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La vague française de 1954:

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Octobre 1954, Pouzergues, Tarn-et-Garonne:

Référence pour ce cas: Oct-54-Pouzergues. Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Dans son livre ufologique de 1963, l'écrivain Louis Couturier, alias "Michel Carrouges", décrivait les mystifications de deux journalistes de l'hebdomadaire Samedi-Soir, partis en voiture depuis Paris, se rendant dans le Midi munis d'accessoires tels que costumes de scaphandriers, feux de Bengale et divers produits d'artificiers, pour jouer aux Martiens.

Parmi les lieux où ils avaient opéré, il y aurait eu Pouzergues, dans le Tarn-et-Garonne, où ils auraient mis en scène un atterrissage de Martiens, entre les 5 et 9 octobre 1954 compte tenu de leur parcours.

Cela ne semble avoir eu aucun succès puisque je ne trouve aucune trace du moindre témoignage correspondant.

Rapports:

[Ref. mc1:] MICHEL CARROUGES:

Michel Carrouges raconte les mystifications de deux journalistes de Samedi-Soir, selon leur articles dans ce journal du 21 au 27 octobre 1954: ces journalistes sont partis en voiture depuis Paris, et se sont rendu dans le Midi, dans les régions de Cahors, Montauban et Toulouse, munis d'accessoires tels que costumes de scaphandriers, feux de Bengale et divers produits d'artificiers, pour jouer aux Martiens.

Les journalistes ont conclu que les témoignages sur les soucoupes volantes sont des stupidités et spécialement les témoignages du 13 octobre 1954 dont l'un "M. Ott à Toulouse" [Sic, Mulhouse!], l'autre M. Carcenac à Graulhet, dans le Tarn, ainsi que celui de M. Mitto le 9 octobre dans le Tarn, mais sans le nommer.

Carrouges regrette que ce qui aurait pu être une expérience intéressantes sur la psychologie de la perception ait tourné à la plaisanterie, et que la routes qu'ils ont suivi n'ait été donnée que très partiellement, les journalistes n'ayant précisé aucune date. Il précise également qu'ils n'ont donné en fait aucune preuve de leur passage effectif dans les localités en question et, qu'à la limite, on serait même en droit de se demander si le reportage n'a pas été fabriqué de toutes pièces.

Il note tout de même qu'il y a dans les articles des photos de témoins dont la bonne foi a été surprise par les journalistes et qu'il paraît difficile qu'elles aient été inventées; que l'on peut donc admettre que ces journalistes ont effectivement opéré une tournée de mystifications, mais que son ampleur, les lieux précis et les heures exactes sont tellement lacunaires qu'on ne peut pas le savoir avec certitude.

Michel Carrouges reconstitue qu'ils ont dû suivre la route de Brive, Cahors, Montauban, Toulouse, en arrêtant leur voiture, prenant leur déguisement et tirant de temps à autre quelques fusées nullement interplanétaires, aux endroits suivants: Pouzergues (au sud de Cahors), Varreye (sur la route de Montpezat de Quercy), Montalzet (sur la nationale 20), Saint-Gomhiez (entre Fronton et Bouloc, sur la départementale 4), de là, ou aux environs, ils ont fait un crochet vers Graulhet, puis pont revenus à l'entrée de Toulouse, du côté de l'aérodrome de Blagnac, et que donc tout témoignage sur cet itinéraire, et à ce moment-là, est suspect d'être illusoire.

Parmi les cas attribuables à ces journalistes farceurs, Carrouges signale celui de Mr. Carcenac, près de Graulhet, dans le Tarn, du 13 octobre, vers 16:30, alors que ces journalistes circulaient dans ces lieux selon leurs dires, et y auraient lâché quelques fusées.

Il a été évidemment remarqué à quel point les détails indiqués par le témoin faisaient penser à un effet de feu d'artifice, avec ce "disque flexible et mou" qui ondule et disperse en tous sens des filaments qui tombent à terre, tandis qu'un petit "disque" brillant continue ou paraît continuer sa trajectoire. Mr. Carcenac était d'autre part loin, puisqu'il a regardé cela aux jumelles.

[Ref. ca1:] FRANCOIS CARADEC ET NOEL ARNAUD:

Les auteurs citent Graulhet comme l'un des lieux où les journalistes de Samedi Soir avaient mystifié des gens en mettant en scène une fausse soucoupe volante et posant en faux Martien. Ils indiquent que cela est signalé par Michel Carrouges.

[Ref. fr1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

A NOTER. A cette époque, deux journalistes de "Samedi-Soir", partis de Paris, se rendirent dans la région de Cahors, Montauban et Toulouse. Ils étaient munis d'accessoires tels que costumes de scaphandriers, feux de bengale et divers produits artificiers pour jouer aux "extra-terrestres". Mais il ne semble pas que les journalistes de "Samedi-soir" aient poussé leur randonnée sur la N631.

Par contre, leur route, citée dans le livre de Michel Carrouges: Les apparitions de Martiens p. 164, passe bien à Briatexte. En effet, il semble qu'après avoir suivi la route de Brive, Cahors, Montauban, Toulouse, ils aient joué à l'atterrissage aux endroits suivants: Pouzergues (au sud de Cahors), Varreye (sur la route de Montpezat du Quercy), Montalzet (sur la N20), Saint-Gombiez (entre Fronton et Bouloc, sur la D4), de là, ou aux environs, ils ont fait un crochet par Graulhet, puis retour vers Toulouse en empruntant la N631 et passant par Briatexte.

Mais l'observation de Briatexte se situe bien le 9 octobre (Dauphiné Libéré du 12 octobre 1954).

Les journalistes, MM. Michel Agnellet et Pierre Laforet, après avoir lancé quelques fusées dans la région de Graulhet le 13, à 16 h 30, mirent le cap vers Toulouse. A l'orée de la ville, et à proximité de l'aérodrome de Blagnac, sur un terrain de sport, ils recommencèrent leur manège: fusée éclairantes, promenade à la lueur de torches, etc. Les victimes de ce canular furent MM. Olivier et Pérano de Toulouse Bourrasole, il était 19 h 35. (Cas Vallée, n° 249.)

Vers Graulhet à 16 h 30, M. Carcenac, mégissier dans cette ville, vit une des fusées lancée par les journalistes de "Samedi-Soir", de nombreux témoins purent récupérer des filaments argentés qui se sublimaient au contact de la chaleur. Ces fragments de matière lurent analysés par un chimiste de Graulhet. Ils seront comparés aux "fils de la vierge"si souvent observés ou récupérés aux passages d'OVNI.

Voir l'observation de Gaillac le 27 octobre 1952 et Oloron le 17 octobre de la même année, Saint-Père-de-Retz le 20 septembre 1954, Méral le 14 octobre et Vienne le 18.

"Les Fils de la Vierge" LDLN N° 99 pages supplémentaires. Donc dans le cas de Graulhet, il ne s’agissait que de déchets de fusée d’artifice.

Explications:

Canular des journalistes de Samedi-Soir.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Pouzergues, Tarn-et-Garonne, Samedi-Soir, Agnellet, Laforet

Sources:

[---] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
1.0 Patrick Gross 26 juillet 2019 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 26 juillet 2019.