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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Charente Libre, France, page 2, le 11 octobre 1954.

De mieux en mieux

A Tourriers, une trentaine de témoins ont vu pendant près de vingt minutes un "cigare volant"

Les douze coups de minuit venaient de sonner. Dans la salle du café-restaurant du "Relais des as du volant", situé en bordure de la Nationale 19, à la sortie de Tourriers, des consommateurs attardés bavardaient vendredi soir avec le barman. Six jeunes gens d'Angoulême, parmi lesquels se trouvaient le fils de M. Alexandre, jouaient au billard. La conversation portait, bien entendu, sur les soucoupes volantes. Une demi-heure avant, un routier, chauffeur de la maison Guillot, de Poitiers, n'avait-il pas dit avoir vu en passant près des carrières des Chauvauds, cinq points lumineux sur le sol.

M. Pruneau, le patron du Relais, avait écouté son récit en souriant, puis, haussant les épaules: "Moi, ces histoires de soucoupes volantes, avait-il dit, je n'y crois guère! Tant que je n'en aurais pas vu une..." Et il était monté se coucher.

C'est alors qu'un routier devait faire irruption dans la salle: "Venez, les gars, venez voir ce qu'il y a au-dessus de la route!" Il expliqua qu'en descendant la pente qui conduit à Tourriers, quand on vient de Poitiers, il avait aperçu dans la lueur de ses phares une grosse masse qui s'était élevée du bord gauche de la route puis s'était arrêtée à une certaine hauteur où elle se trouvait encore.

Si une salle de café fut jamais rapidement évacuée, ce fut bien celle du Relais cette nuit là. Bientôt tous les habitants de la maison d'ailleurs, étaient sur la route, certains pieds nus ou en tenue légère. Il y avait là, en dehors des routiers et des consommateurs du bar, M. et Mme Pruneau, réveillés par leur commis, Henri Brigandet et Tony Blanc, chauffeurs des usines Dassault de Paris, les chauffeurs de la maison Duboué de Bordeaux, ceux de la maison Lachin, d'Oléron Sainte-Marie, ceux des Docks des Alcools de Paris et bien d'autres encore arrivés sur ces entrefaites et qui s'étaient arrêtés, intrigués par tous ces gens, le nez en l'air.

C'est ainsi qu'environ 30 personnes virent distinctement - la nuit étant relativement claire - une sorte de gros ballon de rugby (ce sont les propres termes employés par M. Pruneau) immobile à environ une quarantaine de mètres du sol. L'engin sur lequel on de distinguait aucune lumière portait à sa pointe comme deux petites ailettes. Il pouvait mesurer environ 4 m. 50 de long et 1 m. 50 à 2m de diamètre.

Il demeura ainsi sans le moindre mouvement, sans émettre le moindre bruit pendant près de vingt minutes.

A un certain moment, les spectateurs médusés de cet étrange spectacle eurent l'impression que l'engin redescendait vers la route. Ils se précipitèrent tous en courant, mais à ce moment précis le "cigare" remonta, mais cette fois beaucoup plus haut qu'avant.

Bientôt d'ailleurs, il devait, toujours silencieux, se mettre en mouvement, puis prendre de la vitesse et disparaître à l'allure d'un avion commercial, dans la direction d'Angoulême.

Inutile de dire quel est, depuis samedi, le principal objet de toutes les conversations à Tourriers et que M. Pruneau - sans toujours croire, bien sûr, aux "soucoupes volantes" et aux histoires de Martiens - se demande tout de même avec perplexité quel pouvait bien être l'engin mystérieux qu'il n'y pas été le seul à voir.

UN ENGIN LUMINEUX A SAINT-CLAUD

M. Puygelier, 24 ans, chauffeur chez M. Prévotel, à Saint-Claud, rentrant de son travail au volant de son camion, a aperçu, dans la nuit du 8 au 9 octobre, vers 23 heures, au lieu dit Bel-Air, à 500 mètres du bourg, un engin lumineux de forme allongée, ressemblant à un oeuf gigantesque. M. Puygelier vit l'engin descendre, puis se balancer quelques instants à faible hauteur, pour finalement se poser derrière une haie, à quelques mètres de la route.

Saisi d'une grande frayeur, il poursuivit son chemin jusqu'à St-Claud. Puis, remis de ses émotions, il revint accompagné d'un témoin. L'engin avait disparu, mais au même endroit ils distinguèrent une silhouette humaine immobile, sur le talus et d'une taille qu'ils ne sauraient préciser, vu l'obscurité!

Le lendemain matin, de nombreux St-Claudais se rendirent sur les lieux où ils purent voir une traînée longue d'environ trois mètres et où l'herbe était complètement brûlée. Alentour, le gazon était fortement piétiné.

On se perd en conjecture et toutes les hypothèses sont émises...

Cas à Tourrier ici.

Cas à Saint-Claud ici.

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Cette page a été mise à jour le 5 septembre 2014.