L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 5, le 27 août 1954.
Le cliché communiqué par M. Alyon aura-t-il raison du scepticisme marseillais au sujet des soucoupes?
Au dossier "soucoupes volantes" et "Cigares volants", Marseille ne peut verser qu'un témoignage, celui de M. L. Alyon, 2, rue Colbert, à qui l'on doit le document photographique illustrant cet article.
Nous donnons ci-dessous le rapport que nous a communiqué M. Alyon:
Observation d'une soucoupe volante et d'un cigare volant au dessus de Marseille.
Date de l'observation: lundi 9 août 1954.
Heure: 19 h. 30.
Lieu: Marseille.
Conditions atmosphériques: brume partielle.
Direction: apparition: Est; disparition: Ouest.
Couleur: début sombre et auréolé, scintillant à l'accélération.
Dimension approximative: six fois la coupole observée au fond du cliché.
Altitude approximative: trois fois la hauteur des collines.
Vitesse approximative: normal au début, supra-sonique au départ.
Durée du phénomène: deux minutes.
Description générale et observations: engin sphérique sombre, lumineux dans sa périphérie, rejoignant un deuxième objet cylindrique se trouvant derrière la brume, emettant une espèce de clignotement lumineux, la soucoupe fit alors un brusque virage à 45° vers l'Ouest et se confondit avec le deuxième objet qui disparut à une vitesse supersonique dans la direction sitée [sic, citée]."
Gardons-nous de faire des commentaires, nous ne sommes pas qualifiés!
Remarquons toutefois qu'en fait de "soucoupes volantes", M. Alyon, quoique Marseillais, a été beaucoup moins favorisé que ces deux norvégiennes (voir "Le Provençal" d'hier jeudi) qui, elles, ont conversé avec un pilote d'engin interplanétaire. Ah! ces gens du Nord! A Marseille, que voulez-vous? On se contente de formuler des voeux quand pleuvent des étoiles filantes. A la rigueur on se risque à une observation mais on ne fait pas (encore) du "soucoupe stop".
L.-G. G.