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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Eclair, Troyes, France, le 8 octobre 1954.

Dossier sur ce cas ici.

Scan.

Tout finit par se savoir

"La semaine dernière nous avons vu trois soucoupes volantes sur la voie ferrée près de Saint-Etienne-sous-Barbuise !!"

nous ont dit deux ouvriers d'Arcis-sur-Aube

A vrai dire, on commençait à s'inquiéter. L'Aube qui avait fait, il y a quelques temps, sa crise de parebrisite comme tous les départements qui se respectent, n'avait pas encore connu l'atterrissage d'une soucoupe volante ou d'un quelconque engin mystérieux venu de l'au-delà.

Ca n'était pas naturel alors que de tous côtés on signale soucoupes, cigares, tonneaux volants et Martiens velus. Il y avait de quoi faire un complexe d'infériorité,

Enfin la nouvelle vint...

"On a vu des engins brillants du côté d'Arcis".

Et puis l'information se précisa:

C'est sur la voie ferrée près du passage à niveau situé à la sortie de St-Etienne-sous-Barbuise, sur la route qui mène à Arcis que deux hommes de Et-Etienne, le père et le fils, revenant de leur travail, aperçurent il y a une semaine déjà, trois engins mystérieux.

Mais de peur d'être moqués, ils ne dirent rien... ou presque et c'est lentement que l'annonce de l'événement transpira. D'abord à la scierie Oerbaud où ils travaillent, puis à Arcis enfin dans la région.

Et nous sommes allés hier, les voir sur le lieu de leur travail. Nous avons trouvé MM. Marcel et Jacques Guyot au milieu de tas de planches et ils ont bien voulu, pour nos lecteurs, nous conter ce qu'ils ont vu.

Ils l'ont fait en toute simplicité.

Ecoutons Marcel Guyot, le père:

"Eh bien, monsieur, voilà! C'était un soir, comme tous les soirs, je rentrais de travail à bicyclette et je me dépêchais pour franchir le passage à niveau avant l'arrivée de la Micheline. Il était 7 h. 25 à peu près. Tout à coup, qu'est-ce que je vois: trois "machines" qui brillaient, mais alors qui brillaient, blanc comme neige, je vous le dis. Ca m'a paru drôle, ça ne bougeait pas. C'était grand "comme ça" (M. Guyot élève la main à hauteur de son visage). Une taille normale dans le fond... "Ils" étaient à 150 mètres du passage à niveau.

"Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. C'est ce que j'ai vu et pas autre chose. Je n'ai rien dit sur le coup parce que j'ai pensé que les gens allaient rire, et puis à force de lire sur les journaux qu'il y en avait partout, je l'ai dit aux copains. Et puis voilà que vous le savez. Ca va vite!"

C'est ensuite le fils, Jacques Guyot qui nous conte son aventure.

"Je suis passé dix minutes après mon père, au passage à niveau, et pas très loin, à 30 mètres ("ils" avaient dû avancer) j'ai vu trois "trucs" qui brillaient. C'était blanc plutôt jaunâtre, il y en avait "un" rond, et "deux" allongés. Je n'avais jamais vu ça. Je me suis dit: ça doit être une soucoupe. Je les ai vu plus petits que mon père. Ca change vite.

"C'est tout ce que je peux vous dire".

Nous sommes restés perplexes et devant nos hésitations et alors que nous nous grattions le menton avec circonspection, M. Marcel Guyot nous a dit:

"Soyez sûr, monsieur, que si ça se reproduit, je vous le dirai. D'ailleurs, la prochaine fois, j'irais me mettre dans le petit bois qu'il y a derrière la maison de Mme Chepy, la garde barrière. De là, je pourrais guetter et bien voir".

Attendons.

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Cette page a été mise à jour le 24 septembre 2014.