L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté du Morbihan, Lorient, France, pages 1 et 10, le 15 octobre 1954.
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TOULOUSE. -- M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu, dans la nuit de mardi à mercredi, se poser au milieu d'un champ, un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres et d'une hauteur de 2 m. 50, le disque était de couleur orange.
M. Marty travaillait, vers 22 h. 30, dans son atelier situé en face d'un champ. Levant la tête, il aperçut l'engin lumineux. intrigué il sortit et se dirigea vers le disque qui, alors, s'éleva dans les airs sans bruit à la verticale et disparut à une vitesse prodigieuse.
M. Marty gagna le milieu du champ dans l'espoir de voir des traces, mais il ne vit absolument rien à part deux feuillets dactylographiés qu'il ramassa. Ces feuillets de papier blanc étaient couverts de lettres d'imprimerie; ils étaient du type format commercial et n'étaient ni humide, ni froissée.
M. Marty les a remis à la gendarmerie qui va les faire examiner par un traducteur.
Auparavant, M. Marty avait remis ces feuillets à une personne de la région, M. Maggy, qui a passé de très longues années en Indochine. Celui-ci réussit à les traduire fort impar-
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faitement comme étant de langue Quoc-Nu, dialecte annamites et le texte récent traitait de questions intéressant le Viet-Minh et le Viet-Nam.
Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, des yeux énormes, telle est la description qu'a faite hier soir un Toulousain, M. Ollivier, d'un mystérieux personnage descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35 sur un terrain vague.
M. Ollivier, propriétaire des établissements Javel Neto, rue des Fontaines à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années.
Tous trois ont vu se poser l'engin sphérique de couleur rougeâtre.
Peu de temps après, environ une minute, le scaphandrier s'approcha de la sphère lumineuse qui s'éleva à la verticale sans bruit à une très grande vitesse dans le ciel laissant un sillage de feu derrière lui.
Par la suite, M. Ollivier, pilote d'aviation, dessina à la craie d'une manière saisissante sur une porte le scaphandrier: "Je n'y croyais pas, ajouta M. Olivier, mais je l'ai vu comme je vous vois; cela fait un sacré choc".
Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu, vers 22 h. 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 500 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie en Erbray, près de Châteaubriand.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas." Il lui mit une main sur l'épaule tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pouvait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.