L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 8 octobre 1954.
Un ingénieur observe un gros disque tournant sur place qui planait à 400 mètres de hauteur
M. E. Farnier, membre de la société des ingénieurs civils de France, au sujet d'une soucoupe volante, vient d'adresser à un de nos confrères une lettre, dans laquelle il précise qu'il a vu au-dessus de sa proprieté à Jouy-sur-Morin, un gros disque de 8 à 10 mètres de diamètre, tournant sur place en laissant échapper des lueurs rouges-violettes avec un sifflement rappelant un peu l'arrivée d'un avion à réaction.
"L'engin était à environ 400 mètres de hauteur et plana plus de vingt minutes au-dessus de moi. J'ai donc, dit M. Farnier eu loisir de bien l'examiner. L'engin disparut ensuite en direction de Coulommiers.
Dans sa lettre M. Farnier précise: "Ancien commissaire auprès de l'Aéro-club de France, ayant servi dans l'aviation, je n'ai pas été victime d'une hallucination et cet engin n'était pas un ballon sonde, mais une aile épaisse circulaire planant sur place et se déplaçant à très grande vitesse en prenant progressivement de la hauteur."
Signalons encore, pour ne parler que de celles de France, une soucoupe en Brie, une autre au-dessus de Clermont-Ferrand, une troisième à St-Brieux, et quelques autres en Vendée, dont l'une qui a atterri, a laissé des traces huileuses sur l'herbe.
A Bouix près de Thueyts dans l'Ardèche, un berger affirme avoir vu lundi vers 15h, au sommet de la montagne, un engin triangulaire auquel étaient suspendues des lettres alphabétiques. Etait-ce l'abécédaire de "Mars", une formule de salut ou une déclaration de guerre? Le berger M. Beydon, n'a évidemment pu déchiffrer le message.
Mais l'observation la plus sensationnelle, un peu trop sensationnelle, mais enfin nous n'en sommes plus à craindre le plus invraisemblable, a été faite hier dans le Finistère.
Vers 4 heures du matin M. Pierre Lucas, ouvrier boulanger à Loctudy, qui était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, aperçut soudain dans la nuit un engin de la forme d'une soucoupe de 2,50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1,20 mètres qui s'approcha de lui et lui tapa sur l'épaule en articulant des paroles inintelligibles.
L'ouvrier boulanger réussit à garder son sang-froid et rentra au fournil où l'inconnu le suivit. A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: il avait le visage ovale, tout couvert de poils et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau. Le jeune homme appela son patron, mais avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu, ainsi que sa soucoupe dont on ne retrouva aucune trace.