il était armé d'un canon MG 151 de 20 mm et de deux mitrailleuses MG 131 de 12.7 mm.

Discussion:

Carte.

La Nature était une revue de vulgarisation scientifique française fondée en 1873 par Gaston Tissandier (1843-1899). En 1972, elle a été absorbée par La Recherche.

«Patrice Gaston» ayant pris soin de ne pas donner le numéro ou la date de parution, je n'ai que peu de chance de trouver le bon numéro et vérifier que cette histoire y soit bien parue. Je note tout de même qu'elle semble être une histoire du type «courrier des lecteurs», et que ce magazine avait bien une ribrique à cette fin, titrée «boîte aux lettres».

Il y avait bien un terrain d'aviation au Mans près du circuit des «24 heures du Mans», utilisé par les allemands en 1941, et se trouvant à quelques kilomètres au sud du centre-ville du Mans.

En l'état, rien de me permet de savoir si cette histoire est inventée ou non. Des doutes sont permis au vu du nombre de témoins potentiels en rgard avec l'unicité du témoignage.

Evaluation:

Crédibilité inconnue.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 31 juillet 2024 Création, [pgn1], [jbu1].
1.0 Patrick Gross 31 juillet 2024 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 31 juillet 2024.