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ACUFO:

ACUFO est un catalogue à visée exhaustive des cas de rencontres entre aéronefs et OVNIS, qu'elles soient «expliquées» ou «inexpliquées».

Le catalogue ACUFO donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier.

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Rechlin-Roggentin, Allemagne, le 29 septembre 1944:

Numéro de cas:

ACUFO-1944-09-29-RECHLINROGGENTIN-1

Résumé:

Didier Serres, un ancien journaliste français, a publié son premier de trois livres sur les OVNIS en 1970, intitulé «Le Livre Noir des Soucoupes Volantes», sous le pseudonyme de «Henry Durrant».

Dans ce livre, dans une section sur les Foo Fighters de la Seconde Guerre mondiale, il affirmait que les pilotes allemands avaient également vu des objets volants non identifiés, pensant qu'il s'agissait d'armes secrètes des Alliés. Il décrit quelques cas, dont un survenu le 29 septembre 1944, à 10h45, au «centre d'essais de Rechlin-Roggenthin» [sic].

Durrant affirmait qu'à 12 000 mètres, un pilote d'essai du «Erprobungskommando 162» dont l'identité n'était pas fournie «dans le rapport» testait un nouveau jet Messerschmitt Me-262 «Schwalbe», lorsque son attention a été attirée par deux points luminescents à sa droite. En fonçant à plein régime, dit Durrant, il s'est retrouvé en présence d'un corps cylindrique de plus de 100 mètres de long; sur le côté, quelques ouvertures rondes en forme de hublots; de l'avant jusqu'à la moitié de la longueur, des tiges verticales, peut-être métalliques, en forme d'antennes; pas d'ailes; vitesse supérieure à 2 000 km/h.

Le pilote, dit Durrant, s'en est approché à moins de 500 mètres pendant quelques secondes et a pu l'observer.

Durrant dit que le pilote a été interrogé par le «Bureau Spécial 13» («Sonderbüro 13») et a dû dessiner un croquis de ce qu'il avait vu, et c'est «à cette occasion que le professeur Dr. H. Frazer a présenté sa théorie du champ magnétique protecteur» réglable à volonté.»

Durrant a en effet affirmé que les observations des pilotes allemands avaient abouti à la création par les nazis d'un bureau spécial d'étude des observations d'OVNIS appelé «Sonderbüro 13» menant un projet d'étude au nom de code «Uranus».

Durrantn'a fourni aucune source pour ses affirmations sur les observations et les études d'OVNIS dans l'Allemagne nazie; mais ce qu'il a raconté a été repris par la suite par d'autres auteurs dans plusieurs livres français sur les OVNIS.

En 1978, le scientifique et ufologue allemand Illo Brand von Ludwiger rapporte cette observation, mais ayant cherché à vérifier les affirmations de Henry Durrant, il écrivait:

- Les derniers rapports cités ici ont été rédigés par le journaliste français Henry Durrant, qui a pu utiliser des sources historiques du service de renseignement britannique. Les enquêtes de l'auteur auprès des instituts d'histoire militaire allemands n'ont pas encore donné de confirmation. Apparemment, ces rapports restaient inconnus de la grande majorité de l'état-major et n'étaient accessibles qu'à un petit cercle de la communauté du renseignement.

Un informateur qui a travaillé comme ingénieur diplômé à Rechlin de 1935 à 1945 n'avait jamais entendu parler des «Foo Fighters» ou d'un groupe d'enquête U 13. Une enquête auprès du directeur général du Groupe de travail pour la recherche sur la défense à Stuttgart s'est avérée tout aussi négative (Hümmelchen 1978). Les Archives militaires fédérales de Fribourg ne savaient pas non plus qu'un bureau spécial N° 13 avait été créé pour enquêter sur les rapports des «Foo Fighters» (Albinus 1978). Des demandes de renseignements auprès du lieutenant-général Dipl.-Ing. Frodl, le général de division à la retraite Adolf Galland (ancien général pilote de chasse), le général à la retraite Josef Kammhuber (général de chasse de nuit de 1940 à 1943, commandant en chef de la flotte aérienne 5 en Norvège/Finlande du Nord de 1943 à 1944 et représentant général de l'aviation à réaction de février 1945 jusqu'à la fin de la guerre), du Dipl.-Ing. Carl Francke (responsable du développement Heinkel du HE 162 et directeur technique du centre d'essais de Rechlin jusqu'à la fin de la guerre) et du Dipl.-Ing. Wolfram Eisenlohr, ingénieur général à la retraite de la Luftwaffe, n'ont pas non plus fourni d'informations confirmant cette information. Même le général Wehnelt, commandant adjoint des forces aériennes alliées en Europe centrale jusqu'au 30 juin 1976, n'avait aucune connaissance de tels événements (Frodl, Galland, Kammhuber, Francke, Eisenlohr, Wehnelt 1978).

Le seul indice est venu d'une enquête menée auprès de l'ingénieur Carl G. Henze, écrivain spécialisé dans l'aviation militaire et la technologie de défense. Au cours de ses nombreuses années de service dans l'ancienne Force aérienne, il avait entendu parler des missiles inconnus en question, mais ne savait rien d'un bureau spécial qui enquêtait sur ces rapports (Henze 1978).

Un autre indice a été fourni par un professeur de Stuttgart qui avait auparavant travaillé sur la défense sous Canaris. En fait, il pourrait s'agir du professeur Georg Kamper, qui avait créé un groupe spécial U13. Les scientifiques de ce département ont eux-mêmes développé des modèles et mené des travaux de recherche sur la théorie de l'information (hyperespace, etc.). Dans le même temps, ce groupe était chargé d'évaluer les rapports faisant état de missiles ennemis non identifiés (Walter 1979).

Rolf Engel, ingénieur de fusées, historien de l'espace et conseiller au Bureau VI de l'Abwehr sous Schellenberg en 1944, connaissait également l'existence d'un bureau spécial 13 sans connaître plus en détail sa tâche.

Le journaliste et historien français Henry Durrant rapporte que le Bureau spécial N°13 travaillait sous le nom de code «Opération Uranus» et était composé d'officiers de bord, d'ingénieurs aéronautiques et de conseillers scientifiques. Au cours des dernières années de la guerre, le département a compilé de nombreux rapports, photographies et films sur d'étranges objets volants. Lors de vols d'essai avec le Messerschmitt 163, également appelé «Komet» ou «Kraftei», on raconte que dans deux cas, il était même possible de filmer de très gros «cigares volants» (Durrant 1970, p. 86).

Il est difficile de juger si ces affirmations sont vraies; Le professeur Kamper et d'autres témoins directs ne sont plus en vie aujourd'hui.

En 1979, l'ufologue français Thierry Pinvidic, dans son livre «Le Nœud Gordien ou la Fantastique Histoire des OVNI», évoque «certaines histoires fantastiques qui circulent sur les armes secrètes allemandes, et les «OVNIS» qui auraient été observés par certaines autorités du 3e Reich» et de prétendues études sur ce sujet par des experts de la base de Peenemünde. Il cite ce cas, sans donner de source, puis aborde curieusement l'idée selon laquelle on prétend que ce seraient les nazis eux-mêmes qui auraient construit une soucoupe volante «V-7», idée qu'il réfute avec les bons arguments qu'on connaît par ailleurs.

Il explique ensuite comment il a tenté de contacter des autorités allemandes dans ce domaine, comme le professeur Hermann Oberth, pionnier du programme de fusées allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, et d'autres, qui lui ont tous répondu qu'ils n'avaient rien entendu sur des rapports d'OVNIS ou des études sur les OVNIS par les autorités allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dans le magazine trimestriel d'ufologie OVNI-Présence N° 27 de septembre 1983, Thierry Pinvidic expliquait que Durrant avait inventé l'histoire du «Sonderbüro N° 13» et ne l'avait reconnu qu'après «l'enquête en Allemagne» de Pinvidic. Pinvidic explique que Durrant lui a dit qu'il avait inventé ces histoires comme un «piège à plagiaires» pour tromper les ufologues «qui, comme d'habitude, répètent les informations sans les vérifier.»

Données:

Données temporelles:

Date: 29 septembre 1944
Heure: ?
Durée: ?
Date du premier rapport connu: 1970
Délai de rapport: 2 décennies.

Données géographiques:

Pays: Allemagne
Département/état: Mecklembourg-Poméranie-Occidentale
Commune ou lieu: Roggentin

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 1
Nombre de témoins connus: 1
Nombre de témoins nommés: 0

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Livre OVNIS Henry Durrant.
Conditions d'éclairage: Nuit.
OVNI observé: Oui.
Arrivée OVNI observée: ?
Départ OVNI observé: ?
Actions OVNI: Part.
Actions témoins: Approche.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: ?
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Senseurs: [X] Visuel: 1
[ ] Radar aéronef:
[ ] Radar sol directionnel:
[ ] Radar sol altitude:
[ ] Photo:
[ ] Film/vidéo:
[ ] Effets EM:
[ ] Pannes:
[ ] Dégâts:
Hynek: ?
Armé / non armé: ?
Fiabilité 1-3: 1
Etrangeté 1-3: 3
ACUFO: Invention par l'auteur Henry Durrant.

Sources:

[Réf. hdt1:] "HENRI DURRANT":

Le 29 septembre 1944, à 10 h 45, au Centre d'Essais de Rechlin-Roggenthin [sic], à 12 000 m, un pilote (identité non fournie dans le rapport) testait un nouveau Messerschmitt à réaction ME 262 Schwalbe. (Rappelons que c'est là qu'était basé le «Erprobungskommando 162», commandé par l'Oberstleutnant Heintz Bar, un as à plus de 200 victoires; ce groupe spécial de pilotes d'essai était plus connu sous le nom de «Volksjäger-Erprobungskommando».) Son attention fut attirée par deux points luminescents à sa droite. Piquant plein gaz, il se trouva en présence d'un corps cylindrique de plus de 100 m de long; sur le côté, quelques ouvertures rondes en forme de hublots; de l'avant à la moitié de la longueur, des tiges verticales (métalliques?) en forme d'antennes; pas d'ailes; vitesse dépassant 2 000 km/h. Le pilote s'en approcha jusqu'à 500 m pendant quelques secondes et put l'observer. Il fut interrogé par le Bureau Spécial 13 et dut tracer un croquis de ce qu'il avait vu. C'est à cette occasion que le Prf. Dr. H. Frazer exposa sa théorie du champ magnétique protecteur réglable à volonté.

[Ref. tfo1:] GIANFRANCO DE TURRIS ET SEBASTIANO FUSCO:

Ces auteurs disent que le 29 septembre 1944 à Rechlin-Roggenthin en Allemagne, le vol d'essai d'un chasseur à réaction Messerschmitt Me 262 est suivi de deux points lumineux. Glissant vers eux, le pilote se retrouve en présence d'un corps cylindrique de plus de 100 mètres de long, qui est observé quelques secondes à environ un demi-kilomètre, puis s'éloigne et disparaît. Les auteurs disent que le rapport a été envoyé au Bureau Spécial no. 13.

[Ref. pvy1:] PIERRE VIEROUDY:

Le 29 septembre 1944, un pilote allemand du centre d'essais de Rechlin-Roggenthin essayait un Messerschmitt 262 à douze mille mètres d'altitude lorsqu'il se trouva en présence d'un objet cylindrique de plus de cent mètres de long comportant quelques ouvertures rondes en forme de hublots et des tiges verticales. La vitesse de l'objet fut estimée à plus de deux mille kilomètres à l'heure. Le pilote s'en approcha à cinq cents mètres et put le détailler.

[Ref. ynd1:] YVES NAUD:

Mais le témoignage le plus probant retenu par le Sonderbüro est celui d'un as de l'aviation militaire.

Le 29 septembre 1944, à 10 h. 45, ce pilote d'essai teste un nouveau Messerschmitt à réaction ME 262 Schwalbe, quand son attention est brusquement attirée par deux points lumineux situés à sa droite. Il pique pleins gaz dans cette direction et se trouve« face à un corps cylindrique de plus de cent mètres de long avec quelques ouvertures sur le côté, et muni de longues antennes placées de l'avant jusqu'à la moitié de la longueur». Parvenu à 500 mètres de l'engin, le pilote s'aperçoit que celui-ci se déplace à plus de 2000 kilomètres à l'heure!

[Ref. ibl1:] ILLOBRAND VON LUDWIGER:

Le 29 septembre 1944, un pilote d'essai teste un nouveau chasseur à réaction Messerschmitt à Rechlin Roggenthin. Il grimpe à 10h45 avec un ME 262 Schwalbe jusqu'à une hauteur de 12.000 m. (Rechlin-Roggenthin était également la base du «VolksjägerErprobungskommmando« de l'as pilote le lieutenant-colonel Heintz Bär, et était dirigé par Bär lui-même, qui avait remporté plus de 20 victoires aériennes). Soudain, le pilote aperçut deux points lumineux à sa droite. Il a volé directement vers les objets et a découvert qu'il s'agissait d'un corps cylindrique d'environ 100 mètres de long avec une série de hublots sur le côté. De l'avant, approximativement au milieu de l'appareil, dépassaient vers le haut des tiges verticales (métalliques?), comparables à des antennes. L'appareil n'avait pas d'ailes et volait à environ 2000 km/h. Le pilote s'est approché à environ 500 mètres et a pu étudier l'objet pendant quelques secondes supplémentaires.

Il a ensuite été longuement interrogé par un service spécial opérant sous le nom de code U 13 et a dû réaliser des croquis détaillés. A cette occasion un professeur Dr. H. Frazer a présenté une théorie selon laquelle de forts champs magnétiques pourraient être envisageables pour protéger les missiles.

- Les derniers rapports cités ici ont été rédigés par le journaliste français Henry Durrant, qui a pu utiliser des sources historiques du service de renseignement britannique. Les enquêtes de l'auteur auprès des instituts d'histoire militaire allemands n'ont pas encore donné de confirmation. Apparemment, ces rapports restaient inconnus de la grande majorité de l'état-major et n'étaient accessibles qu'à un petit cercle de la communauté du renseignement.

Un informateur qui a travaillé comme ingénieur diplômé à Rechlin de 1935 à 1945 n'avait jamais entendu parler des «Foo Fighters» ou d'un groupe d'enquête U 13. Une enquête auprès du directeur général du Groupe de travail pour la recherche sur la défense à Stuttgart s'est avérée tout aussi négative (Hümmelchen 1978). Les Archives militaires fédérales de Fribourg ne savaient pas non plus qu'un bureau spécial N°deg;13 avait été créé pour enquêter sur les rapports des «Foo Fighters» (Albinus 1978). Des demandes de renseignements auprès du lieutenant-général Dipl.-Ing. Frodl, le général de division à la retraite Adolf Galland (ancien général pilote de chasse), le général à la retraite Josef Kammhuber (général de chasse de nuit de 1940 à 1943, commandant en chef de la flotte aérienne 5 en Norvège / Finlande du Nord de 1943 à 1944 et représentant général de l'aviation à réaction de février 1945 jusqu'à la fin de la guerre), du Dipl.-Ing. Carl Francke (responsable du développement Heinkel du HE 162 et directeur technique du centre d'essais de Rechlin jusqu'à la fin de la guerre) et du Dipl.-Ing. Wolfram Eisenlohr, ingénieur général à la retraite de la Luftwaffe, n'ont pas non plus fourni d'informations confirmant cette information. Même le général Wehnelt, commandant adjoint des forces aériennes alliées en Europe centrale jusqu'au 30 juin 1976, n'avait aucune connaissance de tels événements (Frodl, Galland, Kammhuber, Francke, Eisenlohr, Wehnelt 1978).

Le seul indice est venu d'une enquête menée auprès de l'ingénieur Carl G. Henze, écrivain spécialisé dans l'aviation militaire et la technologie de défense. Au cours de ses nombreuses années de service dans l'ancienne Force aérienne, il avait entendu parler des missiles inconnus en question, mais ne savait rien d'un bureau spécial qui enquêtait sur ces rapports (Henze 1978).

Un autre indice a été fourni par un professeur de Stuttgart qui avait auparavant travaillé sur la défense sous Canaris. En fait, il pourrait s'agir du professeur Georg Kamper, qui avait créé un groupe spécial U13. Les scientifiques de ce département ont eux-mêmes développé des modèles et mené des travaux de recherche sur la théorie de l'information (hyperespace, etc.). Dans le même temps, ce groupe était chargé d'évaluer les rapports faisant état de missiles ennemis non identifiés (Walter 1979).

Rolf Engel, ingénieur de fusées, historien de l'espace et conseiller au Bureau VI de l'Abwehr sous Schellenberg en 1944, connaissait également l'existence d'un bureau spécial 13 sans connaître plus en détail sa tâche.

Le journaliste et historien français Henry Durrant rapporte que le Bureau spécial N°13 travaillait sous le nom de code «Opération Uranus» et était composé d'officiers de bord, d'ingénieurs aéronautiques et de conseillers scientifiques. Au cours des dernières années de la guerre, le département a compilé de nombreux rapports, photographies et films sur d'étranges objets volants. Lors de vols d'essai avec le Messerschmitt 163, également appelé «Komet» ou «Kraftei», on raconte que dans deux cas, il était même possible de filmer de très gros «cigares volants» (Durrant 1970, p. 86).

Il est difficile de juger si ces affirmations sont vraies; Le professeur Kamper et d'autres témoins directs ne sont plus en vie aujourd'hui.

[Réf. tpc1:] THIERRY PINVIDIC:

Certaines histoires fantastiques circulent au sujet des armes secrètes allemandes, et des «OVNI» qu'auraient observé certaines autorités du 3e Reich. Des études auraient été entreprises à ce propos par des experts de la base de Peenemünde, dit-on. L'opinion des experts incriminés est édifiante. Rappelons au préalable «les faits» tels qu'ils sont généralement présentés.

[...]

Il faut également parler des fameux «Foo-Fighters», ces «chasseurs fantômes» encore appelés «Kraut-Fireballs» par les Américains. En septembre 1944, par exemple, lors des essais du chasseur ME 262 à la base de Rechlin-Roggenthin, quelques uns des meilleurs pilotes allemands observèrent des globes lumineux mais ne parvinrent pas à les atteindre lors de la prise en chasse.

L'auteur rapport ensuite que des sources ufologiques qu'il ne précise pas parlent d'une commission d'étude («Sonder Büro») des OVNIS par les nazi nommée «Uranus», puis curieusement aborde l'idée que ce sont les nazi eux-mêmes qui auraient construit une soucoupe volante «V-7», idée qu'il réfute avec les bons arguments que l'on connait par ailleurs.

Décidé de me renseigner directement aux sources, j'écrivais en 1977 au professeur Hermann Oberth expert en astronautique et responsable du programme allemand durant la Deuxième Guerre mondiale maître de Werner Von Braun, avec qui il travailla à l'arsenal Redstone pour le compte de la CAA en 1952. Hermann Oberth est généralement considéré comme le père de l'astronautique moderne.

Je demandai au professeur Oberth, tout détail et référence relatif à d'éventuels travaux réalisés au sujet des OVNI par les experts de Peenemünde. [...] Je demandai à Hermann Oberth, la destination des documents du Sonder Büro après la Deuxième Guerre mondiale. [...] Je recevais la réponse suivante datée du 18 octobre 1976:

Cher Monsieur,

Je ne peux malheureusement pas répondre à vos questions. Durant les années 1941-43 alors que je travaillais à la base de Peenemünde, il n'a jamais été question d'OVNI dans les services avec lesquels j'étais en contact. Le nom de code «Uranus» m'est également inconnu.

J'ai entendu parler d'OVNI pour la première fois en 1953. Monsieur Heinz Grässer, président de l'amicale des anciens de Peenemünde peut éventuellement vous aider à ce propos.

Avec mes meilleurs sentiments Hermann Oberth

Suivait l'adresse d'Heinz Grässer que je contactai bien évidemment dans les meilleurs délais [...]

Les réponses suivantes montrent uniquement que les personnes contacté n'ont aucune connaissance ni de soucoupes volantes fabriquée par les nazi ni d'observations d'OVNIS par des pilotes allemands lors de la Deuxième Guerre mondiale, ni d'un «Sonderbüro» ou programme «Uranus».

[Réf. tpc2:] THIERRY PINVIDIC:

De la tricherie:

La tricherie, c'est par exemple [...] C'est encore Durrant inventant l'histoire du Sonderburo no 13 de la Luftwaffe et qui ne l'admit qu'après mon enquête en Allemagne. Il s'en tira de justesse en prétextant qu'il avait monté ce canular pour piéger les ufologues qui reprennent, comme à leur habitude, des informations sans les vérifier. On s'en tire comme on peut, et j'ai même à ce sujet de sérieux doutes sur lesquels je reviendrais un jour. En tout cas, tous ceux qui ont lu «Les dossiers des S.V.» mais n'ont pas lu «Le nœud gordien» continueront à prendre la chose pour argent comptant, comme le firent allégrement plusieurs auteurs qui pompèrent joyeusement Durrant.

[Réf. hdt2:] "HENRI DURRANT":

Henry Durrant répond

M. le Rédacteur en Chef, Le No 27 de septembre 1983, d'«OVNI-Présence» m'est bien parvenu ce matin, et je vous en remercie vivement. J'y relève, dans l'article «de l'amateurisme...» signé par M. Pinvidic Thierry, le passage suivant (pp. 7 et 8):

«La tricherie, c'est ... encore Durrant inventant l'histoire du Sonderbüro n° 13 de la Luftwaffe et qui ne l'admit qu'après mon enquête en Allemagne. Il s'en tira de justesse en prétextant qu'il avait monté ce canular pour piéger les ufologues qui reprennent, comme à leur habitude, des informations sans les vérifier. On s'en tire comme on peut, et j'ai même à ce sujet de sérieux doutes sur lesquels je reviendrais un jour. En tout cas, tous ceux qui ont lu «Les dossiers des S.V.» mais n'ont pas lu «Le nœud gordien» continueront à prendre la chose pour argent comptant, comme le firent allégrement plusieurs auteurs qui pompèrent joyeusement Durrant.»

Sans exciper du droit de réponse (nos relations sont excellentes), mais ayant été nommément cite, je vous demande de bien vouloir publier ce texte rectificatif, in extenso, dans votre tout prochain no 28. M. Pinvidic Thierry m'a effectivement demande des renseignements sur le Sonderbüro Nr. 13 de l'Oberkommando der Luftwaffe, téléphoniquement et APRES la sortie de son si intéressant ouvrage «Le Nœud gordien» (Pour confirmation, voir GEPO-Information, n° 29, janvier-mars 1983); je n'ai pas eu alors à admettre qu'il s'agissait d'un canular, M. Pinvidic Thierry n'ayant pas joué au juge d'instruction ce jour-là; je lui ai simplement expliqué qu'il s'agissait d'un piège à copieurs ou à pillards, et je lui en ai précisé les origines: mes difficultés passées, avec des confrères peu honnêtes (je résume!), au sujet de traductions d'articles, lorsque j'étals journaliste professionnel, il y a déjà des années.

M. Pinvidic Thierry a agi «comme le firent allègrement plusieurs auteurs qui pompèrent joyeusement Durrant», bien qu'il ait publié, lui aussi, la même histoire au mode conditionnel (J'ai relu son texte)(!). Si M. Pinvidic Thierry m'avait téléphoné AVANT la parution de son livre, il eut été au courant du piège, n'y serait pas tombé, et se serait épargné la peine de pratiquer lui-même la tricherie au mode conditionnel, ce qui est plus grave; car c'est en passant sous silence les précisions que je lui ai fournies qu'il a pu se permettre de m'accuser de tricherie et prétendre que «je m'en suis tiré de justesse en prétextant que...»

M. Pinvidic Thierry dit avoir fait une enquête en Allemagne. Fort bien. Le résultat de celle-ci ayant été négatif, une double question se pose: a-t-il enquêté, pour vérification d'information, AVANT d'écrire son livre, et, dans ce cas, pourquoi use-t-il du conditionnel au lieu de dénoncer franchement la «tricherie»?

A-t-il enquêté APRES la sortie du «Nœud gordien»? Comme il ne le précise pas, je me permets de lui signaler que: 1) Enquêter AVANT sans tenir compte du résultat est aberrant, et que 2) enquêter APRES c'est enquêter trop tard. (2) M. Pinvidic Thierry n'est pas très sûr de ses références: il ne s'agit pas des «Dossiers des S.V.» (3) (titre qu'il écrit faussement), mais du «Livre Noir des Soucoupes Volantes» où le Sonderbüro Nr. 13 est mentionné p. 81.

Le piège était donc tendu depuis 1970, et il a fallu treize longues années à M. Pinvidic Thierry pour se décider à en écrire... peut-être aussi parce que la première liste des pillards commence à se répandre et que cela le chatouille? Je ne puis le croire.

A cette première argumentation confirmant ma bonne foi, je vais ajouter une autre preuve: la liste, aussi a jour que possible, de «ceux qui pompèrent joyeusement Durrant». Je vais m'en faire autant d'ennemis? Qu'importe! comme disait l'autre: «Molto nemici? Molto onore!». Vos lecteurs pourront alors vérifier deux éléments passés sous silence par M. Pinvidic Thierry: 1) les dates d'édition des ouvrages cités prouvent que je n'ai pas attendu la sortie du «Nœud gordien» pour «m'en tirer de justesse en prétextant que...»; 2) les lecteurs possédant les ouvrages cités n'auront qu'à se reporter aux pages indiquées pour s'assurer que je dis bien la vérité. Monsieur le Rédacteur en Chef, il faut absolument me pardonner la douce marotte qui me tient, celle de toujours fournir aux autres la possibilité de me contrôler. Tout le monde ne peut le faire!

A la brève mention du Sonderbüro Nr. 13 que j'ai faite en 1970, un auteur ajoute l'amiral Canaris (en 1977), un autre y ajoute 300 pilotes confirmés (en 1979)(5), et nous en sommes arrivés au Führer lui-même (conversation du 09.10.1982): en psychanalyse, ce phénomène progressivement additif s'appelle «le mensonge d'Ulysse». Alors, si j'avais l'esprit un tant soit peu retors, je pourrai renier l'entière et exclusive paternité de mon piège à copieurs. Car je pourrais considérer que mon piège à pillards a été tellement perfectionné et embelli par les copieurs eux-mêmes, que j'ai maintenant toute liberté de balancer ce bébé gueulard avec l'eau sale de son bain. Mais pourquoi fuirais-je cette responsabilité, puisqu'elle a l'avantage de nous révéler tant de joyeusetés?

Dans UFOLOGIE-CONTACT n°8, de l'ex-SPEPSE, M. Pinvidic Thierry avait manifesté une toute autre opinion, à l'égard de Durrant, que celle d'aujourd'hui; il est vrai que la première liste partielle des copieurs n'était pas en circulation. En psychanalyse, comment pourrait-on définir un tel retournement?

Faire l'amalgame entre un «piège à copieurs» et une malhonnêteté n'a jamais constitué un procédé sérieux; c'est tout au plus une vieille ficelle de politicien véreux. Par contre, ah! comme j'aurais aimé que l'on manifestât au moins autant de «vigueur» à l'encontre des copieurs; ma déception est grande, car je n'ai encore rien lu à ce sujet. En morale, comment cela s'appelle-t-il?

Outre son utilité immédiate, à quoi peut donc correspondre l'introduction de pièges à copieurs dans des livres? On peut répondre: à l'assainissement (6), à la moralisation de la «littérature» ufologique; c'est-à-dire à un domaine bien précis découlant de l'ufologie. Or, Monsieur le Rédacteur en Chef, vos lecteurs s'en souviennent sans doute, dans la première partie de son article «De l'amateurisme...», M. Pinvidic Thierry n'y va pas de main morte (et je l'approuve!) pour fustiger les vices des ufologues, et pour tenter d'assainir, de moraliser ce qui n'est pas encore (heureusement!) une profession. Il semblerait donc que nos démarches soient semblables, si non similaires. Alors, pourquoi donc amalgamer un piège à pillards à une «tricherie»? En psychanalyse, comment s'appelle pareille contradiction?

Serait-ce parce que Durrant a «agi» alors que Pinvidic n'a fait qu' «écrire»? Je ne puis le croire. Serait-ce parce que l'on ne peut prétendre «moraliser», quand soi-même...? Je ne puis le croire. Quant à tromper le lecteur (Le Sonderbüro Nr. 13 n'est ni un cas, ni un incident ufologique), si M. Pinvidic Thierry connaît une recette pour faire une omelette sans casser des œufs, c'est avec plaisir et profit que j'assimilerai sa leçon. La vie ne lui a-t-elle pas encore appris que, trop souvent, entre deux maux il faut choisir le moindre?

Monsieur le Rédacteur en Chef, redevenons sérieux: «Le Livre Noir des Soucoupes Volantes» contient deux pièges, dont un est maintenant connu; deux pièges existent aussi dans «Les Dossiers des OVNI»; deux pièges existent encore dans «Premières enquêtes sur les humanoïdes extraterrestres». A bons entendeurs, salut!

Nous sommes nombreux, extrêmement nombreux, à déplorer que, dans toutes les publications ufologiques, la vaine polémique remplace trop souvent les nouvelles fraîches, les informations intéressantes, la documentation solide. Croyez bien que j'ai été véritablement peiné d'avoir été obligé à vous prendre tant de place éditoriale afin de rétablir la stricte vérité, et éviter ainsi la désinformation (ou l'intoxication, au choix) de vos lecteurs. (7)

Je pense que je n'en ai pas abusé, contrairement à certain qui ne s'en est pas privé. C'est dans cet espoir que je reste, Monsieur le Rédacteur en Chef, bien cordialement vôtre:

Henry DURRANT

Figure ensuite la réponse du rédacteur en chef d'OVNI Présence:

Notes rédactionnelles:

(1) En fait, des éléments d'enquête se trouvent rassemblés dans «Le Nœud gordien» mais sont cependant insuffisants pour démontrer l'inexistence du Sonderbüro Nr 13.

(2) Les éléments d'enquête qui se trouvent dans «Le Nœud Gordien» ont de toute évidence été rassemblés AVANT publication!

(3) Le titre exact est «Les dossiers des O.V.N.I.».

(4) Il faut au moins ajouter à cette liste SCORNAUX Jacques et PIENS Christiane, «A la recherche des OVNI», Marabout 1976, p. 159.

(5) C'est en fait Henry Durrant lui-même qui cite l'Amiral Canaris dans «Le livre noir des soucoupes volantes» en page 85!!! Peut-être que s'il se relisait, il découvrirait aussi l'origine des 300 pilotes confirmés?!

(6) Pour l'assainissement, c'est loupé!

(7) On apprend avec étonnement qu'Henry Durrant, en défenseur des libertés, de la morale, de la désintoxication, a publié deux pièges à copieurs dans chacun de ses livres. Au vu de la déjà longue liste des copieurs, on peut se demander comment l'on pourrait qualifier la publication de telles pseudo - informations trompeuses. Henry Durrant propose le qualificatif d'assainissement. Peut-être... Si donc tous les auteurs de livres ufologiques ont assainis de la même façon, alors l'ufologie doit effectivement être transparente de clarté!

[Ref. gvo1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

ALLEMAGNE, Rechlin-Roggenthin

A 10 h 45, au Centre d'Essais de Rechlin-Roggenthin, à 12.000 m, un pilote (identité non fournie dans le rapport) testait un nouveau Messerschmitt à réaction ME 262 Schwalbe. Son attention fut attirée par deux points luminescents à sa droite. Piquant plein gaz, il se trouva en présence d'un corps cylindrique de plus de 100 m de long ; sur le côté quelques ouvertures rondes en forme de hublots ; de l'avant à la moitié de la longueur, des tiges verticales (métalliques?) en forme d'antennes; pas d'ailes ; vitesse dépassant 2.000 km/h. Le pilote s'en approcha jusqu'à 500 m pendant quelques secondes et put l'observer. Il fut interrogé par le Bureau Spécial 13 et dut tracer un croquis de ce qu'il avait vu. (Henry DURRANT: «Le livre noir des S.V.» - Laffont 1970 - p.85-86)

[Ref. pre1:] PHILIP R. RIFE:

Plus tard la même année [1944], le pilote d'essai d'un nouveau chasseur allemand à réaction rencontra un OVNI qui laissa son propre avion de pointe sur place. Il a jeté un rapide coup d'œil à l'étrange engin avant qu'il ne s'envole à une vitesse qu'il estimait supérieure à 1200 miles par heure (plus de deux fois la vitesse maximale de son avion). Il a dit qu'il était en forme de cylindre et mesurait environ 300 pieds de long, avec des sortes d'ouvertures sur le côté et ce qui semblait être une antenne à l'avant. (265)

La source a été décrite comme: "265. Weltraumbote, 7/1958".

Remarque: Weltraumbote était un magazine d'ufologie suisse. Le numéro 32-33 de juillet 1958 ne contient rien sur cette observation.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH:

514: 1944/09/29 10:50 1 7:54:00 E 52:22:00 N 3333 WEU GER LSX 6:6
ACHMER AFB?,GER:ME252 PILOT:100M CGR:OPENINGS/SIDE:LONG ANTENNAS:>>1900kph
Ref# 40 CUFON / NAT'l UFO REPORTING CENTER Page No. 0: IN-FLIGHT

[Ref. sst1:] S. N. STRUTT:

Cet auteur dit qu'une observation typique de Foo Fighters a eu lieu le 29 septembre 1944, à 10h45, alors qu'un pilote d'essai essayait un nouveau jet Messerschmitt, le ME 262 Schwalbe, lorsque deux points lumineux situés sur sa droite ont soudainement attiré son attention. Il fila à toute vitesse dans cette direction et se retrouva face à face avec un objet cylindrique de plus de trois cents pieds de long avec quelques ouvertures sur le côté et muni de longues antennes placées devant jusqu'à environ la moitié de sa longueur. S'étant approché à environ 1 500 pieds de l'engin, le pilote a vu avec étonnement qu'il se déplaçait à une vitesse de plus de 1 200 mph.

Cet auteur déclare alors que le Foo Fighter était une arme volante allemande appelée «tortue» construite pour perturber les systèmes de navigation et de communication des avions alliés.

[Ref. twf1:] WEBSITE "THE WHY FILES":

Wehrmacht - Perplexe!

Les chefs militaires alliés soupçonnaient que les Foo Fighters étaient en fait des armes secrètes ennemies, mais les Allemands étaient également intrigués par ces objets étranges. En 1944, la Wehrmacht allemande demanda à la Luftwaffe de créer une section chargée de collecter des informations sur ce que les alliés appelaient les Foo Fighters.

Cette section était connue sous le nom de Sonderburo 13 (Bureau Spécial 13) et était méticuleuse dans la tâche qui lui était assignée jusqu'à l'invasion de l'Allemagne en avril 1945. Une quantité impressionnante de données a été collectée, y compris les observations d'objets aériens plutôt étranges:

[... autre cas... ].

29 septembre 1944, un pilote d'essai pilotait un nouveau jet Messerschmitt ME-262 Schwalbe lorsqu'il aperçut soudain deux points lumineux à sa droite. Lorsqu'il a fait tourner le jet et s'est approché des objets à toute vitesse, il a été stupéfait d'observer un engin cylindrique de plus de 90 mètres de long avec des ouvertures sur le côté et une longue antenne à l'avant. Le pilote d'essai a estimé sa vitesse à 2 000 km/h.

[Ref. jsn1:] JEAN-CLAUDE SIDOUN:

Cet auteur indique qu'en regardant «les notes et les observations du projet Uranus, les spécialistes américains apportèrent après la guerre des précisions supplémentaires à l'observation faite en septembre 1944 sur la base de Rechlin-Roggentin, on y apprit qu'un groupe spécial d'aviateurs essayait un Messerschmitt à réaction M 262 «Schwabbe» [sic] et qu'un des pilotes remarqua deux objets lumineux dans le ciel. Il a eu l'ordre de les prendre en chasse, il a décollé, foncé sur eux plein gaz, et lorsqu'il a rejoint l'un des objets lumineux, il s'est trouvé face à un cylindre de plus de 100 mètres de long, sur lequel s'ouvraient des ouvertures rondes, comme des hublots.

L'auteur dit que l'engin «n'avait pas d'ailes, mais des sortes d'antennes métalliques. La vitesse fut estimée supérieure à 2000 km/heure. Un des pilotes put toutefois s'en approcher durant quelques secondes seulement, car le cylindre disparut rapidement dans les profondeurs du ciel.»

L'auteur explique qu'aucun appareil aérien n'affichait une taille de cette importance à cette époque, et se demande:

«Alors, de quoi s'agissait-il? Nul ne peut le dire aujourd'hui!»

L'auteur indique comme source «Le nœud gordien ou la fantastique histoire des OVNI», par Thierry Pinvidic, pages 226 à 229.

Plus loin dans son livre, l'auteur indique que le 29 septembre 1944, les des essais du chasseur ME 262 effectués sur la base de Rechlin-Roggentin, quelques-uns des meilleurs pilotes allemands ont observé des globes lumineux dans le ciel, mais n'ont pas pu les atteindre lors de la prise en chasse.

Il indique que le déroulement de ces événements a été consigné avec des détails supplémentaires par Henry Durrant:

A 10 heures 45, au Centre d'essais de Rechlin Roggentin, un pilote - identité non fournie dans le rapport - testait à 12 000 mètres le nouveau Messerschmitt à réaction ME 262 Schwalbe. Son attention fut attirée par 2 points luminescents à sa droite. Piquant plein gaz, il se trouva en présence d'un corps cylindrique de plus de 100 mètres de long, ayant sur le côté des ouvertures rondes en forme de hublots; de l'avant à la moitié de la longueur, il possédait des tiges verticales métalliques en forme d'antennes, pas d'ailes et affichait une vitesse dépassant 2000 kilomètres à l'heure. Le pilote s'en approcha jusqu'à 500 mètres pendant quelques secondes et l'observa.

L'auteur indique que le pilote rentré à sa base, la Volksjäger-Erprobungskommando, fut interrogé par le Bureau Spécial 13 et dut tracer un croquis de ce qu'il avait vu.

Le professeur George Kamper, directeur du projet URANUS, réunit alors la documentation du Bureau Spécial 13, constituée de rapports d'observations, de photographies et de films. Il avait soigneusement étudié le problème et même songé à publier ses conclusions, mais «Malheureusement, depuis fort longtemps, on ne parle plus de lui. Il disparut et tomba définitivement dans l'oubli!»

Les sources sont données comme «Le Nœud gordien ou la fantastique histoire des OVNI, Thierry Pinvidic, éditions France Empire, 1979, page 222», et «Le livre noir des soucoupes volantes", Henry Durrant, éditions Robert Laffont, 1974, pages 85-86.»

Informations aéronef(s):

Le Messerschmitt Me-262, «Schwalbe» a été le premier avion à réaction réellement opérationnel de l'histoire. Il était supposé servir d'avion de chasse mais a été plutôt utilisé comme chasseur-bombardier, et plus tard chasseur de nuit. Sa vitesse maximale était de 878 km/h.

Me-262.

Discussion:

Le «Erprobungsstelle Rechlin» («Département des tests de Rechlin», se trouvait sur la rive sud-est du lac Müritz à Rechlin, près de Roggentin (et non «Roggenthin»). Il était, avant la construction des installations de Peenemünde, la principale installation allemande pour l'expérimentation dans le domaine aéronautique entre 1926 et 1945. En été 1944, on y testait effectivement les nouveaux jets Messerschmitt Me-262, Arado Ar-234 et Heinkel He-162.

Me-262.

Ci-dessus: au centre un Me-262 sur la piste de Rechlin, en 1944.

Carte.

Je ne reprends pas ici toute la «saga» des inventions de «Henry Durrant», qui se poursuit dans diverses revues ufologiques; mais il y a encore un élément à évoquer.

On constate dans [hdt2] que «Durrant» tentait de se dédouaner en affirmant que l'invention du «Sonderbüro 13» n'est pas l'invention d'un «cas» ufologique. Or mon présent dossier concerne bien un «cas», et il fait bien partie de plusieurs «cas» ufologiques avancés par Durrant.

Dans la «saga», l'ufologue français Jean Giraud avait signalé cela, et sommé «Durrant» de donner les références pour l'un des cas. En vain.

Evaluation:

Invention par l'auteur Henry Durrant.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 29 octobre 2023 Création, [hdt1], [tpc1], [tpc2], [hdt2].
1.0 Patrick Gross 29 octobre 2023 Première publication.
1.1 Patrick Gross 6 novembre 2023 Additions [ynd1], [fgs1], [gvo1], [lhh1].
1.2 Patrick Gross 25 décembre 2023 Addition [twf1].
1.3 Patrick Gross 4 mai 2024 Additions [pvy1], [tfo1], [sst1].
1.4 Patrick Gross 30 mai 2024 Addition [jsn1].
1.5 Patrick Gross 24 juillet 2024 Additions [ibl1], [rfe1]. Dans le Résumé, addition des informations de [ibl1]

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Cette page a été mise à jour le 24 juillet 2024.