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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Bourgogne Républicaine, Dijon, France, page 1, le 3 novembre 1954.

Voir le dossier du cas.

Scan.

Dans un champ, près de FORBACH

Une soucoupe volante
aurait été photographiée
à 12 mètres de distance

"A 12 mètres de l'engin, tremblant de la tête aux pieds, j'ai pris trois vues... et l'appareil m'est tombé des mains!"

Telle est l'extraordinaire déclaration d'un jeune lorrain, M. Jean Gerault, qui habite Stenay, près de Forbach.

à l'appui de ses dires, M. Gerault apporte trois clichés, sur lesquels on distingue assez nettement la silhouette classique d'une soucoupe volante, immobile à un mètre du sol: un engin circulaire, en forme d'assiette renversée, surmonté, en sa partie centrale, d'une coupole percée de deux hublots, d'où jaillit une violente lueur.

Celle-ci se reflète sur les herbes et les broussailles voisines.

C'est samedi soir que Jean Gerault fit cette fantastique rencontre, dans les prés voisins de la route de Welferding à Ippling.

Remarquant une étrange et vive lumière en plein champ, il se dirigea vers celle-ci, et parvenu à quelques dizaines de mètres, aperçut les contours de l'engin.

Tremblant de peur, dit-il, mais poussé par une curiosité encore plus forte, il s'approcha en rampant derrière les broussailles, utilisant le fossé, et parvint ainsi, derrière un tronc, à une douzaine de mètres de l'engin, dont il évalua le diamètre à 6 mètres, et la hauteur à 2 mètres.

Dans la poche de sa gabardine, il avait un petit appareil photo, un Kinax Junur. A tâtons, dans l'ombre, il fit sa mise au point, prit trois clichés, puis, sans demander son reste, courbé dans le fossé, s'enfuit.

Une minute plus tard, Jean Gérault voyait soudain la soucoupe s'élever en oblique, sans que rien n'ait annoncé son départ, si ce n'est un accroissement de l'intensité de sa lumière.

"L'engin ne faisait aucun bruit, a déclaré le jeune homme: je percevais à peine un léger ronronnement, comme celui que fait entendre un moteur électrique en fonctionnement."

C'est avec la plus grande réserve qu'il faut accueillir ce récit sensationnel. Une enquête est en cours.

Jusqu'ici, aucune supercherie n'a été relevée. Deux points de l'affaire laissent pourtant planer un doute: le témoin est un photographe professionnel, et, d'autre part, on peut s'étonner qu'ayant eu le courage d'approcher du "monstre" il n'ait eu le réflexe de photographier le décollage, ce qui aurait dissipé tous les doutes.

En tout cas, si l'histoire est vraie, c'est certainement le document le plus sensationnel versé jusqu'ici au dossier des "soucoupes volantes".

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Cette page a été mise à jour le 27 janvier 2021.