L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Nord-Eclair, édition de Tourcoing et Lys, Nord, France, page 6, le 3 octobre 1954.
Voir le dossier du cas.
A Comines, jeudi soir, vers 22 h. 30, un engin mystérieux a survolé une partie de la ville.
Une telle nouvelle ne prendrait pas place en nos colonnes si au préalable nous n'avions pas rencontré MM. l'adjudant Cocquel et le gendarme Segers - tous deux officiers de police judiciaire - de la brigade de Comines, lesquels ont entendu longuement dans la matinée de samedi, le témoin de cette apparition, en l'occurrence, M. Anicet Corneille, ouvrier maçon, demeurant à Comines, rue des Trois-Ballois.
Rentrant chez lui, jeudi soir, vers 22 h. 30, M. Corneille fut soudainement surpris des reflets violets que présentait le blouson dont il était paré. Levant les yeux, il aperçut à une quarantaine de mètres de hauteur un engin en forme de cigare qui émettait une lueur assez vive. Aux dires du témoin, l'engin pouvait mesurer le 8 à 10 mètres de long sur 2 à 3 mètres de large. Au même moment, un automobiliste Tourquennois observa le même phénomène.
Ceci se passait à l'intersection des rues de l'Apothicaire et des Processions, le mystérieux engin semblant se diriger vers le hameau du Vieil-Dieu.
Pris de frayeur, M. Corneille s'en retourna rapidement chez lui et ce fut le lendemain qu'il confia la chose à ses camarades de travail.
Longuement interrogé hier à la gendarmerie de Comines, par M. Cocquel et Segers, le témoin - encore sous le coup de l'émotion - a relaté les faitt que nous venons de signaler.
Les gendarmes de la brigade de Comines, tout en enregistrant les déclarations de M. Corneille, ont reconnu l'excellente bonne foi du témoin de jeudi soir.
P. L.