Journaux 1950-1999 -> Documents -> AccueilCliquez!
This page in EnglishClick!

Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse US:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Sydney Morning Herald, Sydney, Nouvelles Galles du Sud, Australie, le 23 octobre 1954.

Scan.

Joe Slugg, de Mars

Une des difficultés avec les soucoupes volantes est qu'elles n'avaient pas été assez terre à terre. Maintenant, cependant, il existe des signes selon lesquels le Roi de l'Espace - ou le comité dirigeant du modèle soviétique post-Stalin - a donné l'ordre du "contact rapprché" pour remplacer la reconnaissance de notre planète de hautes altitudes.

En d'autres termes, on peut s'attendre à des choses du genre "Retrouvez-moi sous l'horloge du bureau de poste" - si du moins le bureau de poste a une horloge. Quoi qu'il en soit, deux cyclistes français ont trouvé une soucoupe volante garée au milieu d'une route près de Toulon l'autre nuit, et ont eu une courte conversation avec son capitaine avant qu'il ne réintègre la machine par une ouverture triangulaire, ne décollé verticalement et ne laisse une lueur orange dans son sillage alors qu'il disparaissait à grande vitesse.

A première vue, il semblerait bizarre que que la police ait nié qu'il était martien, qu'il ne savait pas où il se trouvait, et qu'il parlait français plutôt que de dire: "fchons vite le camp d'ici." Cette machine était-elle vraiment un "objet circulaire," ou simplement le mélangeur de béton local avec le boulanger du village, soulevé par les pensées de Paris et Des Folies Bergeres, utilisé comme un lit volant? Les incroyants pourraient nous faire croire que seuls les hommes qui plongent dans leur tasse pourraient voir une soucoupe.

Il n'aurait pas besoin d'une Commission Royale pour établir la probabilité qu'un agent de renseignement d'une autre planète renonce à sa véritable identité lors de sa première visite. Lorsque le colonel Lindbergh a réussi son fameux vol à travers l'Atlantique, il y a 27 ans, il a dit à la foule enthousiaste: "Je suis Charles Lindbergh, du Michigan". En ces temps moins amicaux, nous ne devons pas nous attendre à ce qu'un homme dans une soucoupe volante dise: "Je suis Joe Slugg, de Mars". En ce qui concerne le français, quel visiteur intelligent d'un autre monde, voulant avoir une idée rapide et précise de celui-ci, se serait-il encombré d'une autre langue? Si ceux qui ridiculent constamment la soucoupe volante en trouve jamais une sur leur pelouse avant, ils auront mérité ce qui leur arrive.

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 15 septembre 2017.