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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Bourgogne Républicaine, de Dijon, France, pages 1 et 10, le 13 septembre 1954.

Voir le dossier du cas.

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Vus de près par un habitant

DEUX PETITS ETRES CASQUES
ONT DISPARU
A BORD D'UN MYSTERIEUX ENGIN

Lille, 12 (A.C.P.). -- Une nouvelle soucoupe volante serait descendue du ciel et se serait posée, dans la nuit de vendredi à samedi, sur le territoire de Quarouble, près de Valenciennes, à proximité du passage à niveau 29, sur la voie de chemin de fer exploitée par les Houillères.

M. Marius Dewilde, 34 ans, prétend avoir vu l'engin à moins de six mètres. Mieux, deux des occupants de la soucoupe, surpris alors qu'ils étaient descendus à terre, l'ont frôlé, dit-il, dans leur course pour rejoindre l'appareil, lequel, comme d'habitude, n'a laissé aucune trace.

Il était 22 h. 30, a conté M. Dewilde, mon épouse était couchée, je lisais au coin du feu, lorsque mon

Suite page 10, sous le titre
SOUCOUPE

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SOUCOUPE

attention fut attirée par les aboiements de mon chien. La bête "hurlait à la mort". Croyant à la présence de rodeurs dans ma basse cour, je suis sorti, muni d'une lampe de poche.

"A moins de six mètres de la porte de mon habitation, j'aperçus une masse sombre. D'abord j'ai cru qu'il s'agissait d'un chariot de récoltes. Mon chien est alors arrivé vers moi en rampant, et, à ce moment, j'ai regardé vers un petit sentier débouchant dans ma pâture. J'ai vu deux hommes, petits, et qui couraient vers le passage à niveau. Et de suite j'ai pensé à des contrebandiers ployant sous leur charge. Ceux-ci empruntent parfois ce chemin; mais les deux êtres pressés m'ont presque frôlé.

"J'ai braqué le rayon de la lampe. Le rayon s'est reflété sur la tête de l'un d'eux comme sur du verre. Cette tête m'a d'ailleurs parue assez grosse, mais je n'ai pas eu le temps de détailler. Au moment même, la porte de l'engin s'est ouverte. Une vive lumière m'a ébloui comme le ferait un éclair de magnésium. Aveugle et paralysé par la peur, j'ai vu la porte se refermer, l'appareil osciller légèrement, s'élever à une dizaine de mètres, puis filer comme un éclair dans la direction d'Anzin, c'est-à-dire vers l'ouest."

M. Dewilde, invité à décrire la soucoupe, a encore indiqué qu'elle était de forme ronde, peut-être conique.

Selon ses indications, on a estimé qu'elle pouvait mesurer environ trois mètres de haut et six mètres de diamètre. Lors de son ascension, elle laissa échapper un peu de fumée, et rougit jusqu'à ressembler à une boule de feu.

Lorsqu'il eut repris ses esprits, M. Dewilde alla réveiller sa femme, un voisin, et courut à la gendarmerie, puis au commissariat d'Onnaing, où il arriva vers minuit. Le commissaire Gouchet trouva devant lui un homme tremblant de tous ses membres, souffrant de contractions intestinales qui excluaient de toute évidence l'hypothèse de la comédie.

M. Dewilde avait eu peur, il le dit, peur des petits êtres trapus et casqués, peur aussi de l'éclair qui se produisit au moment où ils ouvrirent la porte de la soucoupe.

Dans son quartier, M. Dewilde à la réputation d'un homme sobre et plein de bon sens.

Hier, la police de l'air est venue inspecter les lieux, mais aucune trace n'a été relevée. On a seulement observé qu'un morceau de ballast avait été fraîchement déchaussé. Dans le sentier emprunté par les petits hommes, aucune empreinte ne subsiste. Il est vrai que la terre, dure en cet endroit, est continuellement foulée.

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Cette page a été mise à jour le 13 janvier 2021.