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Les planètes extra-solaires:

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Dernières nouvelles:

15 juillet 2018

Ross 128B, l'une des exoplanètes les plus proches de la Terre, pourrait être habitable:

Une étude a été publiée le mois dernier dans The Astrophysical Journal Letters indique que Ross 128B, l'une des exoplanètes les plus proches de la Terre, à seulement 11 années-lumière, est peut être habitable.

L'auteur principal, Diogo Souto, de l'Observatoire National de Rio de Janeiro, au Brésil, a déclaré:

"Bien que Ross 128b ne soit pas une juemlle de la Terre, et que nous ignorons encore son activité géologique potentielle, nous avons pu renforcer l'argument selon lequel c'est une planète tempérée qui pourrait potentiellement avoir de l'eau liquide à sa surface."

Ross 128b a été découverte l'année dernière, semblait orbiter dans la "zone habitable" de son étoile hôte, à la distances où l'eau liquide pourrait exister sur la surface d'une planète. Son étoile, Ross 128, est une naine rouge, la planète effectue une orbite en 9,9 jours terrestres. Les premières estimations ont également indiqué que Ross 128b avait une masse minimale de 1,35 fois celle de la Terre et avait donc de bonnes chances d'être rocheuse comme la Terre.

Les chercheurs ont analysé l'étoile parente de Ross 128b en utilisant l'expérience Evolution Galactique de l'observatoire Apache Point du Sloan Digital Sky Survey (APOGEE), un instrument spectroscopique installé sur un télescope au Nouveau-Mexique.

Les données d'APOGEE ont révélé l'abondance de certains éléments clés de Ross 128, tels que le carbone, l'oxygène, le magnésium et le fer. Parce que les étoiles et leurs planètes en orbite se forment dans le même nuage massif de matières premières, ces élements sont susceptibles de se trouver sur Ross 128b.

Le rapport fer-magnésium observé par Ross 128 indique que le noyau de la planète est plus grand que celui de la Terre. L'équipe a déterminé que les températures à la surface de l'étoile ou à proximité de celle-ci sont d'environ 3000 °F (3000 °C). Ceci, avec le rayon et la distance orbitale de Ross 128b, a permis d'estimer la quantité d'énergie stellaire que la planète reçoit et, par conséquent, à quel point elle est susceptible d'être chaude. Le résultat est que Ross 128b a probablement une "température d'équilibre" d'environ 70 °F (21 °C). Bien sûr, cela dépend aussi de la composition et de l'épaisseur de l'atmosphère des planètes. qui sont encore inconnus.

19 avril 2017

Une "Super-Terre" orbitant une étoile proche trouvée:

L'AFP de Paris annonce le 19 avril 2017 que des astronomes ont signalé la découverte d'une planète du type "super-terre" en orbite autour d'une étoile voisine "qui peut être une cible des plus prometteuses dans la recherche de la vie au-delà du système solaire".

Le chef d'équipe de la découverte est Jason Dittmann, du Harvard Smithsonian Center for Astrophysics, et la découverte est publiée dans le journal Nature.

La planète LHS 1140b orbite l'étoile de type naine rouge LHS 1140 dans la constellation de Cetus, à seulement 40 années-lumière, en seulement 25 jours, à une distance de son étoile où la température n'est ni trop chaude, ni trop froide, pour que l'eau liquide puisse exister.

Des planètes dans cette zone tempérée avaient déjà été repérées, mais LHS 1140b est exceptionnelle car elle est "proche" et presque de profil par rapport à la Terre, de sorte que les astronomes ont pu mesurer fréquemment sa signature lumineuse.

Les premières mesures suggèrent qu'elle est âgée d'environ cinq milliards d'années, soit environ 500 millions d'années de plus que la Terre, et a un diamètre d'environ 1,4 fois la taille de notre planète. Sa masse est environ sept fois plus importante que celle de la Terre, ce qui signifie qu'elle est rocheuse plutôt que gazeuse. L'étoile voisine est une "naine rouge" ordinaire et stable.

La prochaine étape, dans les années à venir, sera de mesurer si la planète a une atmosphère.

6 avril 2017

Atmosphère détectée autour d'exoplanète de type "Super-Terre":

Une équipe d'astronomes a détecté une atmosphère autour de la super-Terre GJ 1132b. Ils ont utilisé le télescope ESO / MPG de 2,2 m au Chili pour prendre des images de l'étoile hôte de la planète, la naine rouge GJ 1132, mesurant la légère diminution de sa luminosité alors que la planète et son atmosphère en transit devant lle absorb une partie de la lumière de l'étoile.

L'étude a été conçue et les observations coordonnées par Luigi Mancini, anciennement de l'Institut Max Planck pour l'Astronomie (MPIA) qui travaille actuellement à l'Université de Rome, Tor Vergata. D'autres membres de l'équipe MPIA étaient Paul Mollière et Thomas Henning.

C'est la première détection d'une atmosphère autour d'une super-Terre de basse masse, en termes de rayon et de masse, la planète la plus semblable à la Terre autour de laquelle une atmosphère a été détectée pour le moment. C'est une étape importante sur le chemin vers la détection de la vie sur une exoplanète.

Source: John Southworth et al., "Detection of the Atmosphere of the 1.6Exoplanet GJ 1132 b2/em>", in The Astronomical Journal, 2017, DOI: 10.3847/1538-3881/aa6477 disponible à https://arxiv.org/abs/1612.02425

22 mars 2017

7 planètes de tailles quasi terrestre découvertes autour de l'étoile naine TRAPPIST-1:

Les scientifiques ont découvert sept planètes de taille quasi-terrestre si proches de leur étoile faible TRAPPIST-1 aque leurs "années" dure entre 1,5 et 13 jours. Le nombre de planètes et les niveaux de rayonnement qu'ils reçoivent de leur étoile, font de ces mondes un analogue miniature de notre propre système solaire.

L'excitation a été si grande que la découverte a été annoncée avec un article dans Nature par l'auteur principal Michaël Gillon, et une conférence de la NASA. Au cours des deux dernières décennies, environ 3500 planètes ont été trouvées en orbite d'autres étoiles que le soleil. Les trois premières planètes de TRAPPIST-1 ont été détectées l'an dernier déjà.

TRAPPIST-1 est une petite étoile naine "ultrafroide" avec une luminosité d'environ 1 / 1000ème de celle du Soleil. Trois des sept planètes de TRAPPIST-1 reçoivent des quantités de rayonnement de leur étoile similaires à ce que Vénus, Terre et Mars reçoivent du soleil. Les sept planètes ont des rayons entre trois quarts et une fois ceux de la Terre.

Si près de l'étoile, ces planètes sont probablement en verrouillage gravitationnel, avec une face tournée en permanence vers l'étoile, résultant en jour perpétuel d'un côté et nuit éternelle de l'autre. Les températures extrêmes associées pourraient évaporer toute l'eau et effondrer l'atmosphère si les vents de la planète ne sont pas capables de redistribuer la chaleur.

De légers allongements dans les trajectoires des planètes autour de l'étoile provoqueraient une variation de l'attraction par l'étoile, déformant la planète et générer de la chaleur de marée. Cela se produit sur trois des plus grandes lunes de Jupiter, dont Europe et Ganymède, et permet é leurs océans liquides sous la surface d'exister.

28 mars 2012

Planètes telluriques en zone habitable autour de naines rouges:

Xavier Monfils, de l'Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble, a publié dans la revue Astronomy and Astrophysics, que la plupart des exoplanètes ressemblant à la terre seraient des satellites de petites étoiles, les naines rouges.

Il déclare sur le site web du magazine français Le Monde: "Nos observations signifient qu'environ 40% de toutes ces naines rouges ont une super-Terre en orbite dans leur zone habitable, là où l'eau liquide peut exister à la surface de la planète." Selon ses calculs statistiques il existerait des dizaines de milliard de planètes habitables semblables à la Terre.

5 mars 2012

ETUDE SUR LES PLANETES NOMADES DANS NOTRE GALAXIE:

Les astronomes avaient déjà repéré des"planètes nomades" dans la galaxie, c'est à dire des planètes "flottant librement" dans l'espace interstellaire au lieu de graviter autour d'une étoile. Deux explications co-existent à propos de ces planètes: les plus massives se seraient formées à la façon des naines brunes, par accrétion gravitationelles, se seraient donc des masses trop petites pour devenir des étoiles; les moins massives proviendraient majoritairement d'une éjection de lors de la formation de systèmes planétaires classiques.

Par les récentes détections de planètes nomades par effet de microlentille gravitationelle et d'autres observations, un groupe d'astrophysiciens du Kavli Institute for Particle Astrophysics and Cosmology (KIPAC) affirme que le nombre de planètes nomades dans notre galaxie la Voie lactée pourrait être d'entre 5 et... 100000 par étoile.

L'équipe considère que certaines planètes nomades peuvent avoir assez d'énergie interne pour maintenir longtemps une activité tectonique et qu'avec une atmosphère, elles pourraient alors abriter des formes de vie bactériennes bien après leur éjection d'un système planétaire. Des fragments de ces planètes pourraient propager la vie dans la Galaxie. Ils voient là un véhicule pour la panspermie interstellaire, faisant remarquer que plusieurs comètes de longues périodes de notre système stellaires ne sont d'ailleurs probablement pas nées dans notre propre disque protoplanétaire.

L'article n'est toutefois pas publié ou pas encore publié dans un journal professionnel, il a été déposé sur le site de pré-publication Arxiv à http://arxiv.org/abs/1201.2687

2 février 2012

UNE QUATRIEME EXOPLANETE HABITABLE REPEREE:

Le 2 février, une équipe internationale d'astronomes menée par Guillem Anglada-Escudé, à la Carnegie Institution for Science à Washington, a annoncé la découverte d'une quatrième exoplanète en "zone habitable", ni trop chaude, ni trop froide, rocheuse, qui peut avoir de l'eau liquide à sa surface et donc y abriter la vie.

Cette planète dénommée GJ 667Cc est seulement environ 50% plus massive que la Terre, tourne autour de son étoile en 28 jours environ, et se trouve à seulement 22 années-lumière de la Terre (notre galaxie a plus de 100.000 année-lumière de diamètre).

Les mêmes chercheurs disent avoir des indices laissant penser qu'au moins une autre exoplanète et peut-être deux, voire trois autres sont en orbite autour de la même étoile.

La découverte montre que des planètes habitables peuvent se former dans une plus grande variété d'environnements qu'on ne le pensait jusqu'alors, disent les auteurs du papier qui doit être publiée dans la revue scientifique The Astrophysical Journal Letters.

12 janvier 2012

STATISTIQUES SUR LE NOMBRE DE PLANETES DE NOTRE GALAXIE:

Une dépêche de l'AFP relayé dans d'autres média comme "Le Monde" rapporte qu'il y a "plus de planètes que d'étoiles dans notre galaxie", selon une étude publiée le 11 janvier 2012 par une équipe internationale d'astronomes menée par Arnaud Cassan, de l'Institut d'Astrophysique de Paris, principal auteur de l'article qui paraît dans la revue scientifique britannique Nature.

Des étoiles entourées de planètes, c'est donc "la règle, plutôt que l'exception" au sein de la Voie lactée, résume-t-il.

Selon les calculs statistiques de son équipe, il y a en moyenne 1,6 planètes par étoile dans notre galaxie. Il a précisé: "Les planètes sont d'autant plus nombreuses qu'elles sont petites."

D'après les estimations de l'étude, 17% des étoiles ont une planète d'une masse comparable à celle de Jupiter, 52% des planètes de la taille de Neptune et 62% ont des "super-Terre", des planètes cinq à dix fois plus massives que la Terre.

Son collègue Daniel Kubas indique dans un communiqué de l'Observatoire Austral Européen (ESO), au Chili: "Il semble qu'il y a littéralement des milliards de planètes ayant des masses similaires à la Terre en orbite autour d'étoiles dans la Voie lactée".

Je me permets de noter que ces statistiques sont faites à partir des exoplanètes déjà détectées, environ 700 dans les 16 dernières années, et il devrait aller de soi que les plus petites sont les moins détectées et que ces statistiques puissent encore être revues à la hausse dans le futur.

Pour rappel: il y a au moins 250 milliards d'étoiles dans notre galaxie, la Voie Lactée, et il y en a peut-être plus de 400 milliards (Il y a des centaines de milliards de galaxies dans l'Univers). Si chaque étoile a effectivement statistiquement 1.6 planètes, cela nous fait pour notre seule galaxie, de 400 000 000 000 à 850 000 000 000 planètes.

15 juin 2010

L'EQUIPE DU TELESCOPE SPATIAL KEPLER PARLE DE 706 NOUVELLES EXOPLANETES CANDIDATES:

Le décompte des exoplanètes découvertes se montait à 461.

Mais vers le 15 juin 2010, des rumeurs venant des milieux scientifiques assurent que l'équipe utilisant le télescope spatial Kepler de la NASA aurait à lui seul découvert près de 706 autres exoplanètes en quelques mois par la méthode du transit, en détectant l'affaiblissement régulier de la lumière d'étoiles lorsque des planètes passent entre elles et le télescope.

Un groupe incluant le chef de l'équipe scientifique de Kepler, William Borucki, du Centre de recherche Ames de la NASA, a mis en ligne, le 15 juin sur le serveur de prépublication ArXiv une annonce officieuse faisant état de 706 "planètes candidates", et de cinq systèmes stellaires possédant deux ou trois planètes.

Il est dit qu'une annonce officielle devrait suivre, tandis que des astronomes mécontents protestent contre la manière dont l'équipe de Kepler ne partage pas ses données.

En fait, il est possible que parmi les 706 candidates, certaines ne soient pas des planètes, mais des étoiles naines, si petites qu'elles ne font que 10 à 15 fois la taille de Jupiter. Il y aurait "seulement" 400 candidates particulièrement prometteuses, parce qu'en dessous de la taille minimale d'étoiles naines, mais il n'y aurait aucune information publiée à ce sujet avant février 2011 parce que l'équipe cherche des confirmations par d'autres observations.

William Borucki souhaite une publication sélective, pour éviter une publication trop hâtive de données sur des candidates qui s'avéreraient plus tard décevantes ou, pire, inexistantes.

11 juin 2010

UNE PHOTOGRAPHIE D'EXOPLANETE MONTRE QU'ELLE S'EST FORMEE TRES RAPIDEMENT:

Des astronomes ont photographié directement une planète gazeuze géante orbitant autour de Beta Pictoris, à environ 60 années-lumière de la terre. La découverte suggère que de telles planètes se forment très tôt après la naissance de leur étoile soit: Beta Pictoris, environ 75 pour cent plus massive que notre soleil, a seulement 12 millions d'années, moins de trois millième de l'âge du soleil, et la planète doit s'être formée en encore moins de temps.

22 octobre 2009

ENCORE DU METHANE, DU GAZ CARBONIQUE ET DE L'EAU DETECTEE DANS UNE EXOPLANETE:

Du méthane, du gaz carbonique et de l'eau ont pu être détectés par spectométrie grâce aux télescopes spatiaux Hubble et Spitzer, sur une exoplanète déjà connue, HD 209458b. L'exoplanète n'est pas dans la "zone habitable" autour de son étoile mais la découverte, la deuxième du genre, démontre que les instruments actuels sont capables de repérer des molécules organiques sur des planètes hors du système solaire, et que ces molécules, indispensable à la vie, n'ont probablement rien d'exceptionnel, comme on s'en doute, comme constituant d'exoplanètes.

20 octobre 2009

LES ASTRONOMES ANNONCENT UNE MOISSON DE PLANETES HORS DU SYSTEME SOLAIRE:

32 exoplanètes ayant des masses allant de cinq fois la masse de la terre à 5 à 10 fois la masse de Jupiter ont été trouvées à l'aide d'un instrument très sensible sur un télescope de 3.6m aux installations de La Silla de l'Observatoire Méridional Européen au Chili.

La découverte porte maintenant le nombre d'exoplanètes connues à plus de 400.

Stephane Udry de l'Université de Genève, Suisse, a dit qu'à partir de ces résultats, "nous savons maintenant qu'au moins 40% des étoiles de type soleil ont des planètes de faible masse. C'est vraiment important parce que cela signifie que les planètes de faible masse sont partout, fondamentalement. Ce qui est très intéressant est que les modèles les prévoient, et que nous les trouvons; et en outre les modèles prévoient encore bien plus de planètes de faibles masse comme la terre."

Les techniques de détection de planète fonctionnent juste aux limites des possibilités technologiques actuelles, au fir et à mesure que des progrès sont réalisés, des planètes plus petites deviennent détectables alors que seule de très grosses planètes pouvaient être détectées initialement.

Le but est maintenant de trouver une planète rocheuse semblable à la terre et située dans la "zone habitable" d'une étoile, une orbite ni trop proche ni trop lointaine de l'étoile , où les températures sont dans une gamme qui permettrait la présence de l'eau liquide. Les scientifiques pensent que l'introduction de nouvelles technologies, plus sensibles, leur permettront d'identifier un tel objet dans les quelques années qui viennent.

16 septembre 2009

PLANETE DE LAVE DECOUVERTE A 500 ANNEES LUMIERES DE NOUS:

Artie Hartzes, directeur de l'Observatoire de Thuringe, Allemagne, signale qu'il est codécouvreur d'une exoplanète dont la masse est au maximum 5 fois celle de la terre, rocheuse, mais si proche de son étoile que la température de sa surface doit approcher les 2.000 degrés Celsius, beaucoup trop chaud pour qu'il puisse y avoir de la vie puisque les roches doivent y être en fusion.

La planète baptisée Corot-7b fait le tour de son étoile en seulement 20 heures, à 750.000 km/h, et se trouve à environ 500 années-lumière de notre planète.

21 avril 2009

LA PLUS PETITE EXOPLANETE DETECTEE JUSQU'ICI:

La découverte du la plus petite exoplanète jusqu'ici par l'équipe de Michel Mayor de l'observatoire de Genève en Suisse à l'aide de l'instrument HARPS sur le télescope de 3,6 mètres de l'European Southern Observatory à La Silla, Chili a été annoncée le 21 avril 2009. Elle a été détectée par la technique de vélocité radiale, dans laquelle la taille de l'orbite et la masse d'une planète sont déterminées sur la base des petites perturbations qu'elle induit dans l'orbite de son étoile par l'intermédiaire de la pesanteur.

La planète, Gliese 581 e, est la quatrième planète extrasolaire trouvée autour de l'étoile Gliese 581, une étoile naine rouge à approximativement 20 années-lumière de la terre. Avec une masse minimale de 1,9 terre, c'est la plus petite planète extrasolaire découverte autour d'une étoile normale jusqu'ici, la plus proche de masse de la terre, cependant à une distance orbitale de seulement 0,03 Unités Astronomiques de son étoile elle est totalement en dehors de la zone habitable et peu susceptible de posséder une atmosphère du faitr de sa haute température, petite taille, et fort rayonnement de l'étoile.

(Ref. Mayor et al. (2009). "The HARPS search for southern extra-solar planets, XVIII. An Earth-mass planet in the GJ 581 planetary system". Astronomy and Astrophysics. http://obswww.unige.ch/~udry/Gl581_preprint.pdf.

24 décembre 2008

DIOXIDE DE CARBONE DETECTE AUTOUR D'UNE EXOPLANETE A 63 ANNEES-LUMIERES:

Du dioxyde de carbone, un des signes qui suggère que une planète puisse pouvoir soutenir la vie, a été détecté dans l'atmosphère de la planète de gaz géante HD 189733b, une planète de type "Jupiter chaud" orbitant une étoile à 63 années-lumières 63 du soleil et de la terre.

La planète est trop grande et trop chaude pour héberger des formes de vie telles que des animaux ou des humanoïdes comme sur la terre: la détection est significative en termes de prouesse technologique, pas en termes de détection effective de formes de vie extraterrestres.

Source: www.nature.com/news/2008/081121/full/news.2008.1248.html

16 juin 2008

TROIS SUPER-TERRES TROUVEES AUTOUR D'UNE ETOILE:

Un trio des planètes plus massives que la terre mais moins massives qu'Urnaus a été repéré autour d'une étoile similaire au soleil, HD 40307, à 42 années-lumière de distance, ont annoncé aujourd'hui des astrophysiciens à la conférence internationale à Nantes, France.

La plus petite du trio pèse environ 4,2 masses terrestres et satellise HD 40307 en 4.3 jours terrestre, la plus grande, avec 9.4 de masses terrestres a une orbite de 20.4 jours. La moyenne est de 6.7 masses terrestres et fait le tour de l'étoile en 9.6 jours.

Repérer des planètes de classe Terrestre et des planètes avec de plus longues orbites n'est pas encore possible avec la technologie actuelle, mais la présence de super-Terres suggère que trouver un monde comme le nôtre est juste une question de temps, ont dit les chercheurs.

L'équipe a localisé le trio avec l'instrument HARPS sur le télescope de 3.6 mètres de l'European Southern Observatory (ESO) à La Silla, Chili. Les planètes ont été détectées par les effets de leur gravité sur l'orbite de l'étoile parente, ou vitesse radiale, ou méthode des oscillations.

En outre, les astronomes d'HARPS ont listé environ 45 nouvelles planètes candidates avec une masse en-dessous des 30 masses terrestres et d'une période orbitale de moins de 50 jours. Les chercheurs disent que le déluge de planètes nouvellement trouvées implique qu'au moins une étoile sur trois héberge de telles planètes.

L'équipe était dirigée par Michel Mayor de l'Observatoire de Genève en Suisse, qui, avec Didier Queloz, avait découvert la première planète extrasolaire, autour de l'étoile 51 Pégase, par la méthode des oscillations en 1995. Il a dit: "nous avons fait des mesures très précises de la vitesse de l'étoile HD 40307 au cours des cinq dernières années, qui indiquent clairement la présence de trois planètes."

La plupart des 270 planètes extrasolaires déjà trouvées orbitent des étoiles semblables au soleil, et la plupart sont des géantes de gaz appelées des "hot-Jupiters", des "Jupiters chaudes", les plus faciles à trouver. Les chercheurs disent qu'environ une étoile dur 14 comporte un "Jupiter chaud". Mayot a dit que "ce n'est que la partie émergée de l'iceberg."

Une moisson d'autres nouvelles exoplanètes a également été annoncée à la même conférence internationale, où les chercheurs se sont concentrés sur les super-Terres extrasolaire: un duo satellisant l'étoile HD 181433: une super-Terre (7.5 masses terrestres) qui orbites son étoile tous les 9,5 jours, et une planète de type Jupiter avec une période presque de trois ans, une planète de 22 masses terrestres ayant une période de quatre jours, et une planète du genre Saturne avec une période de trois ans.

Le membre de l'équipe Stéphane Udry, également de l'Observatoire de Genève, a dit: "il est des plus probable qu'il y ait beaucoup d'autres planètes présentes: non seulement des super-Terres et des planètes du genre Neptune avec de plus longues périodes, mais également des planètes comme la Terre que nous ne pouvons pas encore détecter. Ajouter cela aux planètes de type Jupiter déjà connues, et vous pouvez bien arriver à la conclusion que les planètes sont omniprésentes."

18 juin 2007

LA PLANETE POTENTIELLEMENT HABITABLE ETAIT L'AUTRE:

Les scientifiques avaient annoncé le 22 avril 2007, qu'ils avaient trouvé une petite planète placé juste assez loin de son étoile pour pouvoir avoir de l'eau liquide sur sa surface, et donc pouvoir soutenir la vie.

Mais une meilleure simulation sur ordinateur a prouvé que ce n'est pas le cas, car la planète Gliese 58ç est en réalité probablement trop chaude pour l'eau liquide ou la vie.

Cependant et par hasard, les nouvelles simulations informatiques suggèrent également que les conditions sur sa planète voisine Gliese 581d pourraient, cette fois, être les bonnes.

Ces découvertes sont détaillées dans le numéro du 25 mai 2007 du journal Astronomy and Astrophysics.

22 avril 2007

PLANETE POTENTIELLEMENT HABITABLE AUTOUR D'UNE NAINE ROUGE A SEULEMENT 20 AL:

Communiqué:

Planète potentiellement habitable trouvée

Par SETH BORENSTEIN, rédacteur scientifique à l'AP.

Pour la première fois, les astronomes ont découvert une planète en dehors de notre système solaire qui est potentiellement habitable, avec des températures comme sur la Terre, une découverte décrite mardi par des chercheurs comme grande étape dans la recherche de la "vie dans l'univers."

La planète est juste de la bonne taille, pourrait avoir de l'eau sous forme liquide, et en termes galactiques est relativement voisine, à 120 trillion de miles de distance. Mais l'étoile qu'elle satellise de près, un "naine rouge," est beaucoup plus petite, moins brillante et plus froide que notre soleil.

Il reste beaucoup de choses inconnues au sujet de la nouvelle planète, qui pourrait être considérée inhospitalière à la vie une fois que plus de choses seront connues à son sujet. Et il est intéressant noter que les exigences des scientifiques pour l'habitabilité comptent Mars dans cette catégorie: une taille relativement semblable à la terre avec des températures qui permettraient l'eau liquide. Cependant, c'est la première planète extérieure notre système solaire qui répond à ces critères.

"C'est une étape significative sur le chemin vers la découverte de la vie possible dans l'univers," a dit l'astronome Michel Mayor de Genève, l'un des 11 scientifiques européens de l'équipe qui a trouvé la planète. "C'est une belle découverte. Nous avons toujours beaucoup de questions."

Les résultats de la découverte n'ont pas été publiés mais ont été soumis au journal Astronomy and Astrophysics.

Alan Boss, qui travaille à l'institut Carnegie de Washington aux Etats-Unis où une équipe d'astronomes rivalaisait dans la recherche d'une planète comme la Terre, a dit que c'était "une étape importante dans cette affaire."

La planète a été découverte par le télescope du European Southern Observatory à La Silla, Chili, qui a un instrument spécial qui dédouble la lumière pour trouver des oscillations dans différentes longueurs d'ondes. Ces oscillations peuvent indiquer l'existence d'autres mondes.

Ce qu'elles ont indiqué est une planète entourant l'étoile naine rouge Gliese 581. Les naines rouges sont des étoiles à énergie réduite et minuscules qui dégagent une faible lumière rouge et durent plus longtemps que les étoiles comme notre soleil. Jusqu'il y a à quelques années, les astronomes n'ont pas considéré ces étoiles comme étant des hôtes possible des planètes qui pourraient soutenir la vie.

La découverte de la nouvelle planète, appelée 581 C, est sûre de susciter des études des planètes entourant de faibles étoiles semblables. Environ 80 pour cent des étoiles près de la terre sont des naines rouges.

La nouvelle planète est environ cinq fois plus massive que la terre. Ses découvreurs ne sont pas certains qu'elle soit rocheuse comme la terre ou si elle est une boule de glace avec de l'eau liquide sur la surface. Si elle est rocheuse comme la terre, ce qui est la thèse la plus probable, elle a un diamètre d'environ 1 fois 1/2 plus grand que notre planète. Si c'est une boule de glace, comme le suggère Mayor, elle serait encore plus grande.

Théoriquement, 581 C devrait avoir une atmosphère, mais ce qui compose cette atmosphère est toujours un mystère et si elle est trop épaisse cela pourrait rendre la température de surface de la planète trop chaude, a dit Mayor.

Cependant, l'équipe de recherches pense que la température moyenne devrait être quelque part entre 32 et 104 degrés et cela a motivé des célébrations parmi les astronomes.

Jusqu'ici, chacune des 220 planètes que les astronomes ont trouvées en dehors de notre système solaire avait des "problèmes." Elles ont été trop chaudes, trop froides ou juste trop grande et gazeuses, comme l'inhabitable Jupiter.

[Note du webmaster: Les instruments ne pouvaient détecter que de grosse planètes jusqu'ici. Gliese 581 a également une telle grosse planète qui avait déjà été détectée, Gliese 581 B, et pourrait en avoir encore d'autres.]

La nouvelle planète semble avoir tout juste - du moins les scientifiques ke pensent.

"Ceci pourrait être très important," a dit l'astrobiologue Chris McKay de la NASA, qui ne faisait pas partie de l'équipe des découvreurs. "Cela ne signifie pas qu'il y a de la vie, mais cela signifie qu'elle est semblable à la Terre en termes d'habitabilité potentielle."

Par la suite les astronomes accumuleront des découvertes des douzaines, peut-être de centaines de planètes considérées habitables, ont dit les astronomes. Mais celle-ci, somplement appelé "C" par ses découvreurs quand ils parlent entre eux - entrera dans l'histoire cosmique comme la numéro 1.

Sans compter qu'elle ait la bonne température, la nouvelle planète est probablement pleine d'eau liquide, présume Stephane Udry, l'auteur principale de l'équipe de la découverte et un autre astronome de Genève. Mais cela est basé sur la théorie au sujet de la façon dont les planètes se forment, pas sur la moindre preuve, a-t-il dit.

"L'eau liquide est critique pour la vie telle que nous la connaissons," a dit Xavier Delfosse, co-auteur, de l'université de Grenoble en France, dans un rapport. "En raison de sa température et proximité relative, cette planète sera le plus probablement une cible très importante des futures missions spatiales consacrées à la recherche de la vie extraterrestre. Sur la carte des trésors de l'univers, on serait tenté de marquer cette planète d'une croix."

D'autres astronomes ont averti qu'il est trop tôt pour dire s'il y a l'eau.

"Vous avez besoin de plus de travail pour indiquer qu'il y a de l'eau ou qu'il n'y a pas l'eau," a dit Steve Maran, astronome retraité et relation publique avec la presse à la NASA pour la Société Astronomique Américaine. "Vous n'allez pas envoyer une expédition là-bas sur la simple supposition que quand vous y arrivez, il y aura assez d'eau pour revenir."

Le système stellaire de la nouvelle planète est à seulement 20,5 années lumières de nous, faisant de Gliese 581 une des 100 étoiles les plus proches de la terre. Elle est si faible que vous ne pouvez pas la voir sans télescope, mais elle est quelque part dans la constellation de la Balance, qui est basse dans le ciel du sud-est pendant le milieu de soirée depuis l'hémisphère nord.

"Je m'attends a ce qu'il y aura des planètes comme la terre, mais si elles ont de la vie est une autre question," a dit l'astrophysicien renommé Stephen Hawking dans une interview avec l'Associated Press à Orlando. "Nous n'avons pas encore eu de visites de petits hommes verts." [Vraiment?]

Avant que vous ne réserviez votre vol extrastellaire vers 581 C, quelques avertissements au sujet de la façon dont le monde extraterrestre se présente probablement: n'importe qui se tenant sur la planète deviendrait rapidement [sic] plus lourd, et les anniversaires se succéderaient vite puisqu'elle satellise son étoile tous les 13 jours [d'où plus de facilité de détection].

La pesanteur est 1,6 fois plus forte que la terre donc une personne de 150 livres se sentirait comme si elle avait 240 livres.

Mais oh, quelle vue. La planète est 14 fois plus près de l'étoile qu'elle satellise. Udry se figure que l'étoile naine rouge montrerait dans le ciel une taille 20 fois plus grandes que notre lune [ou notre soleil]. Et il est probable, mais non encore su, que la planète ne tourne pas, ainsi un côté serait toujours au soleil et l'autre toujours obscur.

La distance est un autre problème. "Nous ne savons pas arriver à ces endroits dans une vie humaine," dit Maran.

Deux équipes d'astronomes, une en Europe et une aux Etats-Unis, avaient été en concurrence pour être les premiers à trouver une planète comme 581 C en dehors du système solaire.

L'équipe européenne a examiné 100 étoiles différentes à l'aide d'un outil appelé HARPS (High Accuracy Radial Velocity for Planetary Searcher - vitesse radiale d'exactitude élevée pour la recherchere planétaire) pour trouver cette planète-là, a dit Xavier Bonfils de l'observatoire de Lisbonne, un des co-découvreurs.

Une grande partie des efforts pour trouver une planète similaire à la Terre s'est concentré sur des étoiles comme notre soleil avec le défi qui était de trouver une planète la bonne distance de l'étoile qu'elle satellise. Environ 90 pour cent du temps, le télescope européen a focalisé sa recherche sur des étoiles semblables au soleil, a dit Udry.

Quelques semaines avant la découverte européenne plus tôt ce mois, un article scientifique dans l'Astrobiology Journal avait théorisé pendant quelques jours que les étoiles naines rouges étaient de bons candidats.

"Maintenant nous avons la possibilité d'en trouver beaucoup plus," a dit Bonfils.

Source: The European Southern Observatory, 22 avril 2007, à: http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2007/pr-22-07.html (Note: ce site Internet a en ce moment beaucoup de visiteurs et pourrait ne pas répondre correctement avant que la nouvelle ne se soit refroidie.)

29 mars 2007

LES ETOILES BINAIRES ONT PROBABLEMENT BEAUCOUP DE PLANETES EGALEMENT:

Communiqué du Jet Propulsion Laboratory de la NASA:

Un téléscope de la NASA découvre que les planètes pullulent autour des étoiles doubles

Whitney Clavin (818) 354-4673
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Californie.
Communiqué: 2007-036
29 mars 2007

Le double coucher du soleil que Luc Skywalker contemplait dans le film "Star Wars" pourrait de pas être de l'imagination.

Des astronomes, à l'aide du télescope spatial Spitzer de la NASA, ont observé que les systèmes planétaires - les disques poussiéreux d'astéroïdes, de comètes et probablement de planètes - sont au moins aussi abondants dans les systèmes d'étoiles doubles qu'ils le sont dans ceux, comme le notre, qui ont seulement une étoile. Puisque plus de la moitié de toutes les étoiles sont des étoiles doubles, ou binaires, la conclusion suggère que l'univers est peuplé de planètes qui ont deux soleils. Les couchers du soleil sur certains de ces mondes ressembleraient à ceux sur la planète de Luc Skywalker, Tatooine, où deux boules ardentes plongent au-dessous de l'horizon l'une après l'autre.

"Il ne semble y avoir aucune restriction contre la formation de systèmes planétaires dans les systèmes stellaires binaires," a dit David Trilling, de l'université de l'Arizona, Tucson, auteur principal d'un nouveau papier au sujet de ces recherches qui parait dans l'édition du 1er avril de l'Astrophysical Journal. "Il pourrait y avoir d'innombrables planètes là dehors qui ont deux soleils ou plus."

Précédemment, les astronomes savaient que des planètes pourraient se former dans des systèmes binaires particulièrement larges, dans lesquels les étoiles sont 1.000 fois plus distantes que la distance entre la terre et le soleil, ou 1.000 Unités Astronomiques. Parmi les quelques 200 planètes découvertes jusqu'ici en dehors de notre système solaire, environ 50 orbitent l'un des membres d'un duo stellaire.

La nouvelle étude de Spitzer se concentre sur les étoiles binaires qui sont un peu plus resserrés, avec des distances de séparation entre zéro et 500 Unités Astronomiques. Jusqu'ici, on ne savait pas grand chose sur la façon dont la proximité des étoiles pourrait affecter la naissance de planètes. Les techniques standard de la chasse aux planètes ne fonctionnent généralement pas bien avec ces étoiles, mais, en 2005, un astronome financé par la NASA a trouvé les preuves d'un candidat-planète dans un tel système à étoiles multiple.

http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2005-115

Trilling et ses collègues ont employé les yeux infrarouge, thermoguidés, de Spitzer pour chercher non pas des planètes, mais les disques de poussières dans des systèmes à étoile double. Ces disques de débris se composent de fragments de roche de type astéroïdes en surplus qui n'ont pas réussi à prendre forme de planètes rocheuses. Leur présence indique que le processus de constitution des planètes s'est produit autour d'une étoile, ou des étoiles, avec probablement comme résultat des planètes complètes constituées.

Dans la recherche la plus complète de ce genre, l'équipe a recherché ces disques dans 69 systèmes binaires entre environ 50 et 200 années-lumière de distance de la terre. Toutes ces étoiles sont légèrement plus jeunes et plus massives que notre soleil. Les données prouvent qu'environ 40 pour cent de ces systèmes ont des disques, ce qui est un peu plus élevé que pour un échantillon comparable d'étoiles simples. Ceci signifie que les systèmes planétaires sont au moins aussi communs autour des étoiles binaires qu'ils le sont autour des étoiles simples.

En outre, les astronomes ont été choqués [sic] de constater que les disques étaient bien plus fréquents (environ 60 pour cent) autour des binaires les plus resserrés. Ces compagnons stellaires sont entre zéro et trois unités astronomiques d'écart. Spitzer a détecté des disques satellisant les deux membres des paires d'étoile, plutôt que juste un. Les systèmes d'étoiles trèS rapprochées comme ces derniers sont ceux où les planètes, si elles sont présentes, verraient des coucher de soleils façon Tatooine.

"Nous avons été très étonnés de constater que le groupe des étoiles rapprochées avait plus de disques," a dit Trilling. "Ceci pourrait signifier que la formation de planète est favorisée autour des binaires resserrés plus encore qu'autour des étoiles simples, mais cela pourrait également signifier que les binaires serrés sont simplement plus poussiéreux. Les futures observations devraient fournir une meilleure réponse."

Les données de Spitzer indiquent également que tous les systèmes binaires ne sont pas des endroits favorables à la formation de planètes. Le télescope a détecté bien moins de disques dans les systèmes binaires dont l'espacement est intermédiaire, entre trois à 50 unités astronomiques. Ceci implique que les étoiles devraient avoir à être soit très proches l'une de l'autre, soit assez loin l'une de l'autre, pour que les planètes surgissent.

"Pour une planète dans un système binaire, la localisation est toute l'affaire," a dit le co-auteur Karl Stapelfeldt du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, Californie.

"Les systèmes binaires avaient été largement négligés auparavant," ajoute Trilling. "Ils sont plus difficiles à étudier, mais ils pourraient être les emplacements les plus communs pour la formation de planète dans notre galaxie."

Les autres auteurs du papier incluent: John Stansberry, George Rieke et Kate Su de l'Université de l'Arizona; Richard Gray de l'Université d'Etat Appalachienne, Boone, Caroline du Nord; Chris Corbally de l'observatoire du Vatican, Tucson; Geoff Bryden, Andy Boden et Charles Beichman du JPL; et Christine Chen de l'Observatoire Astronomique Optique National, Tucson.

Le JPL gère Spitzer pour la Direction des Missions Scientifiques de la NASA, Washington. Les opérations scientifiques sont menées au Spitzer Science Center à l'Institut de Technologie de Californie, également à Pasadena. Le photomètre multibande de formation des images de Spitzer a été construit par Ball Aerospace Corporation, Boulder, Colorado; l'Université de l'Arizona; et Boeing North American, Canoga Park, Californie. Le co-auteur Rieke est l'investigateur principal.

Pour plus d'information et des illustrations, visitez:

www.spitzer.caltech.edu/Media et www.nasa.gov/spitzer

Plus d'informations sur les planètes extrasolaires et le programme de recherche de planètes de la NASA sont à:

http://planetquest.jpl.nasa.gov

4 Octobre 2006

HUBBLE TROUVE PLUS DE PLANÈTES D'EXTRASOLAIRES, TRES LOINTAINES DANS LA GALAXIE:

Le télescope de l'espace Hubble a trouvé 16 planètes extrasolaires satelliser une variété d'étoiles dans la région centrale de la voie lactée, notre galaxie. Celles-ci s'ajoutent au total des 208 planètes extrasolaires déjà découvertes. Cette fois, ces planètes sont à de beaucoup plus grandes distances.

Extrapolé à la galaxie entière, le résultat de Hubble indique une forte probabilité qu'il y ait au moins 6 milliards de planètes de de taille jupitériennes dans la voie lactée.

Elles ont été détectés par l'observation de 2 à 15 transit chacune, c.-à-d. l'afaiblissement de la lumière venant de leur étoile quand ces planètes passent devant elle. La plupart ont des années très courtes, allant de 10 heures à 1 ou 2 jours; ce qui les rends bien plus facile à détecter par la méthode des transits.

Deux de ces 16 nouvelles planètes ont déjà été confirmées par une autre méthode par le Very Large Telescope (VLT) de l'ESO.
( www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2006/pr-38-06.html et Nature, vol 443, p. 534. )

Octobre 2006

LA FORMATION DE PLANETES HABITABLES DANS LE CONTEXTE DE LA MIGRATION DE PLANETES GEANTES:

Terres exotiques: la formation de planètes habitables dans le contexte de la migration de planètes géantes, septembre 2006, à:

http://lasp.colorado.edu/~raymond/RMS-pre.pdf#search=%22%22Exotic%20Earths%3A%20Forming%20Habitable%20Worlds%20with%20Giant%20Planet%20Migration%22%22

"On pense que les planètes géantes proches de leur étoile (ou "Jupiters chaud") se forment loin de leurs étoiles et migrent vers elles, à travers la zone des planètes de type telluriques, par l'intermédiaire de l'effet de couple d'un disque gazeux massif. Nous avons simulé le devenir de planètes telluriques pendant et après la migration de planètes géantes. Les planètes de masse équivalentes à plusieurs Terres se forment également à l'intérieur de la zone migratoire de planètes jupitériennes, analogue aux planètes récemment découvertes de type "Terres chaudes." Très riches en eau, les planètes de masse Terrestres se forment par le matériel restant au-delà de l'orbite de la planète géante, souvent dans la zone habitable et avec de faibles excentricités orbitales. Plus d'un tiers des systèmes connus de planètes géantes peuvent héberger des planètes semblables à la Terre."

18 mai 2006

EQUIVALENT DU SYSTEME SOLAIRE DECOUVERT:

Trois planètes de masses comparables à Neptune ont été découvertes autour de l'étoile proche et de type solaire HD 69830a, connue pour avoir une ceinture d'astéroïdes. C'est le premier système multiple de trois planètes de masse neptunienne découvert, avec des années de 8,67, 31,6 et 197 jours, qui sont placées dans la zone habitable. Les calculs théoriques favorisent une composition principalement rocheuse pour les deux planètes intérieures. La planète extérieure a probablement une enveloppe gazeuse significative entourant un noyau rocheux ou de glace.

La découverte a été publiée dans le magasine scientifique Nature de ce mois en un papier par Christophe Lovis, Michel Mayor, Francesco Pepe, Yann Alibert, Willy Benz, François Bouchy, Alexandre C. M. Correia, Jacques Laskar, Christoph Mordasini, Didier Queloz, Nuno C. Santos, Stéphane Udry, Jean-Loup Bertaux et Jean-Pierre Sivan.

9 septembre 2005

LES ASTRONOMES TROUVENT UN SYSTEME STELLAIRE SEMBLABLE AU NOTRE MAIS PLUS JEUNE:

Le 9 septembre 2005, des astronomes utilisant le télescope spatial Spitzer de la NASA ont découvert que l'étoile GM Aurigae, à environ 420 années-lumières de distance, âgée de 1 million d'années et de 1,05 fois la masse de notre soleil, est entourée d'un disque de poussière protoplanétaire.

Ce disque a un espacement qui a été probablement constitué par une ou plusieurs planètes gazeuses géantes, tout à fait semblables à Jupiter et les autres planètes que nous connaissons dans le système solaire. Ces nouvelles observations d'une jeune étoile et de ses environs sont comme un instantané de notre propre système solaire quand il se formait, ont annoncé ces astronomes, parce que l'espacement nouvellement découvert se situe globalement là où seraient les orbites de Jupiter à Uranus.

Les astronomes sont surpris que de grandes planètes puisse se former tellement rapidement.

"GM Aurigae est essentiellement une version beaucoup plus jeune de notre soleil, et l'espacement dans son disque est de taille à peu près identique à l'espace occupé par nos propres planètes géantes," a dit Dan Watson, professeur de physique et d'astronomie à l'Université de Rochester. "Le regarder est comme regarder des images de la naissance de notre soleil et système solaire externe.

28 août 2004

NASA - DECOUVERTE DE PLANETES EXTRASOLAIRES DE CLASSE NEPTUNIENNE:

Donald Savage
Quartiers Généraux, Washington
(Tél: 202/358-1727)

31 août 2004

Whitney Clavin
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Californie.
(Tél: 818/354-4673)

NOTE D'INFORMATION: 04-281

LES SCIENTIFIQUES DECOUVRENT LES PREMIERES D'UN NOUVEAU GENRE DE PLANETES EXTRASOLAIRES

Les astronomes ont annoncé aujourd'hui la première découverte d'une nouvelle classe de planètes au-delà de notre système solaire, environ 10 à 20 fois la taille de la terre - bien plus petites que celles précédemment détectées. Ces planètes composent une nouvelle classe des planètes extrasolaires de tailles Neptunienne.

En outre, un des nouvelles planètes en accompagne trois autres autour de l'étoile voisine 55 Cancri pour former le premier système connu de quatre planètes.

Les découvertes se composent de deux nouvelles planètes. Elles ont été découvertes par l'équipe de renommée mondiale e chasseurs de planètes des docteurs Paul Butler et Geoffrey Marcy de l'Institut Carnegie de Washington et de l'Université de la Californie, Berkeley, respectivement; et Barbara McArthur de l'université du Texas, à Austin. Les deux résultats ont été passés en revue par leurs pairs et acceptés pour future publication dans l'Astrophysical Journal. La NASA et la National Science Fundation ont financé cette recherche.

"La NASA, avec notre associé la NSF, est extrêmement fier de cette découverte planétaire significative," a dit Al Diaz, administrateur associé de la Direction des Missions Scientifiques de la NASA. "Les résultats du travail énorme des scientifiques du programme sont un exemple brillant de la valeur de l'exploration de l'espace."

"Ces planètes de classe Neptune montrent que les géants gazeux de type Jupitériens ne sont pas les seules planètes là dehors," a dit Marcy. Butler a ajouté, "nous commençons à voir des planètes de plus en plus petites. Les planètes semblables à la Terre sont notre prochaine visée."

Les futures missions de recherche de planètes de la NASA, y compris Kepler, la Mission d'Interférométrie Spatiale et le Terrestrial Planet Finder, chercheront de telles planètes semblables à la Terre. Près de 140 planètes extrasolaires ont été découvertes.

Les deux nouvelles planètes collent de très près à leurs étoiles parentes, filant autour d'elles en quelques jours. La première planète, découverte par Marcy et Butler, orbite une petite étoile appelée Gliese 436 en environ deux jours et demi à une petite fraction de la distance entre la terre et le soleil, soit 4,1 millions de kilomètres. Cette planète est seulement la seconde connue pour satelliser une nain de M, des étoiles de faible masse de 4/10e de la taille de notre propre soleil. Gliese 436 est situé dans notre arrière-cour galactique, à 30 années-lumière de distance dans la constellation du Lion.

La deuxième planète, trouvée par McArthur, file autour de 55 Cancri en tout juste moins de trois jours, également à une fraction de la distance entre la terre et le soleil, à approximativement 5,6 millions de kilomètres. Trois plus grandes planètes tournent également autour l'étoile de tous les 15, 44 et 4.520 jours, respectivement. Marcy et Butler ont découvert les plus externes de celles-ci en 2002. 2002. Elle est toujours la seule géante de type Jupitérien commue qui réside aussi loin loin de son étoile que notre propre Jupiter. 55 Cancri est âgée d'environ 5 milliards d'années, elle est un peu plus légère que notre soleil, et est situés à 41 années-lumières dans la constellation du Cancer. "55 Cancri est un laboratoire de premier ordre pour l'étude de la formation et de l'évolution des systèmes planétaires," a dit McArthur.

Puisque les nouvelles planètes sont plus petites que Jupiter, il est possible qu'elles soient faites de roche, ou de roche et de glace, plutôt que de gaz. Selon les scientifiques, les planètes peuvent, comme la terre, s'être formées par l'accumulation progressive de corps rocheux. "Une planète de la taille de Neptune ne peut pas avoir assez de masse pour tenir sur du gaz, mais en actuellement nous ne le savons pas," a dit Butler.

Les deux découvertes ont été faites en utilisant la technique de "vitesse radiale", dans laquelle la traction de la gravité d'une planète est détectée par l'oscillation qu'elle produit pour l'étoile parente. Butler, Marcy et collaborateurs, y compris le Dr. Deborah Fischer de l'Université d' Etat de San Francisco le et Dr. Steven Vogt de l'Université de la Californie, à Santa Cruz, ont découvert leur "Neptune" après l'observation soigneuse de 950 étoiles voisines à l'aide de l'observatoire W.M. Keck de Mauna Kea, à Hawaï. Ils ont pu repérer une planète relativement petite parce que l'étoile qui subit des tractions est petite et plus sensible à ces oscillations.

McArthur et ses collaborateurs les docteurs Michael Endl, William Cochran et Fritz Benedict de l'Université du Texas ont découvert leur "Neptune" après obtention plus de 100 observations de 55 Cancri par le télescope de Hobby-Eberly à l'observatoire McDonald dans le Texas occidental. Combinant ces données avec des données passées de Marcy, de Fischer et de Butler de l'observatoire Lick en Californie, et des données archivées venant du télescope spatial Hubble de la NASA, l'équipe a pu modeler l'orbite de la planète extérieure de 55 Cancri. Ceci, ensuite, leur a permis de voir clairement les orbites des trois des autres planètes intérieures, y compris les nouvelles de classe Neptune.

Pour des visuels dépeignant les nouvelles planètes et des informations sur les missions de recherche de planètes de la NASA sur l'Internet, visitez:

http://planetquest.jpl.nasa.gov/news/ssu_images.html
http://planetquest.jpl.nasa.gov

28 août 2004

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA NASA:

NASA: l'annonce d'un découverte extrasolaire majeure prévue le 31 août 2004

Un communiqué de la NASA annonce,

"[...] Une équipe de chasseurs de planète annoncera leur découverte d'une nouvelle classe de planètes au-delà de notre système solaire à une Conférence NASA Science Update à 1 P.M. EDT le mardi 31 août. Leur découverte représente une avance significative et longtemps attendue dans la chasse pour les planètes extra-solaires. [...]"

L'événement sera retransmis en live sur: http://planetquest.jpl.nasa.gov/webcasts/ssu_0804.html

27 mais 2004

COMMUNIQUE NASA - JPL:

Les ingrédients bruts de la vie détectés dans des zones de formations de planètes

27 Mai 2004

La NASA a annoncé de nouveaux résultats du télescope spatial Spitzer, y compris la découverte de quantités significatives de matériaux organiques glacials répartis à travers plusieurs "zones de constructions planétaires," ou disques de poussières proto-planétaires, qui entourent les jeunes étoiles.

Ces matériaux, particules de poussière glaciales enduites d'eau, du méthanol et de l'anhydride carbonique, peuvent aider à expliquer l'origine des planétoïdes glacials comme les comètes. Les scientifiques pensent que ces comètes ont pu avoir doté la terre d'une partie de son eau et plusieurs de ses matériaux biogéniques qui ont permis la vie.

Les Dr Dan Watson et William Forrest de l'université de Rochester, N.Y, ont identifié la glace. Ils ont examiné cinq étoiles très jeunes dans la constellation du Taureau, à 420 années-lumière de la terre. Les études précédentes ont identifié des matériaux organiques semblables dans l'espace, mais c'est la première fois qu'ils ont été vus sans ambiguïté dans la poussière des disques qui vont former des planètes.

Dans une autre découverte, Spitzer a examiné un groupe de jeunes étoiles et a trouvé des preuves intrigante qu'une d'elles pourrait être la plus jeune planète détectée. L'observatoire a trouvé un éclaircissement dans le disque autour de l'étoile CoKu Tau 4. Ceci pourrait indiquer qu'une planète en orbite a écarté le matériau du disque, laissant une traînée dégagée dans le disque. Les nouveaux résultats indiquent la structure de cet espacement plus clairement qu'avant. Puisque CoKu Tau 4 a environ un million d'années, la planète possible serait encore plus jeune. Comme comparaison, la terre a les ans approximativement 4.5 milliards d'années.

"Ces premiers résultats montrent que Spitzer augmentera nettement notre compréhension de la façon dont les étoiles et les planètes se forment, ce qui nous aide finalement à comprendre nos origines," ont indiqué les Dr Michael Werner, scientifique du programme Spitzer au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, Californie, qui contrôle la mission.

Spitzer a également découvert deux des disques proto-planétaires les plus lointains et les plus faibles jamais observés. Ces disques entourent deux parmi plus de 300 étoiles nouvelles-nées découvertes pour la première fois dans une nouvelle image étourdissante de la pépinière stellaire poussiéreuse appelée RCW 49. Cela se trouve à approximativement 13.700 années-lumière de la terre dans la constellation du Centaure.

"Les données préliminaires suggèrent que chacun des 300 étoiles ou plus hébergent des disques, mais jusqu'ici nous en avons seulement regardé deux de près. Toutes les deux se sont avérées avoir des disques," a dit le Dr Ed Churchwell de l'université du Wisconsin, Madison, Wisconsin, investigateur principal de la recherche de RCW 49, avec le Dr Barbara Whitney de l'Institut de la Science de l'espace, à Boulder, Colorado.

Les disques proto-planétaires sont une phase normale dans la vie d'une étoile. Une étoile naît à l'intérieur d'une enveloppe dense du gaz et de poussière. Dans cette enveloppe, et entourant l'étoile, se trouve un disque plat et poussiéreux, où des planètes sont formées.

"En voyant ce qui est derrière la poussière, Spitzer nous a montrés que la formation d'étoiles et de planète est un processus très actif dans notre galaxie," a dit Churchwell.

Les yeux infrarouges extrêmement sensibles de Spitzer peuvent voir les disques de formations de planètes en grand détail. "Précédemment, les scientifiques pouvaient seulement étudier un petit échantillon de disques, mais Spitzer est déjà sur son chemin vers l'analyse de milliers de disques," a dit Werner.

Le spectrographe infrarouge de Spitzer, qui sépare la lumière infrarouge distante pour voir les signatures de divers produits chimiques, a été utilisé pour observer les glaces organiques et la séparation dans le disque de CoKu Tau 4. Le banc de caméras infrarouges de Spitzer a trouvé de nouvelles étoiles dans RCW 49. Les papiers sur la recherche apparaîtront dans le numéro du 1er septembre de journal Astrophysics Journal Supplements. Pour des images et des informations sur la recherche sur un Internet, visiter: http://www.spitzer.caltech.edu / et http://photojournal.jpl.nasa.gov.

Le JPL contrôle la mission du télescope spatial Spitzer pour le bureau de la Science de l'Espace de la NASA, Washington. Des opérations scientifiques sont menées au Centre de la Science Spitzer à l'Institut de Technologie de Californie, Pasadena. Le JPL est une division de Caltech. Le spectrographe infrarouge Spitzer a été conçu par L'Université de Cornell, Ithaca, N.Y., et Bell Aerospace Corporation, Boulder, Colorado. Le développement de l'instrument a été mené par le D. Jim Houck de Cornell. La rangée de caméras infrarouge de Spitzer a été construite par le Centre Goddard des Vols Spatiaux de la NASA, Greenbelt, Maryland. Le développement de la caméra a été mené par le Dr Giovanni Fazio de l'observatoire astrophysique Smithsonien, Cambridge, Massachussetts.

Whitney Clavin (818) 354-4673
JPL

Nancy Neal/Dwayne Brown (202) 358-1547/1726
Quartiers Généraux de la NASA, Washington

2004-133

Source NASA - JPL, www.jpl.nasa.gov/releases/2004/133.cfm

3 Juillet 2003

UNE PLANETE EXTRASOLAIRE SIMILAIRE A JUPITER DETECTEE:

Jeudi à Paris à la conférence "Planètes extrasolaires: Aujourd'hui et demain," des chercheurs de l'Anglo-Australian Telescope (AAT) en Nouvelle-Galles du Sud, Australie, ont détecté une grande planète orbitant autour de l'étoile HD70642, une étoile fort similaire à notre soleil, éloignée de 90 années lumières.

La planète nouvellement découverte est environ deux fois plus massive que Jupiter et satellise son étoile à une distance de 3,3 UA, ce qui la placerait quelque part entre Mars et Jupiter dans notre système solaire. Elle effectue une orbite en six ans.

Ces conditions autour de HD70642 sont tout à fait semblables à celles de notre système solaire. Elles suggèrent qu'il puisse y avoir là un système planétaire semblable au notre. Jusqu'ici, essentiellement des planètes extrasolaires beaucoup plus grandes ont été trouvées, avec des caractéristiques d'orbite et de distance à l'étoile très différentes des planètes de notre système solaire. Un système planétaire similaire au notre avait toutefois déjà été détecté en août 2001.

Les "pessimistes" avaient interprété ceci comme signe que les planètes semblables à la terre pourraient être extrêmement rares. Mais en réalité, les planètes les plus grandes, les plus rapides et les plus proches de leur étoile avaient beaucoup plus de chances d'être détecté que des planètes de type Jupitérien en raison de la méthode de détection par les oscillation de leur étoile. L'étoile oscille évidemment bien davantage et de façon plus détectable s'il y a une planète rapide, proche et grande. Avec l'amélioration des méthodes de détection, je compte que de plus en plus de planètes de type Jupitérien seront maintenant détectées, et avec le temps et les progrès qu'il engendre, de plus petites planètes de type similaire à la Terre pourraient être détectées également.

9 janvier 2003

LA PLANETE EXTRASOLAIRE LA PLUS LOINTAINE DETECTEE A CE JOUR:

Les astronomes du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (CfA) à Cambridge, Massachusetts, Etats-Unis, ont annoncé qu'ils ont détecté la planète extrasolaire la plus éloignée (OGLE-TR-56b) jamais trouvée, dans la constellation du Sagittaire, localisée à 5.000 années-lumière de distance.

Ils ont employé la technique du transit, maintenant établie comme outil le plus précis disponible aujourd'hui pour les astronomes, avec un potentiel pour trouver des exoplanètes semblables à la Terre à l'avenir.

4 décembre 2002

1ERE MESURE CORRECTE DE LA MASSE D'UNE PLANETE EXTRASOLAIRE:

Pour la première fois une mesure adéquate de la masse d'une planète extrasolaire a été obtenue. On sait maintenant que Gliese 876b à une masse de 1.89 à 2.4 fois celle de Jupiter. La mesure a été obtenue par astrométrie, en déterminant la trajectoire exacte de la planète autour de son étoile, la méthode de la mesure des oscillations a par ce fait été validée.

29 novembre 2001

1ERE DETECTION D'UN ATMOSPHERE AUTOUR D'UNE PLANETE EXTRASOLAIRE, PRECISIONS:

En ce qui concerne la nouvelle ci-dessous, je pense devoir préciser un point.

Plusieurs media ont titré "première détection d'une planète extra-solaire ayant une atmosphère," au lieu de "première détection d'un atmosphère autour d'une planète extra-solaire."

La différence évidente est qu'il n'est pas question de dire que les quelques autres 80 planètes extra-solaires découvertes à ce jour n'auraient pas d'atmosphère. Elles pourraient bien entendu en avoir une.

Cependant il convient également de noter que du fait de la précision encore relative des méthodes de détection de planètes extra-solaires, ne sont pour le moment détectées essentiellement que des planètes géantes, et non des planètes de taille comparable à celle de notre Terre. Ces planètes géantes sont de toute évidence impropres au développement d'une forme de vie humanoïde.

28 Novembre 2001

PREMIERE DETECTION D'UN ATMOSPHERE AUTOUR D'UNE PLANETE EXTRASOLAIRE:

Des astronomes ont annoncé aujourd'hui la première détection d'une atmosphère autour d'une planète satellisant une autre étoile, car ils ont découvert un peu de sodium au-dessus d'une grande planète située à 150 années-lumière.

Il est significatif de noter que la technique utilisée dans cette recherche pourra par la suite mener à la découverte de produits chimiques plus intéressants qui pourraient indiquer la présence de la vie extraterrestre. "Pour la première fois, nous pouvons commencer à dresser une carte de l'atmosphère autour d'autres planètes," a déclaré Timothy Brown, du National Center for Atmospheric Research.

Brown a travaillé avec l'astronome David Charbonneau de Caltech, qui a mené l'étude, détaillée lors d'une conférence de presse de la NASA. La découverte a été faite à l'aide du télescope spatial Hubble. Pour optimiser leur précieux temps d'utilisation du télescope, les chercheurs ont confiné leur recherche au sodium, un élément qu'ils prévoyaient exister autour des planètes extrasolaires, ou exoplanètes comme les astronomes les appellent. "Le sodium est comme un parfum de putois," expliqua Brown, "Il est facile à détecter, même s'il y en a seulement un petit peu là bas."

Plusieurs groupes de recherche avaient poursuivi un but semblable avec des télescopes au sol, mais aucun n'a fait une détection sûre, a dit Andrew Collier Cameron, un chasseur d'exoplanètes de l'université de Saint Andrews en Ecosse.

L'atmosphère de la planète a été examinée pendant un passage devant son étoile. La lumière stellaire a variée par son filtrage à l'aide de l'atmosphère de la planète. Un spectrographe a séparé la lumière en ses composantes de couleurs en fonction de la longueur d'onde. Les différents éléments et composés ont créé différentes signatures lumineuses. Bien que l'étoile HD 209458 ait également du sodium dans ses couches externes, les astronomes ont noté une légère quantité additionnelle de sodium - moins que 1% - tandis que la lumière stellaire traversait l'atmosphère de la planète.

15 Novembre 2001

DEBAT A PROPOS D'UNE PLANETE AUTOUR DE ZETA RETICULI:

Depuis le 6 Octobre 1995 plus de 60 nouvelles planètes orbitant autour d'autres étoiles que le Soleil ont été découvertes et officiellement annoncées. Il est ironique pour l'ufologie que le 20 Septembre 1996, une planète ait été découverte autour de l'étoile Zeta 2 Reticuli, une étoile similaire au Soleil, d'un système de deux étoiles.

En 1961, Betty et Barney Hill auraient été enlevés par des extraterrestres à bord de leur vaisseau spatial. Ce cas a reçu une large publicité, étant le premier cas de ce genre à susciter une attention mondiale, car c'était le premier cas à avoir été étudié intensément. Pendant son enlèvement, les extraterrestres auraient montré une carte stellaire Betty Hill. L'un des extraterrestres l'aurait invité à montrer la Terre, mais comme Betty n'avait aucune connaissance en astronomie, elle en fut incapable. Après cet enlèvement, sous hypnose, méthode fortement controversée, Betty a dessiné cette carte stellaire aussi exactement que possible. Quelques années après, Marjorie Fish a réalisé des modèles avec des billes et du fil de fer des systèmes d'étoile sur cette carte.

L'un de ces modèles correspondait au schéma fourni par Betty Hill et montre Zeta 2 Reticuli. C'est de ce système que les extraterrestres auraient affirmé provenir à Betty Hill.

Les informations données sur cette nouvelle planète autour de Zeta 2 Reticuli (zeta2 0.27(J) 0,14 18,9 (d) 0.) auraient été bizarrement supprimées du site web de l'Extra Solar Planets Encyclopaedia après 4 jours. La raison officielle serait que "les données ont pu avoir été mal interprétées et il n'y a probablement aucune planète." Cependant, plusieurs personnes auraient sauvegardé la version originale de l'encyclopédie comportant les informations sur Zeta 2 Reticuli.

Ma propre modeste tentative de trouver trace de la découverte supposée d'une planète autour de l'étoile Zeta 2 Reticuli dans l'Extra Solar Planets Encyclopaedia de Jean Schneider et les quelques autres listings de planètes extrasolaires ne m'a pour le moment pas permis de trouver trace d'une telle découverte.

Cependant un visiteur de mon site a mieux cherché et m'a communiqué le 23.11.2001 que les informations disparues mais sauvegardées peuvent être trouvées sur le site web d'ufologie du MUFOR à http://www.mufor.org/extrasol.html

15 Octobre 2001

8 NOUVELLES PLANETES EXTRASOLAIRES:

Huit nouvelles planètes extrasolaires, dont au moins deux ont des orbites circulaires réminiscentes des planètes dans notre système solaire sont détectées. Elles satellisent leurs étoiles à des distances s'étendant d'environ 0,07 UA à l'AU 3. (une UA, Unité Astronomique, est la distance de la terre au soleil.) Elles s'étendent dans la masse maximale de 0,8 à 10 fois la masse de Jupiter, la plus grande planète dans notre système solaire. Le total de planètes connues en dehors de notre système solaires atteint les 80.

24 août 2001

UN SYSTEME PLANETAIRE SIMILAIRE AU NOTRE DETECTE:

Une planète extrasolaire qui pourrait être plus petite que Jupiter a été détecté autour d'une étoile semblable à notre soleil. C'est la deuxième planète trouvée autour de l'étoile appelée 47 Ursa Majoris (47 Grande Ourse), et elle dessine l'image d'un système solaire qui pourrait être semblable au notre, ajoutant aux indications que les chercheurs par la suite trouveront des planètes semblables à la Terre. L'étoile 47 Ursa Majoris est une étoile jaune semblable au soleil, estimé âgée de sept milliards d'années de et localisée à environ 51 années-lumière de la terre, ce qui en soi est très proche.

6 avril 2001

11 NOUVELLES PLANETES EXTRASOLAIRES:

Une équipe internationale d'astronomes réunissant français, suisses, américains et israéliens est à l'origine de la découverte de près de la moitié des exoplanètes aujourd'hui répertoriées. Les onze nouveaux objets à ajouter à leur tableau de chasse ont des masses allant d'un peu moins de celle de Jupiter jusqu'à 10 Jupiter (1 Jupiter = 318 Terres). Ces objets célestes ont été détectés grâce à la mesure des variations de vitesse des étoiles autour desquelles ils tournent. Ils leur ont aussi offert quelques bonnes surprises : deux nouveaux systèmes multi-planétaires, la planète à l'orbite la plus allongée jamais détectée (elle varie de 5 à 127 millions de kilomètres par rapport à l'étoile centrale) et enfin une planète géante tournant autour d'une étoile similaire à notre soleil et dont les satellites pourraient, en théorie, être habitables.

ARCHIVE DES NOUVELLES:

8 mai 2000Planète A autour du pulsar 1257+12 confirmée [ne peut être un effet trompeur de propagation héliosphérique] (Wolszczan et al.)
4 mai 20005 nouvelles planètes par La Silla (Swiss 1.2-m Leonhard Euler telescope) [plus 2 naines brunes]
27 avril 2000Deux planètes en orbite autour de BD -10 3166 et HD 52265 (Butler et al.)
29 mars 2000Deux planètes de masse similaire à saturne autour de HD 16141 et HD 46375 par Marcy, Butler et Vogt.
19 mars 2000Bell Aerospace, Lookheed Martin, SVS et TRW étudient une architecture TPF.
5 mars 2000'Eddington': une mission pour détecter des transits de planètes similaires à la terre, pré-selectionné par l'ESA.
14 février 199932ème candidate planète trouvée autour de HD 12661 par l'équipe de la SFSU.
8 février 199931ème planète trouvée par l'équipe de l'AFO autour de HD 89744.
25 janvier 1999Une planète découverte autour de GJ 3021 (Naef et al., avec Coralie).
8 janvier 1999Séminaire d'été Michelson sur l'interférométrie stellaire (avec applications à le détection de planètes).
10 décembre 1999L'équipe de PLANET affirme que les planètes de masse Jovienne à distance stellaire de 1.5 à 3 AU interviennent dans moins d'1/3 des systèmes.
23 novembre 1999HD 209458:
- Planète découverte indépendamment par la méthode des vélocités radiales par les équipes de Elodie et Coralie
- Premier transit détecté par Charbonneau et al. (Septembre 1999.)
20 novembre 1999Détection possible de lumière stellaire reflété sur une planète tau Boo b (Cameron et al., en attente de confirmation.)
15 novembre 1999Six nouvelles planètes détectées par Marcy et autres: HD 209458, HD 37124, HD 177830, HD 134987, HD 222582, HD 10697
12 novembre 1999Meeting "Computational Astrobiology for the 21st Century" (18 novembre.)
5 novembre 1999Spéculations à propos de "supercomètes" autour de W 3(OH) (Slysh et al.)
5 novembre 1999MACHO-97-BLG-41: Planète autour d'une étoile double ou effet de la rotation binaire?
15 novembre 1999Observation d'un transit planétaire pour 209458 (Henry et al.)
19 octobre 1999MACHO 97-BLG-41: l'équipe PLANET Team parvient à expliquer des données comme effet de rotation de lentilles binaires.
15 octobre 1999FAME (mission astrométrique avec une précision of 50 microparsecs) choisie par la NASA, lancement prévu en 2004.
12 octobre 1999Disques Circumstellaires trouvés par Trilling et al. autour des systèmes planétaires rho CrB et HD 210277. (également recherchés mais non trouvés autour de 51 Pegasus, ups et Gliese 876).
1 octobre 1999UMBRAS: projet pour un écran spatial coronographique.
28 septembre 1999Planète autour de HD 192263 trouvée par Santos et al. au télescope Suisse de La Silla découverte indépendemment par Marcy et al.
17 septembre 1999La recherche pour des planètes telluriques extrasolaires menacée par le Ministère Français de la Recherche?
6 septembre 1999Planète 1 MJ annoncée par une équipe Suisse (Udry et al.)
2 septembre 1999Les candidates planètes pour l'été: iota Hor = HR 810 par Kürster et al. (publication de presse, premières annonces préliminaires en Juillet 1998) 97-BLG-41 par Bennet et al. (microlentille.)
5 mai 1999Evénement Macho 99-BLG-23 de courte durée ( ~ 1 jour). Observations demandées en urgence.
2 mai 1999Meeting du projet ESA IRSI/Darwin (Stockholm, 16 - 19 Novembre 1999)
28 avril 1999Doute sérieux sur des planètes autour du pulsar PSR 0329+54 (Konacki et al.).
15 avril 1999Trois planètes autour de upsilon Andromedae trouvées par les groupes SFSU et AFOE.
12 avril 1999Meeting du projet ESA IRSI/Darwin (Stockholm, 5 - 8 octobre 1999)
6 avril 1999De l'équipe PLANET: fort agrandissement d'un événement de Caustic Crossing Event: OGLE 99-BLG-005.
1 avril 1999Forts effets sur un compagnon sous-stellaire de l'étoile Proxima du Centaure (Kürster et al.)
1 février 1999La planète la plus légère trouvée autour de HD 75289 par Mayor et al.
15 janvier 1999Révision à la baisse par l'équipe PLANET d'affirmation de déouverte de planètes de taille tellurique.
11 janvier 1999Anneau de poussières autour de HD 141569 vu par Hubble.
30 décembre 1998Effet de microlentille compatible avec explication par planètes de masse terrestre (S.H. Rhie et al., MPS collab.)
24 novembre 1998Planète trouvée autour de l'étoile binaire Gl 86 par l'équipe Suisse à La Silla
24 novembre 1998Création de l'Extrasolar Planetary Foundation.
13 novembre 19985 missions de découverte sélectionnées par la NASA. Aucune ne concerne les planètes extrasolaires.
4 novembre 1998NASA Ames, Host Astrobiology Meeting Nov. 5-7
22 septembre 1998Planète suspectée autour de l'étoile double HD187123 (Butler, Marcy, Vogt & Apps)
24 septembre 1998Planète autour de HD 210277 (Marcy, Butler & Vogt)
12 octobre 1998Deux autres planètes: HD 195019 et HD 217107 (Debra Fischer et al. à Lick et Keck)
14 octobre 1998Pré-annonce: planète autour de HD 168443 (Marcy et al.)
22 octobre 1998Image de disque protoplanétaire autour de 55 Cnc (Trilling & Brown)

LA PLANETE EXTRASOLAIRE LA PLUS PROCHE:

Quel est le système planétaire extrasolaire le plus proche? Il peut entourer soit des planètes de la faible étoile naine rouge cataloguée comme Lalande 21185, à peine à 8 années lumières de distance. Cette étoile est trop faible pour être vue par l'oeil nu et ses planètes n'ont pas été vues directement. Au lieu de cela, leur présence est déduite d'une longue série d'observations télescopiques, dépistant l'étoile pendant qu'elle vacille en réponse à la gravité mutuelle des masses de ses planètes orbitales. Notre propre système planétaire serait discernable par une telle technique. En utilisant des données obtenues à partir des observations fréquentes de cette étoile au cours des 50 dernières années, l'astronome George Gatewood de l'université de Pittsburgh a récemment annoncé que la plupart des oscillations de Lalande 21185 sont très probablement dues à une planète invisible avec approximativement 90% de la masse de Jupiter et d'une période orbitale de 5,8 ans. Son travail indique également qu'un deuxième et probablement une troisième planète de masse semblable pourrait être présente dans ce système. Les planètes massives satellisant une étoile naine rouge seraient très différentes de la planète Terre, avec des anneaux et des lunes éclairées par un soleil froid et faible.

Néanmoins, l'existence d'un système planétaire aussi près de nous suggère la possibilité que les planètes soient très communes dans notre galaxie.

LA PREMIERE PREUVE CROISEE DE L'EXISTENCE DE PLANETES EXTRASOLAIRES:

"Avec celle-ci, tout se met en place," a dit le découvreur d'exoplanètes vétéran Marcy. "C'est ce que nous avions attendu."

Pour la première fois les astronomes ont observé le passage d'une planète extrasolaire à travers le disque de son étoile, confirmant l'existence de la planète et fournissant de nouvelles indications sur les mondes lointains, rapportent les scientifiques le 12 novembre 2000.

La découverte d'une planète autour de HD 209458, une étoile similaire au Soleil à guère plus de 153 années lumières de la terre, a commencé le 5 novembre quand les astronomes Geoff Marcy, Paul Butler, et Steve Vogt ont détecté une oscillation dans l'étoile basée sur des observations précédentes.

De telles oscillations avaient déjà été vues dans environ deux douzaines d'autres étoiles et liées à l'existence des planètes les satellisant. Se basant sur leurs données, Marcy et ses collègues ont déterminé que la planète a au maximum 5/8 de la masse de Jupiter et est satellisée très près de son étoile, accomplissant une orbite tous les 3,5 jours.

Ils ont passé leurs résultats à un autre astronome, Greg Henry du Centre d'Excellence en Système d'Information de l'université d'Etat du Tennessee. Henry actionne une série de télescopes automatisés à l'observatoire de Fairborn en Arizona méridional, et recherche les passages possibles de planètes extrasolaires, quand ces planètes passent directement devant l'étoile vue de la terre.

On n'avait pas encore observé un tel passage avec aucune planète extrasolaire précédemment découverte. Cependant, le 7 novembre, comme prévu par Marcy et collègues en utilisant leurs données, le télescope d'Henry a détecté un affaiblissement de 1,7 pour cent dans l'éclat de l'étoile, qu'Henry et Marcy interprètent comme l'ombre de la planète.

"Ce passage planétaire s'est produit exactement au moment prévu par les observations de Marcy, confirmant absolument la présence d'un compagnon," a dit Henry. "Nous avons véritablement vu l'ombre de la planète."

Avec une période de 3,523 jours, Henry projette essayer d'observer le prochain passage, dans la nuit du 14 novembre. En outre, ils ont demandé à des astronomes d'essayer d'observer que le passage était observable comme ceux programmés pour le 18 et 22 novembre.

En combinant des données de vitesse radiale de Marcy avec les données du passage d'Henry, les astronomes en ont appris plus au sujet de cette planète extrasolaire que sur la plupart des autres. L'ombre indique que la planète a un diamètre de 60 pour cent plus grand que Jupiter. La taille donne à la planète une densité de juste 0,21 grammes par centimètre cubique, un cinquième de celle de l'eau liquide.

Cette densité signifie que la planète est une géante gazeuse comme Jupiter. Cependant, la planète est juste à 5,25 millions de kilomètre (3,25 millions de miles.) de l'étoile. Les théories courantes de formation de planètes ne permettent pas à des géantes gazeuses de se former aussi près de leurs étoiles en raison des températures élevées.

Parce qu'un grand nombre de telles planètes géantes ont été trouvées très près de leur étoile, les théoriciens ont proposé des modèles pour expliquer que de telles planètes pourraient se former loin de leur étoile puis migrer vers celle-ci. "Ceci permet de renforcer l'idée que les planètes extrasolaires trouvées près de leur étoile ne se sont pas formées là, mais plus loin, et ont migrées vers l'étoiles," déclara Henry.

L'usage de deux techniques différentes pour la découverte de planètes aide également à lever les derniers doutes sur le fait que les variations de vitesse radiales ayant abouti à trouver plus de deux douzaines de planètes serait causée par quoi que ce soit d'autre que des planètes.

C'est la première fois que l'on confirme par une autre méthode une planète trouvée par les changements dans la vitesse radiale de son étoile et cela démontre que nos preuves indirectes de présence de planètes sont vraiment valides," a déclaré Marcy. "Avec cela, tout tombe en place. C'est ce que j'ai toujours espéré."

Perdue dans l'annonce au sujet de la découverte duelle de cette planète, il y a la découverte récente de cinq autres planètes extrasolaires par Marcy et collègues, employant tous la technique de la vitesse radiale. Ces cinq autres planètes sont toutes plus massives et éloignées que celle orbitant HD 209458, avec des masses de 1 à 6,6 fois la masse de Jupiter et des distances à leurs étoiles de 0,58 à 2 unités astronomiques.

Les efforts pour découvrir des planètes en recherchant un bref obscurcissement des étoiles provoquées par des passages devant elles ont été continus depuis un certain temps, mais n'ont pas été réussis avant 2002. Un groupe à la NASA a proposé une mission dédiée, Kepler, qui surveillerait 100.000 étoiles simultanément pour rechercher tous les passages. Cette mission n'a pas été choisie par l'agence spatiale, cependant.

DES PLANETES LIBRES DANS ORION:

Orion

Cette image en fausses couleurs du jeune faisceau d'étoile du Trapèze dans la nébuleuse d'Orion a été faite avec un appareil photo infrarouge à des longueurs d'ondes environ deux fois plus longues que la lumière visible. Les données infrarouges font partie d'un aperçu de cette étoile voisine formant la région dans laquelle les astronomes ont identifié plus de 100 objets de masse extrêmement basses, candidats pour des étoiles naines brunes libres. Les naines brunes sont des étoiles ratées avec des masses (au sujet de 8% du soleil) tellement trop basses qu'elles ne peuvent pas soutenir la fusion nucléaire de l'hydrogène. Tandis que des nains bruns sont estimées être encore assez massives pour fusionner le deutérium, treize des objets de faibles masses sont encore au-dessous de la limite de fusion du deutérium (environ 1,3% de la masse du soleil) et tombant dans la gamme des planètes géantes. Ce sont des "planètes" qui dérivent librement, 8 fois plus massives que Jupiter et probablement formées avec les étoiles du faisceau il y a des million d'années. Elles sont discernables dans l'infrarouge parce qu'elles sont encore chaudes du fait de leur formation, mais par la suite elles se refroidiront. Si le Trapezium est typique de jeunes faisceaux d'étoile, alors les résultats de l'observation suggèrent que les naines brunes et les planètes libres puissent être assez communes, mais il n'y en a tout de même pas assez pour résoudre le mystère de la matière manquante de l'univers.

UNE PLANETE AUTOUR DE GLIESE 876:

Planets

Gliese 876 est plus petite que le Soleil, elle a seulement environ 1/3 de sa masse, et est trop faible pour être vue sans télescope. Mais c'est une des étoiles les plus proches de nous, à seulement 15 années-lumière. Les astronomes ont des résultats qui montrent que Gliese 876 a au moins une planète 1,6 fois plus massives que Jupiter - ce qui fit du système un candidat probable pour la recherche de systèmes planétaires. Comme beaucoup de découvertes récentes, la détection de cette planète n'est pas basée sur la formation d'une image directe mais sur des mesures spectroscopiques du changement périodique du mouvement ou de l' "oscillation de Doppler" produite dans l'étoile parente par les orbites de planète. L'oscillation de Doppler de Gliese 876 indique que sa planète fait une orbite tous les 61 jours à une distance moyenne environ de 1/5 du rayon de l'orbite de la Terre par rapport au Soleil.

DES PLANETES ET DE LA POUSSIERE:

Ces images en proche infrarouge par Hubble de la poussière entourant de jeunes étoiles offrent la preuve claire qu'il y a des planètes au-delà de notre système solaire. A gauche, l'espace foncé visible dans le disque de poussière est la trace d'un grand secteur semblable aux anneaux de Saturne que l'on pense être formé par des satellites en orbite. Par analogie, le secteur dans le disque de poussière de HD 141569 peut être un résultat à grande échelle de planètes orbitales non visibles. A droite, un anneau stellaire relativement mince de poussière suggère des anneaux planétaires stables constitués par des lunes en orbites. Sur une échelle beaucoup plus grande cet anneau autour de l'étoile HR479A peut également indiquer la présence de corps planétaires satellisés trop petits pour être directement visibles. Pour une comparaison de distance, l'orbite de Neptune est dessinée à la droite inférieure de chaque image. La brillance très forte de l'étoile a été masquée pour rendre visible les disques de poussières.

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Cette page a été mise à jour le 15 juillet 2018.