L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Louisville Times, Louisville, Kentucky, USA, le 14 avril 1945.
A l'attention de l'éditeur: Mardi soir à onze heures, je suis sorti sur mon porche. Droit devant, haut dans le ciel, j'ai vu la plus belle lumière que j'aie jamais vue. Elle était orientée plein est et semblait être directement au-dessus de Fisherville, à trois miles à l'est.
Elle semblait avoir la taille d'un gros melon et brillait et s'éloignait avec éclat comme un battement de cœur. Elle semblait arriver droit sur notre porche et j'ai suggéré à ma femme que nous ferions mieux de nous écarter car si elle manquait la grange, j'étais sûr qu'elle frapperait la maison de plein fouet. Elle projetait une lumière vers le bas comme un abat-jour sur le sol. Nous avons d'abord pensé à un avion avec un nouveau dispositif de signalisation, mais il n'y avait qu'une lumière brillante et aucune flamme.
Après environ dix minutes, elle s'est éteinte comme une bougie s'éteint. J'ai trouvé un homme à Jeffersontown qui l'avait vue et il pense que c'était un météore. Non, monsieur le rédacteur en chef, je ne bois pas une goutte. Je suis complètement sobre.
– JAMES L. LANDRY, Jeffersontown, Ky.
