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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Bourgogne Républicaine, Dijon, France, page 1 et 8, le 4 février 1954.

Voir le dossier du cas.

Scan.

Le plus grand mystère
de tous les temps!

QUE SONT-ELLES?
D'OU VIENNENT-ELLES?

III. POUR LA DEUXIEME FOIS, UNE SOUCOUE VOLANTE
ATTERRIT A MARIGNANE

par Jimmy Guieu

Si l'on en croit les autorités de l'aéroport de Marignane (1), la nuit du lundi 4 janvier 1954 aurait été une nuit comme toutes les autres, un peu plus froide cependant, à cause du vent glacial qui balayait les pistes. Pourtant, ce soir-là, à 21 heures, ce ne fut plus un douanier, mais un pompier -- M. Chesneau -- qui assista à une scène stupéfiante.

Alors qu'il était adossé au hangar Boussiron (extrême ouest du terrain), le pompier Chesneau vit descendre du ciel un curieux engin discoïdal, irradiant une lumière blanche. L'appareil lenticulaire, à faible vitesse, descendit sur la piste, toucha le sol, rebondit trois ou quatre fois comme le fait un avion classique, puis s'immobilisa, illuminant cette portion de piste d'une étrange lumière.

Inquiet par l'arrivée inattendue de ce "visiteur du soir", Chesneau se précipita dans un bâtiment voisin pour téléphoner. Mais, tandis qu'il appelait la tour de contrôle, puis un officier de service, l'engin lenticulaire disparut silencieusement. Bien entendu, tout comme le douanier Gachignard, le pompier Chesneau fut mis dans la catégorie des hallucinés et visionnaires... Toutefois, le lendemain matin, un enquêteur trouva des tigeelles métalliques flanquées d'une petite boule à une extrémité, ainsi que d'autres débris de métal, à l'endroit précis où disque volant s'était posé!

(1) Voir journal du 9 janvier.

Effectivement, disséminés sur la piste, une centaine de "débris" métalliques qui n'auraient pas dû se trouver là venaient d'être découverts. Les plus gros d'entre eux étaient des tiges longues qu'un centimètre environ. Recourbées en un petit cercle incomplètement fermé à une extrémité, elles portaient, à l'autre extrémité, une espèce de boule d'un centimètre de diamètre environ.

Que devinrent ces fragments laissés sur le terrain? Nul -- en principe -- ne le sait...

Avant que cette stupéfiante nouvelle ne fut révélée au public par la presse, j'appris qu'un certain "M. X." tenait cette information d'un certain "M. Z.", technicien à l'aéroport. Je téléphonai immédiatement à "M. Z.". Celui-ci, non sans hésitation, m'avoua qu'effectivement, ce "tuyau" était exact.

-- Mais, ajouta-t-il, vous auriez intérêt à vous adresser à "M. Y.", qui, lui, vous renseignera mieux que moi...

Suite page 8, sous le titre
SOUCOUPES

Scan.

SOUCOUPES

(Je précise que "M. Z." était parfaitement au courant de "l'incident" qu'il avait rapporté à mon informateur).

J'appelai donc "M. Y.". Ce dernier, hésitant, chuchote quelques mots à l'un de ses collègues, demeure silencieux un court instant, puis consent à me répondre:

- Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire. Consultez plutôt "tel" service. Là, "on" vous renseignera.

Agacé par cette série de dérobades, je contactai le service indiqué... pour m'entendre dire:

- Je vous passe "M. N.". Lui, va vous renseigner.

Probablement aphone, "M. N." m'écouta... et raccrocha, tout simplement!

En moins d'une heure, je donnais onze coups de fil qui m'amenaient chacun à un mur de silence. Une "voix" insinua même qu'il n'existait pas de pompier du nom de Chesneau à Marignane... Alors que mon confrère et ami, le journaliste Constant Vautravers s'entretint un instant avec lui le lendemain matin! Cette entrevue, trop brève, ne permit pas à Vautravers de recueillir beaucoup de détails. Aussi prit-il rendez-vous avec le pompier Chesneau pour l'après-midi.

A l'heure convenue, le journaliste et son photographe entendirent le "témoin oculaire". Ne le voyant pas arriver, il questionnèrent un pompier de service. Ce dernier leur expliqua que Chesneau se trouvait présentement dans tel bâtiment.

Vautravers et son photographe se dirigèrent donc vers ledit bâtiment. Se retournant machinalement, le photographe demeura stupéfait: le pompier interrogé prenait à toutes jambes la direction d'un bureau de l'aéroport!

Le motif de cette gallopade on ne peut plus discrète était très clair. Lorsque nos amis arrivèrent (bons derniers) au bâtiment indiqué, le pompier Chesneau n'y était plus.

Nous ne croyons pas que cette dérobade ait été une initiative du témoin ou de son collègue. Ceci obéissait apparemment à un ordre. Toutes les personnes, tous les services auxquels Vautravers s'adresse alors l'envoyèrent... ailleurs. Partout il remarqua la même réticence, les mêmes hésitations et les mêmes consignes que j'avais rencontrées. Personne ne put lui dire ce qu'étaient devenus les fragments métalliques laissés sur le terrain par le disque volant.

Un autre journaliste de mes amis connut également les mêmes tribulations infructueuses.

L'ensemble du personnel de l'aéroport semblait avoir reçu une consigne de silence.

Questionnée, la police de l'aéroport émit un communiqué: le phénomènes du 4 janvier fût causé par une "fusée classique". (Communiqué diffusé par Radio-Marseille au cours de l'émission du 8 janvier 1954).

Une fusée classique? Est-ce à dire un aimable pétards... Ou un engin téléguidé du type V-2?

Dans les deux cas, la "fusée" n'aurait pas explosé... silencieusement, et n'aurait pas davantage laissé sur la piste une centaine de tiges enboulées. Quant à la version V2 elle est inadmissible. Une formidable détonation l'aurait signalée et le cratère, à son point d'impact, n'aurait pu passer inaperçu.

Certains allèrent jusqu'à vouloir prouver que les fragments métalliques découverts n'étaient autre chose que des battants de cloches, des battants de clochettes brinquebalants au cou des chèvres! Evidemment, cela laisse supposer que des centaines de chèvres et moutons broutent paisiblement sur les pistes d'envol!

Partant, nous devons nous attendre à voir un jour transhumer les troupeaux vers l'aérodrome de Marignane...

La réalité est tout autre. Après bien des recoupements nous pouvons avancer les faits suivants:

a) Des techniciens fouillèrent méticuleusement l'endroit où se posa l'engin.

b) Ils effectuèrent des prélèvements de terrain et relevèrent des traces de l'engin.

c) Les éléments métalliques découverts seraient à l'étude dans un laboratoire.

Et si, en définitive, tout cela n'était qu'une histoire montée de bout en bout, à quelle fin fut dressé le mur du silence? Pourquoi avoir pris de telles précautions en affectant ces airs de conspirateurs?

Contrairement aux apparences, le ministère de l'Air s'intéresserait-il "discrètement" aux "objets aériens non identifiés"?

Nous pensons, à la Commission Internationale d'Enquête, que les soucoupes volantes ne sont ni des hallucinations, ni des ballons-sonde, ni des illusions d'optique, ni des armes secrètes, ni des projectiles ou prototypes américains, russes ou autres, ni des météores, ni des éclairs en boule et autres explications invraisemblables que veulent à tout prix nous faire admettre les astronomes et les partisans des dogmes scientifiques sacro-saints... mais non pas éternels.

Le Monde vivra, dans un avenir peut-être pas très lointain, la plus fantastique aventure qu'ait jamais vécue l'humanité.

Quoique l'on dise ou écrive sur les soucoupes volantes, nous tenons à affirmer que les personnes témoins de tels "phénomènes" ne rêvent pas. Ces engins-là existent réellement.

Ils n'ont rien de commun avec ce qui a déjà été vu dans le domaine des véhicules "aériens"... au sens très large du terme.

Si vous voyez un jour -- ou une nuit -- dans le ciel ou au sol, un appareil lenticulaire, ne vous affolez pas. Téléphonez immédiatement à l'aérodrome le plus proche ou prévenez la police ou la gendarmerie et envoyez aussitôt un rapport détaillé de votre observation à la Commission Internationale d'Enquête, 27, rue Etienne-Dolet, Bondy (Sine) qui respectera votre anonymat si vous le stipulez.

L'United States Air Force dispose de 75 bases d'observation dans le monde, destinées spécialement à l'étude des soucoupes volantes. Le gouvernement américain dépense des centaines de milliers de dollars pour enquêter sur ces appareils lenticulaires. Il entretient des escadrilles de chasse prêtes à décoller 24 heures sur 24 et utilise même des agents de renseignement dans ses investigations.

L'Angleterre, le Danemark, le Canada ont constitué des commissions d'enquête pour élucider le mystère des disques volants. Le ministère de l'Air français n'est probablement pas resté à la traîne...

Croyez-vous que de tels moyens d'action, de telles précautions seraient prises, partout et dans presque tous les pays, pour chasser... des ballons sondes et des météores?

Répondre par l'affirmative serait faire montre d'une inconcevable naïveté, d'un aveuglement, surtout, parfaitement injustifiées.

JIMMY GUIEU

Directeur du Service d'Enquête
de la Commission Internationale.

Copyright vy Jimmy Guieu.

Demain SOUCOUPES FANTOMES

Premier article: chaque jour, la météo française lance dans le ciel plus de 150 "farces et attrapes en tous genres", par Ch. GARREAU.

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Cette page a été mise à jour le 3 février 2021.