L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Impartial, Suisse, le 13 octobre 1954.
Les soucoupes volantes n'ont décidément pas fini de nous ménager des surprises. Jusqu'ici les pilotes de ces engins célestes étaient des gnomes velus ou d'inesthétiques géants qui bien qu'affables ne nous donnaient pas une vision particulièrement réjouissante de l'humanité martienne.
Un instituteur colonial en congé dans l'île d'Oléron (Charente-Maritime), M. Martin, vient de découvrir d'aimables représentantes d'un monde qui ne cesse de faire pleuvoir sur nous des objets pour le moins disgracieux. Cet heureux mortel fut donc mis, l'autre jour, en présence de deux jolies «Martiennes» portant bottillons, vestes et gants de cuir, ainsi que des casques brillants. A la vue de ces femmes à l'allure martiale et martienne, M. Martin s'avança et leur tendit galamment son carnet et un stylo afin de recueillir un autographe. Sans réticence aucun, elles y tracèrent alors des hiéroglyphes en les commentant avec volubilité dans un langage inconnu. Puis les "Martiennes", mesurant 1 m. 70 environ, tirèrent leur révérence à l'instituteur et s'envolèrent à bord d'une soucoupe...
M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit inédit...