L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Authie, Authie, Somme, France, page 2, 11 septembre 1954.
Voir le dossier de ce cas.
Un engin mystérieux s'élève dans le ciel picard! -- Mardi matin, M. Emile Remard, 27 ans, artisan maçon, à Acheux-en-Amiénois, avait quiité son domicile à bicyclette pour se rendre à son travail à Lahoussoye. Il était accompagné de son ouvrier, M. Yves de Gillaboz, 23 ans, demeruant également à Acheux-en-Amiénois.
Tous deux roulaient normalement lorsque, vers 7 heures 15, alors qu'ils avaient traversé Harponville et se dirigeaient vers Contay, leur attention fut attirée par un gros engin posé dans un champ récemment fauché, à 200 mètres environ et à droite de la route.
Cet engin avait la forme d'une meule non termnée et le dessus était quelque peu arrondi et ressemblait à une assiette retournée.
Intrigués, les deux hommes sautèrent de leur machine et, en courant, s'engagèrent dans les champs en direction de l'engin.
Plus rapide que son compagnon, M. Renard le distança quelque peu. En se rappochant et ne quittant pas l'engind es yeux, il put se rendre compte qu'il était de couleur gris sale et pouvait avoir une dizaine de mètres de diamètres [sic]... et oscillait quelque peu.
M. Renard avait parcouru une cinquantaine de mètres lorsqu'il vit l'appareil s'élever à la diagonale, cependant que de la fumée s'échappait par une sorte de tuyau placé dans sa partie basse.
Il arriva ainsi à une quinzaine de mètres d'altitude. A ce moment, il abandonna la diagonale et son ascension se poursuivit verticalement et plus rapidement.
Pendant quelques minutes, MM. Renard et de Gillaboz suivirent des yeux l'appareil, au fur et à mesure qu'il montait, on l'apercevait de plus en plus difficilement et il finit par disparaître.
Devant cet étrange phénomène, nos deux hommes en restèrent bouche bée, comme médusés, se demandant s'ils ne s'étaient pas trouvés en présence d'une de ces fameuses... soucoupes volantes!
Au cours de leurs déclarations, tous deux ont produit une nette impression de sincérité.
Ayant parlé de ce qu'ils avaient vu à des habitants de Lahoussoyse, ceux-ci avaient alerté la gendarmerie.
Dans le courant de la journée, MM. Renard et de Gillaboz ont été interrogés longuement et séparément. Ils ont été conduits à l'endroit où ils avaient aperçu l'appareil. Là, aucune trace n'a été decelée sur le sol.
Néanmoins, les déclarations des deux hommes sont nettes et précises.