L'article ci-dessous est paru dans le quotidien régional Le Courrier Picard, France, page 2, le 23 octobre 1954.
Voir le dossier sur ce cas.
EPINAL, 22 octobre. -- Le dossier des soucoupes volantes vient de s'enrichier d'un nouveau témoignage dû à un ouvrier de la montagne vosgienne, M. Louis Ujvari. Celui-ci, ancien légionnaire d'origine slovaque, âgé de 40 ans, travaille dans un établissement industriel, chaque matin à partir de 3 heures.
Mercredi matin, vers 2 h. 30, alors qu'il se rendait à son travail, il rencontra un individu porteur d'une revolver qui, dans une langue inconnue, lui intima l'ordre de s'arrêter.
Ujvari, parlant plusieurs langues, il proposa le russe et put ainsi engager une conversation avec l'individu qui, visiblement, cherchait à situer l'endroit où il se trouvait.
L'inconnu, qui était de forte corpulence, taille environ 1 m. 63, portait un blouson de couleur vive sur lequel l'ouvrier put remarquer la présence aux épaules d'objets brillants.
La conversation terminée, l'homme donna à Ujvari l'ordre d'avancer, toujours sous la menace du revolver.
C'est alors que l'ouvrier aperçut, posé sur la route, un mystérieux engin: la soucoupe avait la forme de deux assiettes posées l'une sur l'autre. Il en émergeait une sorte de périscope. L'engin faisait environ 1 m. 60 de hauteur et 2 m. 50 de diamètre.
L'ouvrier entendit son interlocuteur lui dire assez brièvement au revoir et continua son chemin; il s'arrêta à une centaine de mètres et alors un phare vertical trouait la nuit. Le mystérieux engin se dirigea vers le dus où l'ouvrier put le suivre des yeux durant environ 500 mètres.
Ujvari n'avait osé parler à personne de sa rencontre mystérieuse. Ce n'est qu'hier qu'il alerta le maire de sa commune, puis les gendarmes. Une enquête est actuellement en cours.