L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Ardennais, France, le 22 septembre 1954.
Voir le dossier sur ce cas ici.
Décidément, les "soucoupes", "toupies" et autres "cigares" volants se multiplient. Nous nous sommes fait l'écho, dans notre chronique générale, des dernières apparitions de ces mystérieux engins. Dans certains cas, des traces ont été relevées. Il y a donc de quoi troubler les plus sceptiques, d'autant plus que, dans la plupart des cas, les témoins ne sont pas des petits plaisantins.
Tel est le cas d'une cultivateur d'Omont, homme estimé de tous, conseiller municipal, et qui hésite quelques jours avant de raconter son incroyable aventure.
Nous publions ce récit, sous toutes réserves évidemment, mais il nous a paru un devoir d'informer nos lecteurs de cette "visite extra-terrestre".
Allant cueillir des pommes vendredi dernier vers 8 h. 30, à quelques centaines de mètres de la localité, ce cultivateur aperçut, sortant des nuages, un objet qu'il prit au premier abord pour un ballon, ensuite pour un parachute. Cet objet se posa à la lisière d'un bois, dans un pré et se trouve masqué aux yeux du cultivateur par une petite éminence. Pressant le pas, le témoin arriva à une soixantaine de mètres de ce qu'il croyait être un parachute, et, à sa très grande surprise, se trouva en présence d'un appareil de forme conique, duquel sortit un être bizarre qui gagna la lisire de la forêt située à environ cinquante mètres, n'y demeura que deux ou trois secondes, regagna l'appareil qui dans un mouvement giratoire reprit son ascension.
Le témoin le vit disparaître dans les nuages d'où il était sorti quelques minutes auparavant.
Ne voulant pas passer pour un auteur de galéjades ou un menteur, il garda le silence sur ce fait extraordinaire jusqu'au surlendemain, dimanche 19, où il en parla à plusieurs personnes.
Interrogé sur l'aspect de cet engin, le témoin déclare avoir vu un appareil semblable à une toupie métallique, de quatre mètres de diamètre sur 2 m. 50 de hauteur. Les parois ressemblaient à de l'aluminium mat. Sa vitesse ne paraissait pas considérable.
Quant à l'être qui en sortit, c'eut pu être aussi bien un homme hirsute qu'un gros singe. La face était masquée par de longs poils, et l'être progressait à quatre pattes. Le dos était ceint d'une étoffe brun jaune.
Mentionnons qu'il s'en fallut de peu qu'un second témoin ne fut présent, ce qui aurait départagé les croyants et les incrédules. M. Lebrun, qui se trouvait dans une ses pâtures, à quelques mètres du lieu d'atterrissage, s'en alla une vingtaine de minutes auparavant. Il le regrette, dit-on, énormément.