L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, France, page 1, le 20 octobre 1954.
Livourne. -- "Ils me persécutent... Ils viennent me chercher... Je les ai vues atterrir dans un champ. Des soucoupes, grandes et petites. Des lumières et des fumées - Les Martiens... Les Martiens..." C'est en criant ces morceaux de phrases, exprimant sa profonde agitation, que M. Bruno Senesi, 34 ans, s'est présenté à l'hôpital de Livourne, demandant à être aidé. Mais lorsque l'infirmier revint avec le médecin de service, Senesi avait disparu. On le retrouva caché sous un lit, secoué de violents frissons, son expression ne laissant plus aucun doute sur la terreur qui le tourmentait, et il cria au médecin: "Les voilà... Ils arrivent..." Les infirmiers lui offrirent leur protection contre les Martiens et Senesi, première victime italienne de la psychose des "soucoupes volantes" fut enfermé dans l'asile des aliénés de Livourne.