L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Voix du Périgord, France, le 9 octobre 1954.
La Dordogne ne saurait faillir à sa réputation touristique. C'est pourquoi ses sites étant connus du monde entier et même de l'au-delà, les engins mystérieux traînant de non moins mystérieux personnages, sont venus visiter la région...
M. Roger Ravidat venant de travailler à l'usine Progil, au Lardin, a aperçu, alors qu'il se trouvait à Lavalade, une sphère d'un mètre à un mètre cinquante de diamètre survolant la vallée de la Vézère. Cette sphère était très lumineuse et semblait être un rond phosphorescent qui se déplaçait en tournoyant dans le ciel.
Le même phénomène s'est reproduit vers le Chamblon, mais alors il paraissait beaucoup plus rapproché.
Le 5 octobre, vers 21 h. 45, M. Jules Nicolas, domicilié au moulin de Rafalle, perçu un bruit aussi puissant que soudain, devant chez lui. Il sortit et scruta le ciel. Il vit alors à une hauteur d'environ 200 mètres et grossissant comme si elle faisait une manoeuvre pour descendre, une sphère tournoyante et lumineuse, qui brusquement changea de couleur. Il appela sa femme qui constata également la présence de l'engin qui, prenant soudainement de la hauteur, se mit à filer à une allure vertigineuse en direction de Lajemave, laissant derrière lui trois traînées lumineuses.
Ajoutons que M. Nicolas, qui est conseiller municipal, est absolument certain de ce qu'il a vu.
Par ailleurs, Mme Lamothe, cultivatrice à Trémolat, a éprouvé, quant à elle, une de ces "peurs bleues" dont on se souvient toute sa vie...
Au petit matin du mardi 5 octobre, à une heure exactement, alors qu'elle venait de veiller avec parents et amis et qu'elle se trouvait seule sur son pas de porte, elle fut soudain éblouie par trois "boules reliées par un cordon lumineux", très éclairantes, l'une blanche, l'autre verte, la troisième rouge, superposées, mais nettement séparées.
Ce trio, dans un mouvement parfaitement synchronisé, s'éleva, descendit, se balança... Puis apparurent deux nouvelles "boules", chacune de la grosseur de la pleine lune, donnant une lumière vert tendre éclairant parfaitement les détails des cimes des coteaux voisins (arbres, bosquets). Les deux globes venaient de disparaître après un mouvement ascendant, lorsque surgirent les trois premières boules.
Devant leur avance rapide, Mme Lamothe battit précipitamment en retraite et referma a double clef la porte de sa cuisine.
Un de nos sympathiques compatriotes, M. Mathias, électricien rue Limogeanne, revenait en auto hier soir vendredi, de Bergerac, lorsque au fameux virage bien connu, un peu avant Bordas: "J'ai aperçu, c'est M. Mathias lui-même qui parle maintenant, une grosse toupie qui tenait toute la largeur de la route et d'une hauteur de 3 mètres environ. Mon moteur a été calé subitement. A peine une seconde après, l'objet devenu lumineux a disparu en s'envolant au-dessus des arbres.
"A la remise en marche ma voiture est repartie normalement. Il m'a été impossible de me rendre compte si la fameuse soucoupe était occupée ou non. Je suis arrivé trop tôt ou trop tard et sa disparition au-dessus de la forêt l'a soustraite à mes regards."