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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Les soucoupes volantes en France en 1954:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Alsace, France, le 9 octobre 1954.

Scan.

"ENGINS NON IDENTIFIES" DANS LE CIEL DU SUNDGAU

"J'ai senti le souffle de la "soucoupe" qui venait de me dépasser"
nous déclare M. RENE OTT témoin, hier matin d'une stupéfiante aventure

[Photo légendée:] "L'engin se trouvait à environ ça du sol," déclare M. Ott en accompagnant ses paroles d'un geste de la main.

Davantage peut-être que l'émotion, la frayeur se lisait encore sur son visage, lorsque, pour la quinzième fois, M. René Ott répéta hier matin la surprenant aventure dont il venait d'être le témoin. Que lui est-il arrivé? Oh, une chose somme toute fort banale depuis quelques temps: il avait vu une "soucoupe volante. Fort banale en vérité, car il ne se passe plus guère de jours sans que l'on signale sous toutes les latitudes la présence de ces engins. Mais ce qui est beaucoup moins banal, ce sont les circonstances dans lesquelles M. Ott s'est trouvé placé.

Car cette fois la première soucoupe a atterri - ou peu s'en faut (à 50 cm près) -- dans un champ sundgovien.

C'est entre Berentzwiller et Jettingen, dans la vallée de Hundsbach, à trois mètres de la route départementale No 16, que se situe l'endroit exact. Nous l'avons vu... ou plus exactement, nous n'avons rien vu du tout (pas même de l'herbe foulée ou la moindre tache d'huile de moteur!...)

Et cela se comprend: selon le témoignage de M. Ott, l'engin n'était pas directement posé sur le sol, mais se tenait immobile à environ 50 cm au-dessus de celui-ci. Il avait la forme d'un "champignon" ou d'une hutte, mesurait environ 3 mètres de long, était arrondi au sommet comme une coupole, au milieu de laquelle se trouvait une porte ouverte vers l'intérieur d'une hauteur de 1 m 50 et large de 60 cm environ.

Inutile d'ajouter que tout le monde à l'arrondissement de la SNCF, bld du Chemin de Fer à Mulhouse écoutait avec intérêt - et avec plus ou moins de scepticisme - l'aventure que venait de vivre, hier matin, René, le garçon du bureau.

M. René OTT, 35 ans, domicilié à Berentzwiller, est un fonctionnaire, réputé sérieux, ses chefs nous l'ont confirmé. Il est impensable qu'il ait inventé cette aventure et l'émotion qui l'étreignait encore n'était pas feinte.

Bref, la curiosité l'emporta et ses chefs, deux inspecteurs de la SNCF, décidèrent de ramener sur les lieux notre homme pour qu'il expliquât en détail ce qu'il avait vu.

On commanda chauffeur et voiture qui fila à toute allure vers Berentzwiller. Nous étions les premiers au rendez-vous, et, peu après, arrivèrent également, un commissaire des Renseignements Généraux de Saint-Louis, un inspecteur des RG, de l'aérodrome de Blotzheim, le lieutenant de la gendarmerie d'Altkirch et quatre gendarmes...

Voici textuellement ce qu'il déclara.

"Il était à peu près 5 h 30 du matin et je venais de quitter mon domicile à Berentzwiller, pour me rendre, comme chaque matin, à Altkirch, où je prends le train pour Mulhouse. Je roulais en scooter lorsque à cet endroit précis, à la sortie du village vers Jettingen, à environ 3 m à gauche de la route, dans un pré, j'aperçus nettement dans le rayon de mon phare, un engin, en forme de champignon, au milieu duquel une porte était ouverte...

Je fus saisi de frayeur et accélérais, mais je n'avais pas fait 50 m que je fus pris, par derrière, dans le faisceau d'un puissant phare, dont la lumière blanche portait bien à deux cent mètres. Quelques secondes plus tard, je vis subitement se dresser devant moi, à environ trois mètres de distance et à une hauteur de 6 m au-dessus de la route, un engin de forme conique dont les lueurs arc-en-ciel m'aveuglaient et éclairaient comme en plein jour...

Instinctivement, je mis le phare de mon scooter en code. Au moment où il me dépassait j'ai nettement senti le souffle de l'engin. Celui-ci me précéda alors, toujours à la même distance et à la même hauteur et ce, sur plusieurs centaines de mètres, jusqu'à la première maison de Jettingen.

Là, je m'arrêtais, me sentant plus rassuré. C'est à ce moment que le "champignon lumineux" monta à la verticale et à une vitesse hallucinante derrière les premières maisons de Jettingen pour disparaître rapidement dans le ciel.

Il ne faisait absolument aucun bruit, du moins n'ai-je rien entendu du fait que le moteur de mon scooter tournait et que je portais un casque.

A aucun moment je n'ai aperçu d'hommes ou d'êtres vivants autour ou dans l'engin, même pas d'ombres mouvantes. Le champignon était opaque quand il se trouvait du côté de la route et complètement lumineux, voire aveuglant, dès lors qu'il me précédait à 6 m du sol".

Telles sont les déclarations faites par M. René Ott aux enquêteurs qui n'ont absolument rien pu découvrir qui puisse les informer ou les confirmer, du moins pour le moment.

Nous avons, quant à nous, le sentiment que le récit de M. Ott était sincère et qu'en tout état de cause on peut accorder crédit à ses déclarations. Il n'est pas exclu que d'ici deux ou trois jours, M. Ott se souvienne de tel ou tel détail qui peut avoir une importance capitale. Quoi qu'il en soit, personne n'a pu relever la moindre contradiction dans ce témoignage qui corrobore dans son ensemble tous ceux déjà fournis sur les soucoupes: silence total, grande vitesse, lumière multicolore aveuglante.

Voici donc un témoignage de plus à verser au volumineux dossier des soucoupes dont le mystère - faut-il dire hélas ou tant mieux - reste entier pour autant.

Légende photo: M. Ott (indiqué par une croix) montre aux représentants de la compagnie des chemins de fer et des pouvoirs publics l'endroit, au bord de la route, où il a vu la soucoupe planant à soixante centimètres au-dessus du sol.
(Photo "L'Alsace")

Dossier sur le cas ici.

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Cette page a été mise à jour le 4 juin 2010.