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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Les OVNIS en France, 1977:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Parisien Libéré, France, page 4, le 3 septembre 1977.

LA FRANCE ETUDIE DEPUIS 23 ANS LE PHENOMENE O.V.N.I.

En créant un groupe d'études des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) comme nous l'annoncions dans notre édition d'hier, le CNES ne va pas traquer les soucoupes volantes et les petits hommes verts, mais étudier scientifiquement certains phénomènes physiques inexpliqués dont de nombreux observateurs apportent le témoignage.

Il ne s'agit donc pas non plus pour le Centre National d'Etudes spatiales de s'interroger sur l'existence des extra-terrestres. Cette mission, il la laisse aux Américains et aux Soviétiques qui lancent des messages à l'intention de ces "autres civilisations" par le canal de gigantesques antennes de radio ou par celui des sondes spatiales comme les "Pionner" dans le passé et plus récemment "Voyager".

Avec le GEPAN, le CNES va analyser et traiter avec les moyens les plus modernes les témoignages d'observation de la proche banlieue terrestre que l'on ne peut attribuer ni à des ballons sondes, ni à des lancements de satellites, ni à des évolutions d'avions, ni à des météores, ou à des phénomènes optiques, connus (foudre, aurore boréale, nuage) physique ou électriques qui prennent naissance dans la haute atmosphère.

90% DE PHENOMENES CONNUS

Bien souvent, en effet, des témoins oculaires de bonne foi - les enquêtes ultérieures l'ont démontré - ont associé à tort certains de ces phénomènes naturels à des manifestations d'OVNI (Objets Volants Non Identifiés). Or, si l'on en croit le Dr. Edward Condon chargé dès 1966 par l'US Air Force de rédiger un rapport exhaustif sur le phénomène des OVNI, "Dans 90 pour cent des cas, on a affaire à des phénomènes connus, mais aucune explication rationnelle ne peut être donnée pour les 10 pour cent restants."

Et le Dr. Condon d'ajouter: "Comme la plupart des hommes de sciences, je pense que le phénomène OVNI est improbable, mais je ne pense pas qu'il soit impossible".

Deux ans de travail et un demi millions de dollars (250 millions d'AF) furent nécessaires pour aboutir à ces conclusions. En décembre 1969, le Pentagone décidait de liquider son groupe de recherches sur ce sujet et publiait un livre blanc dans lequel il expliquait "Qu'aucun de ces phénomènes ne s'était jamais révélé être une menace pour la sécurité des Etats-Unis".

Une page était tournée. L'ancien ministre français des Armées et de la Recherche, Robert Galley, allait ouvrir un nouveau chapitre de ce dossier.

Il révélait en 1974, qu'avait été créée dès 1954 au Ministère des Armées, une section de réflexion et de recueil des témoignages sur les phénomènes OVNIS qui, jusqu'en 1970, "avait effectivement réuni une cinquantaine de témoignages troublants sur des choses inexpliquées".

Cet ensemble de témoignages de gendarmes, de pilotes, d'observateurs radar, fut alors remis au groupement d'étude des phénomènes aériens et au Centre National d'Etudes Spatiales ou M. Claude Poher, se livra, à titre personnel, à une réflexion sur ce sujet.

Il déclarait au terme de son étude "Nous sommes en présence d'un phénomène réellement observé par les témoins qui ne peut être expliqué par aucun phénomène connu observable dans le ciel", et il émettait le voeu qu'un organisme officiel en inscrive l'étude à son programme, même à un très faible niveau de financement.

C'est aujourd'hui chose faite, puisque M. Claude Poher, chef de la division science au Centre Spatial de Toulouse va prendre la direction du GEPAN. A lui d'intéresser à ce problème des personnalités scientifiques extérieures qui voudront bien se pencher sur ce sujet "avec, comme le disait M. Galley, une attitude d'esprit extrêmement ouverte". Car ainsi que l'ont souligné les derniers congrès qui se sont tenus cette année sur les OVNIS à Chicago et à Poitiers, "il d'agit moins de prouver l'existence des OVNIS que de leur donner une explication".

"EXTRA TERRESTRE" EN ITALIE...

AVELLINO - Un "extra-terrestre" mesurant plus de deux mètres de haut, porteur d'un casque lumineux et se déplaçant à bord d'un engin spatial a été aperçu non loin d'Avellino (Italie) par sept personnes.

L'engin spatial, entouré d'un faisceau de lumières multicolores, a d'abord été vu par deux étudiants au moment où il atterrissait, en pleine nuit, dans un champ. Son occupant, un "géant qui marchait lentement", selon les deux jeunes gens, se serait avancé dans leur direction, provoquant leur fuite.

Quelques instants plus tard, accompagnés de cinq autres personnes, les deux étudiants sont retournés vers l'engin spatial.

L'"extra-terrestre" y était toujours, ont-ils dit, et surpris par le faisceau de leur lampe électrique, il aurait envoyé dans leur direction un rayon de lumière phosphorescente, qui aurait provoqué une nouvelle fois leur fuite.

Le maire de Sturno, hameau voisin du lieu où a atterri "l'extra-terrestre" a constaté que l'emplacement qu'occupait l'engin spatial était délimité par trois trous qui formaient un triangle isocèle parfait.

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Cette page a été mise à jour le 18 mai 2007.