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Officiel, France:

En France, il n'y a toujours aucune liberté d'accès à l'information sur les OVNIS comme c'est pourtant maintenant le cas dans la plupart des autres pays, USA, Royaume-Uni, Espagne, Italie etc., si ce n'est qu'en principe, les informations sont éventuellement accessibles 60 ans après leur rédaction. (Donc 2014 pour des affaires remontant à 1954 etc). Il se trouve tout de même que si vous êtes "Quelqu'un d'Important" comme le journaliste Jean-Claude Bourret dans les années 70, ou si vous avez des "Amis dans le Sérail", ou en quémandant, vous pouvez glaner quelques éléments, dont celui-ci.

Rapport à Echevis, Drôme, le 21 mars 1976:

Ce document a été reproduit dans la littérature ufologique grand public depuis longtemps disponible.

Groupement: Drôme.
Compagnie: Romans.

L'an 1976, le 21 mars.

Préambule: Le 21 mars 1976, à 22 heures, au bureau de notre brigade se présente M. R[-], demeurant à La Beaume-d'Hostun (Drôme). Cette personne, visiblement troublée, nous précise qu'elle a vu un objet qu'elle n'a pu identifier sur le chemin départemental n° 718, à Echevis (Drôme).

Description des faits rapportés.

M. R[-], 29 ans, ouvrier d'usine, demeurant à La Baume d'Hostun (Drôme), le 21 mars 1976, à 21 h 10, circulait avec son véhicule Ford Escort, numéro [numéro d'immatriculation] sur le C.D. 718, entre Saint-Martin-en-Vercors (Drôme) et son domicile. Alors qu'il se trouvait sur la commune d'Echevis (Drôme), à 15 mètres du virage surplombant le domicile de M. B[-], maire d'Echevis, au point kilométrique 8400, il a aperçu à gauche de la chaussée un objet qu'il n'a pu identifier.

Selon le témoin, cet objet était de forme cylindrique, d'un diamètre de 60 à 80 centimètres, et d'une hauteur approximative de 1,20 mètre. Il était équipé de deux hublots de couleur rouge, espacés d'une quarantaine de centimètres et placés l'un au-dessous de l'autre. Cet objet émettait une lumière blanche très éblouissante, plus intense que la lumière produite par la soudure à l'arc.

Du fait de l'intensité insoutenable de cette lumière, R[-] a été obligé de stopper son véhicule et de protéger ses yeux à l'aide de ses mains. Au bout de quelques secondes, il a ouvert à nouveau ses yeux et s'est rendu compte que l'objet avait disparu. M. R. n'a pu fournir aucune explication sur la manière dont cet objet a disparu.

Il est reparti ensuite en direction de Sainte-Eulalie-en-Royans (Drôme) et s'est arrêté à "La Ferme du Vercors", restaurant se trouvant au lieu-dit "Pont d'Echevis", distant de cinq kilomètres du point où "l'objet" avait été aperçu. Etant très troublé, il s'est réconforté tout en racontant au restaurateur ce qu'il avait vu. Ce dernier est remonté avec lui sur les lieux de l'apparition de l'objet. Ils n'ont découvert aucune trace suspecte à cet endroit et se sont rendus ensuite chez M. B[-], maire d'Echevis (Drôme), dont la ferme se trouve très proche du point où l'objet avait été vu. M. [-] n'a rien remarqué d'anormal.

Constatations et mesures conservatoires.

a) Situation des lieux:

Commune d'Echevis (Drôme), au sud-est de l'agglomération, quartier "La maison du Diable". Le point où "l'objet" a été vu se situe à hauteur du point kilométrique 8 400, à l'est du chemin départemental 718, sur l'accotement herbeux surélevé de 40 centimètres.

b) Constatations:

Ni trace ni objet laissé par un phénomène n'a été découvert.

c) Mesures prises:

Par message radio N°270/2 du 22 mars 1976, nous avons rendu compte des faits à notre commandant de compagnie à Romans.

Enquête.

Le 21 mars 1976, à 22 h 10, au bureau de la brigade, nous entendons:

R. J[-].-L[], 29 ans, ouvrier d'usine, demeurant à La Baume-d'Hostun (26), qui nous déclare:

"Ce soir, il y a une heure environ, vers 21 h 10, je circulais sur le C.D. 718. J'étais parti de Saint-Martin-en-Vercors et me dirigeais sur Sainte-Eulalie-en-Royans. Sur la commune d'Echevis, j'ai vu, dans le virage au-dessus de la maison du maire de cette localité, un objet émettant une lumière intense, objet que je n'ai pu identifier. Celui-ci se trouvait sur la gauche de la chaussée dans mon sens de marche. Cet objet était de forme allongée, il ressemblait à un cigare en position debout. Il mesurait environ 1,20 mètre de hauteur et, je pense, avait une largeur de 60 à 80 centimètres. Cet objet émettait une lumière blanche très éblouissante. J'ai dû stopper mon véhicule car vu l'éblouissement, je n'apercevais plus la route."

"Cet objet n'émettait pas de lumière vers le haut, mais celle-ci était rabattue vers le bas sur une surface de cinq à six mètres carrés. De plus, cet objet possédait en son milieu deux hublots de couleur rouge vif, mais moins éblouissante que la lumière blanche. Ces deux hublots étaient placés l'un au-dessus de l'autre et étaient séparés d'une quarantaine de centimètres environ."

S. I. ["Sur Intervention", indique que les gendarmes ont posé une question au témoin]: Vu l'intensité de la lumière émise par cet objet, j'ai été obligé de me mettre les mains sur le visage pour me protéger les yeux, car cette lumière m'aveuglait.

S. I.: J'ai immédiatement stoppé mon véhicule dès que j'ai aperçu cet objet.

S. I.: Dès que j'ai enlevé mes mains de devant mon visage, cet objet avait disparu. J'ai ouvert ma vitre pour voir s'il y avait encore quelque chose d'anormal. Ne voyant plus rien, je suis reparti au volant de mon véhicule Ford Escort N° [immatriculation]

J'ai tellement eu peur que je me suis arrêté quelques kilomètres plus loin, au restaurant "La Ferme du Vercors". Je suis entré dans la cuisine du restaurant et le propriétaire m'a demandé ce qu'il m'arrivait. Je le lui ai expliqué, et nous sommes remontés tous les deux à l'emplacement où j'avais vu cet objet. Nous n'y avons rien trouvé d'anormal.

S. I.: Ensuite, nous sommes allés avertir le maire d'Echevis qui nous a dit qu'il fallait avertir la gendarmerie.

Le 21 mars 1976, à 22 h 45.

Lecture faite par moi de la déclaration ci-dessus, je persiste et n'ai rien à y changer, à y ajouter, ou à y retrancher.

A la suite de l'audition de M. R[-], nous nous sommes transportés sur les lieux de son observation afin d'y effectuer les constatations. Celles-ci n'ont pas permis de découvrir des traces ou indices laissant présumer de la présence récente d'un objet quelconque.

Poursuivant l'enquête, le 22 mars 1976, à 16 h 25, à son domicile, nous entendons:

M. V[-]. P[-], 50 ans, restaurateur, demeurant [lieu] à Echevis (26), qui nous déclare:

"Hier soir, vers 21 h 25, une personne est entrée dans la cuisine du restaurant que je possède à Echevis. Cette personne paraissait apeurée, très effrayée. Cet homme se cachait les yeux avec les mains et il nous a dit: "J'ai vu un monstre." Tout de suite, j'ai cru que c'était un client qui faisait une plaisanterie, mais vu l'état de cette personne, j'ai remarqué que celle-ci ne plaisantait pas. Elle m'a expliqué qu'elle avait aperçu un objet ayant la forme d'un cigare et émettant des lueurs très vives, insoutenables à la vue."

"Au bout de quelques instants, après l'avoir réconforté, nous sommes remontés avec lui à l'endroit où il avait aperçu cet objet. Arrivés là-bas, nous n'avons rien remarqué d'anormal. De plus, il faisait nuit et nous n'avons rien pu voir. Nous avons avisé le maire d'Echevis et ensuite je lui ai dit d'avertir la gendarmerie."

Le 22 mars 1976, à 16 h 35.

Afin de rechercher d'éventuels témoins, nous nous sommes rendus chez M. B[-], maire de la commune d'Echevis (26). Celui-ci nous a précisé que sa résidence est située à 80 mètres environ du point où R[-] avait aperçu "l'objet". A l'heure de l'observation, M. B. se trouvait dans sa grange où il soignait ses bêtes. Il n'a rien vu, ni entendu quelque chose d'anormal.

Entendus verbalement, les habitants d'Echevis ayant pu apercevoir l'objet en raison de la position de leur domicile n'ont pu nous fournir aucun renseignement positif. De même que M. B[-], ils n'ont remarque aucun fait suspect.

A ce jour, bien que les faits soient connus d'une partie de la population, aucun autre témoin ne s'est manifesté à nous.

Précisons que le point où l'observation a été faite est très isolé et que la population d'Echevis s'en trouve très éloignée. D'autre part, la circulation sur le C.D. 718 est pratiquement nulle à cette heure avancée de la soirée.

Clôture du procès-verbal.

Procès-verbal établi conformément aux prescriptions de la Circulaire ministérielle N°32600 MA/GEND. T. du 2 août 1968.

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Cette page a été mise à jour le 28 décembre 2006.