L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, le 5 novembre 1954.
AFFIRME UN CHASSEUR GARDOIS
DONT LA DECLARATION EST CONFIRMEE
PAR PLUSIEURS PERSONNES
Nîmes. (O.P.).
Plusieurs chasseurs nîmois ont aperçu, dimanche soir, un engin volant.
Nous sommes allés voir M. Nouguier, qui est employé à l'usine à gaz et nous a expliqué dans quelles conditions il avait aperçu ce phénomène:
"Je me trouvais, nous a-t-il dit, en compagnie de MM. Nouvel, fabriquant de chaussures, et M. Mathieu Joseph, à l'orée du bois de Mittau, lorsque nous vîmes dans le ciel, alors que la nuit tombait (il était environ 18 h. 30), quelque chose ressemblant à une bouteille applatie aux deux pôles. Cet engin était d'un jaune pâle très brillant et se dirigeait vers les collines derrière lesquelles il disparut au bout d'environ un quart de minute. A mesure qu'il prenait de l'éloignement, sa teinte devenait plus sombre, et lorsqu'il disparut, il était d'un rouge orange foncé".
M. Astier, travaillant également au Gaz de France, et qui se trouvait à environ 500 mètres de M. Nouguier, nous a dit la même chose. Il a vu à la même heure le même phénomène.
Pour nous faire une démonstration, M. Nouguier s'empara d'un petit réservoir hémisphérique sur une table de l'usine et nous reconstitua la trajectoire de l'objet. Il nous fit ensuite un croquis schématique des lieux. Selon lui, l'engin volait à une vitesse supérieure à 3.000 kilomètres-heure, compte tenu de l'espace franchi en quelques secondes. "Il m'a paru très gros, nous dit en terminant M. Nouguier, environ 25 mètres de diamètre."
Il ne s'agit pas là d'un phénomène atmosphérique, ni d'une illusion, l'engin ayant été observé par plusieurs personnes au même moment, dont M. Astier qui ainsi que nous l'avons dit plus haut, ne se trouvait pas avec M. Nouguier lors de l'observation.
Note: très bonne description d'un météore. Plus ici.