L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Paris-Normandie, France, le 5 octobre 1954.
Dimanche soir vers 21 heures, sur les hauteurs qui avoisinent l'église st Hilaire, des promeneurs ont aperçu trois météores situés l'un au-dessus de l'autre, "comme les marches d'un escalier". Ils semblaient arrêtés au-dessus de la Seine, face à la côte St Catherine. Soudain, l'un deux se dirigea à une vitesse vertigineuse dans la direction des spectateurs. Il semblait prendre de la hauteur et grandissait démesurément. Sa forme était celle d'un tube à néon gigantesque, la lumière qu'il émettait devint d'un jaune intense. Il s'inclina comme pour virer, repartit vers la Seine et disparut...
Les deux autres météores s'étaient éclipsés. Tout s'était passé sans le moindre bruit. L'un des témoins, un électricien de l'hospice général de Rouen habitant le quartier St Hilaire, rentrait chez lui en compagnie de sa femme et de son fils lorsque son attention fut attirée par des voisins sur ce phénomène qu'il nous décrit.
Faut-il croire que trois soucoupes volantes s'étaient égarées dans le ciel de Rouen?