L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Nouveau Nord Maritime, France, page 5, le 26 octobre 1954.
Paris, 25. -- Peu de soucoupes en ce dimanche pluvieux, encore faut-il préciser que l'une d'elles, aux dires d'une centaine de personnes dont plusieurs gardiens de la paix, n'avait que l'aspect d'une étoile évoluant au-dessus de St-Etienne à une altitude de 2 à 300 mètres. Une autre n'était qu'une "vieille soucoupe" observée le 12 octobre dernier. C'est un jeune maçon de Plogastel-St-Germain (Finistère), qui fut témoin de ce dernier phénomène, mais n'en parla pas craignant qu'on ne se moque de lui.
Il avait vu, le soir venu, une sorte d'essaim lumineux, de 1 m. 50 de diamètre, animé en sa partie centrale par des ailerons, s'élevant d'un champ à 60 mètres de l'endroit où il se trouvait.
Rome, 25. -- Les témoignages recueillis depuis plus d'un mois au sujet des "soucoupes volantes" et "cigares" volants aperçus dans le ciel de la péninsule, ont fait l'objet d'un communiqué de la part du ministère Italien des Forces de l'Air.
"Jusqu'à présent, précise le communiqué, les appareils radar n'ont détecté aucun engin de cette sorte, à l'exception des avions et ballons-sondes dont les caractéristiques sont connues".
"Des instructions spéciales ont été données aux chefs des postes de détection afin d'intensifier la surveillance durant les heures crépusculaires et nocturnes pendant lesquelles, selon les témoins, ont été vus les "disques volants", ajoute le communiqué.
"Quant à la documentation sur les "disques" volants que possède l'Armée de l'Air Italienne, il ne s'agit, précise le communiqué, que de quelques témoignages émanant d'officiers qui auraient aperçu ces engins au-dessus du littoral tyrrhénien, se déplaçant suivant une direction sud-nord, à une vitesse supérieure à 2.000 kilomètres-heure".