L'article ci-dessous est paru dans le quotidien France Soir, Paris, France, page 7, le 15 octobre 1954.
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TOULOUSE, 14 octobre (A.F.P.). -- Les passagers des soucoupes volantes s'intéressent à la question indochinoise. Telle est la surprenante constatation qu'aurait été amené à faire M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Léguevin (Haute-Garonne). M. Marty a déclaré qu'il avait vu dans la nuit de mardi à mercredi se poser au milieu d'un champ un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 m. 50 de hauteur.
M. Marty travaillait, vers 22 h. 30, dans son atelier, situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 km. 500 de Léguevin. En levant la tête, il aperçut l'objet lumineux. Intrigué, il est sorti, a traversé la route et s'est dirigé vers le disque, qui s'est alors élevé dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse. M. Marty a gagné le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'a relevé aucune trace mais a trouvé, posés sur l'herbe, deux feuilles de papier glacé blanc.
Les feuillets, de format commercial, n'étaient ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'ils venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinés par un ancien militaire polyglotte qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Léguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en kuoc-nu, dialecte annamite.
MONTLUCON, 14 octobre (dépêche "France-soir"). -- Un employé de la S.N.C.F. travaillant à la gare de Montluçon, M. Laugère, du service entretien, effectuée, dimanche soir, vers 20 h. 30, une tournée de surveillance lorsque, suivant son témoignage, son attention fut attirée par un engin métallique ayant la forme d'une torpille, de 4 à 5 mètres de long, posé sur quatre pieds, au-dessus d'une citerne de gas oil destiné à l'alimentation des autorails. Un petit homme, couverts de poils, se trouvait à proximité de l'engin. M. Laugère s'écria:
- Que faites-vous là?
Gas oil! répondit le personnage.
M. Laugère n'en demanda pas davantage et se retira affolé vers ses camarades pour les mettre au courant de ce qui lui arrivait.
HAMBOURG, 14 octobre (A.F.P.). -- "Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes douées de raison", telle est la théorie qu'à exposée à un correspondant de l'Agence France Presse, le professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V 2".
Selon le savant allemand, les "uranides" (tel est le nom dont il baptise ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique.