L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Populaire du Centre, France, le 15 octobre 1954.
A Montluçon, un cheminot interpelle un "Martien"
Toulouse, 14 octobre (A.F.P.). -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, des yeux énormes, telle est la description que vient de faire un Toulousain, M. Oliver, d'un mystérieux personnage descendu d'un engin étrange qu'il a vu se poser hier à 19 h. 15, sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissement Javel Netto à Toulouse était accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tout trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir vers eux ce "personnage" dont le scaphandre, selon les dires des témoins, brillait comme du verre.
Par la suite, M. Olivier dessina à la craie d'une manière approximative, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas, assure M. Perano, mais je l'ai vu tout comme je vous vois. Cela fait un sacré choc."
Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna sa soucoupe volante qui s'envola à la verticale sans bruit dans le ciel à une vitesse prodigieuse en lançant un sillage de feu.
En raison de la nuit aucune constatation n'a pu être faite à l'endroit où se serait posé l'engin.
Près du Cher à Montluçon
Le dossier des soucoupes volantes s'est augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, qui prit contact dimanche soir, avec un individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. sur la route "Le Cher" lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance du réservoir de gas oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres de diamètre, se trouvait un homme, tout couvert de poils, à moins qu'il ne fût vêtu d'un manteau à poils un peu long.
M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas oil".
M. Laugère ne lui en demanda pas d'avantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché, jusqu'à aujourd'hui, de conter son aventure.
Une "soucoupe" en Corrèze
M. Jean-Pierre Bartarange, cultivateur à La-Roche-de-Vic, commune d'Albussac (Corrèze) a aperçu une soucoupe volante qui lançait des feux de plusieurs couleurs. Elle volait à assez faible altitude.