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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Les OVNIS dans la presse française de 1976:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Montagne, Clermont-Ferrand, France, page 18, le 19 juin 1976.

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LA SOUCOUPE VOLANTE TERRIENNE EN L'AN 2000?

POITIERS. -- Pendant deux jours, la ville de Poitiers a vécu sous le signe des O.V.N.I. (objets volants non identifiés). Le mystère qui entoure ce phénomène, s'il n'est pas totalement dissipé - d'ailleurs le pourrait-il - est sans conteste mieux appréhendé aujourd'hui par les centaines de personnes venues assister aux deuxièmes journées sur ce thème énigmatique.

Grand moment de cette seconde et dernière journée: l'intervention de M. Jean-Pierre Petit, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (C.N.R.S.). En abordant le problème de la propulsion des O.V.N.I, ce dernier est parvenu, avec un groupe de scientifiques, à créer "en théorie" un modèle de vol similaire aux engins photographiés ça et là à travers le monde, et capables de se déplacer silencieusement dans notre atmosphère.

Le principe physique est celui d'un champ magnétique traversé par un courant électrique. Au niveau de la simple expérience, on s'aperçoit, lorsqu'on réalise cette opération dans de l'eau, que cette eau est brassée et coule entre les électrodes. Dans l'air, le phénomène est identique. Constatation important: s'il y a mouvement rapide de l'air ou de l'eau, il n'y a plus d'onde de choc et les turbulences sont réduites. Donc, pas de bruit! Les applications de cette théorie seraient intéressantes en aéronautique notamment, les avions supersoniques étant excessivement bruyants, du fait justement de cette onde de choc, et, en moindre partie, de la turbulence.

Jean-Pierre Petit a ensuite recherché la forme appropriée qui permettrait à un objet de se déplacer par ce principe nommé "M.H.D." par les spécialistes: magnéto-hydro-dynamique.

A l'issue des calculs d'ordinateurs, il a abouti... à la forme des O.V.N.I. pris en photo par des témoins.

La question brûle donc les lèvres: est-on capable de construire une soucoupe volante pouvant se déplacer par exemple à 11 kilomètres-secondes, vitesse nécessaire pour quitter la zone d'attraction terrestre?

Pour Jean-Pierre Petit, la réponse est positive. Selon lui, en plaçant un groupe maximum de 50 chercheurs à temps plein et en utilisant les matériels existant déjà en France (soufflerie supersonique, laser, etc...), en quelques années - peut-être cinq - l'aérodyne (engin sans moteur) pourrait être mis au point. Pour la suppression de l'onde de choc en mode réel, cinq chercheurs seraient nécessaires pendant moins de deux ans. Enfin, pour les essais préliminaires du moteur, cinq autres personnes pendant deux années maximum.

A ce stade, il ne reste plus qu'à élaborer le moteur M.H.D en grandeur réelle. C'est à ce niveau que les choses se compliquent: pour Jean-Pierre Petit entre dix et vingt ans sont nécessaires. Coût de l'opération, selon lui: une centaine de millions de francs. Principal problème: le moteur doit fournir de telles quantités d'énergie électrique qu'il devrait être constitué d'une micro-centrale nucléaire. Ce qui est, aujourd'hui, une impossibilité technologique.

D'où la conclusion du chercheur: dans deux ans, il sera possible de savoir si l'on peut réaliser une soucoupe volante capable d'évoluer dans l'espace et de se mettre en orbite autour de la Terre. Si cela est, dans vingt ans la première soucoupe volante "terrienne" pourrait évoluer dans l'atmosphère.

Un seul problème se posera alors: comment atteindre une vitesse supérieure à 300.000 kilomètres-secondes - vitesse de la lumière - dans l'espace pour supprimer la barrière du temps de parcours entre les étoiles? Apparemment, les inventeurs des O.V.N.I., qui semblent venus d'un autre espace ou d'un autre temps, auraient résolu la question.

Dans un champ d'orge?

Une empreinte triangulaire de douze mètres de côté et six mètres de base a été découverte dans un champ d'orge, à la limite de Wallers (Nord), par une ménagère, Mme Simon, qui se rendait vélo au marché. Faisant part de sa surprise à son mari, ce dernier a alerté l'un de ses amis, M. Claude Naglin, d'Escaudain (Nord), membre du groupement "Lumière[s] dans la nuit", qui enquête sur les O.V.N.I. Le spécialiste a constaté que, sur la surface de l'empreinte, les épis d'orge avaient été plaqués au sol, sans être écrasés ni brûlés.

Autre indice troublant: l'observateur a remarqué une modification importante du champ magnétique, l'aiguille de sa boussole variant en tous sens.

Dans la région, beaucoup rapprochent ce fait de l'apparition, dans la nuit de samedi à dimanche, à Maubeuge, d'un objet volant non identifié aperçu par trois ouvriers qui se rendaient à leur travail à l'usine de carrosserie automobile Chausson.

Ceux-ci avaient observé, pendant prèS d'un quart d'heure, un engin semi-sphérique, de couleur orange, aux hublots noirs, qui s'était déplacé sans bruit avant de pivoter et s'éloigner à une vitesse vertigineuse vers le nord-ouest, en direction de Vevey. Or, quelques instants plus tard, entre 4 et 5 heures du matin, M. Simon, le témoin de Wallers, avait été réveillé par son chien, un berger allemand qui s'était agité frénétiquement, semblant vouloir se jeter par la fenêtre du premier étage de la maison.

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Cette page a été mise à jour le 10 octobre 2009.