L'article ci-dessous est paru dans le quotidien New York Herald Tribune, édition de Paris, 6 octobre 1954.
D'un Autre Monde
Par Robert N. Sturdevant
Un vendeur de boîtes en carton, Pierre Allo[?], a dit aux journalistes de Paris qu'il a repéré une soucoupe argentée énorme dans le ciel autour de 16:30 hier alors que son taxi était arrêté à une feu rouge près de la Porte Dorée, dans les périphéries Est de la ville.
Deux autres personnes, Gilbert Bacon et Paul Julien, ont rapporté avoir vu la même chose mais ont pensé que cela ressemblait plutôt à une aile volante. Tout les témoins ont parlé d'un bruit perçants et d'une queue de fumée qui a suivi l'objet.
C'étaient les derniers rapports des manifestations d'outre-monde qui s'étaient déversés de toutes les régions de la France pendant les deux dernières semaines.
Un député à l'Assemblée Nationale a demandé au ministère de l'air ce qu'il fait pour expliquer les prétendus phénomènes.
De Lille, on a signalé qu'un mineur retraité, connu comme un farceur par les gens du pays, avait fabriqué quelques montgolfières de trois mètres de diamètre qui s'étaient élevées dans les airs à l'aide de paille saturée d'essence attachée au fond.
Quand les ballons sont montés et se font fait attraper dans le vent, ils ont dégagé une lumière jaunâtre, à la consternation des personnes qui les ont vues au milieu de la nuit. Malheureusement pour le farceur, l'une d'elle a presque mis le feu à une meule de foin à l'atterrissage, et le mineur a été arrêté. Il est incuplé de ce que la loi française appelle "amusement dangereux."
Un cantonnier dans le centre de la France a également été attrapé à faire une plaisanterie.
Il avait rapporté avoir vu un cigare volant illuminé dans un champ près de son travail, et avait affirmé que qand il a approché l'objet, il avait été paralysé par une lumière étrange. Après quoi il a indiqué trois trous dans le sol qu'il a dit avoir été faits par l'objet.
Les gendarmes l'ont emmené quelques jours plus tard et ont perçu que les trous avaient été faits par les propres mains du cantonnier. Il a été détenu pour davantage d'action disciplinaire.