L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 12, le 18 octobre 1954.
ROME. -- Différentes apparitions de "cigares" et de "soucoupes volantes" ont été signalées, au cours de la journée de samedi, dans le ciel de diverses localités italiennes.
Près de Varèse (Milan), plusieurs automobilistes ont vu un "disque", de couleur bleue, se détachant nettement sur le fond du ciel étoilé, lequel, après s'être arrêté durant quelques minutes, a repris sa course vertigineuse vers le nord, disparaissant avec un ronflement "caractéristique". Au cours de la nuit, "l'étrange objet lumineux" est apparu une seconde fois dans le même espace céleste.
De Turin, on signale que plusieurs ouvriers d'un établissement de la zone industrielle de Mirafiori ont aperçu, dans la soirée, un "objet lumineux" ayant la forme d'un cigare, sur le fond du ciel. Le "cigare" est resté immobile, dans le ciel, pendant une heure, au cours de laquelle, d'après les témoins il aurait changé de temps à autre de forme et de luminosité. L'engin a disparu ensuite, se dirigeant vertigineusement vers la France.
De Messine, on apprend que de nombreuses personnes habitant sur les deux rives du détroit séparant la péninsule de la Sicile ont vu un "cercle lumineux", immobile dans le ciel, à 2.000 mètres. L'engin, qui a pu être observé durant dix minutes, est descendu rapidement vers la mer pour reprendre de l'altitude à trois reprises. Après ces évolutions le "cercle lumineux" a disparu à forte allure en direction de l'Etna, laissant derrière lui une traînée lumineuse.
Le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Antonio Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique à l'Université de Rome.
Cet éminent savant, à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes, a notamment déclaré: "Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique, lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons, dès à présent, que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activités à caractère humain".
En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à un usage militaire et protégés par un secret impénétrable".
En conclusion, le professeur a déclaré: "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où le secret sera dévoilé, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".
Deux témoins entendus par les inspecteurs des Renseignements généraux
TOULON. -- Deux toulonnais, MM. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la marine marchande, affirment avoir vu, jeudi soir, une soucoupe se poser au quartier du Chemin Long, à proximité d'Hyères, et en donnent une description absolument identique.
La brigade de l'Air des Renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.
Hier matin, les inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.