L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Nord-Eclair, Roubaix, Nord, France, page 10, le 14 octobre 1954.
Les témoignages sur les "soucoupes" s'accumulent. Les détails concordent souvent sur les apparitions et disparitions des "engins lumineux". Aussi, n'est-il pas étonnant de voir les services militaires s'inquiéter... et des enfants affirment avoir parlé à un "Martien!"
Nous avons relaté, hier, l'apparition étonnante d'un disque de cinquante mètres de diamètre au-dessus de la foire de Metz.
En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux pourrait alors être expliqué par la présence d'un cumulus tourbillonnant, éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique sur la présence d'un objet rond qui aurait eu cinquante mètres de diamètre, et qui serait resté parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations, et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
Gilbert Lelay, âgé de 13 ans, affirme avoir vu un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 600 mètres du domicile de ses parents, près de Châteaubriant. Le garçonnet déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres cet engin, qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un homme, vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit une main sur l'épaule, tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière, qu'il fit claquer, et l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.