Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Un routier raconte son voyage avec la "chose": "Elle calquait sa vitesse sur la mienne"

(De notre envoyé spécial Charles GARREAU.)

CHALONS SUR MARNE. vendredi [22/2/74]

Il n'y croyait pas. Il y croit. Depuis l'aventure qu'il a vécue l'autre nuit, Daniel Vagnon, un solide chauffeur routier de 27 ans, ne pense plus à sourire quand on lui parle d'OVNI. S'il est le principal témoin d'une série d'observations fort troublantes, d'autres personnes y ont également assisté en partie et leurs récits concordent et se completent.

Pour Daniel Vagnon, tout a commencé lundi matin à 3 h 40:

- Au volant de ma "Simca 1100", Je me rendais à mon travail. Je venais de quitter la nationale 44 et me dirigeais vers Marson. Soudain, sur ma droite et à basse altitude, est apparue une demi-sphère orangée phosphorescente, aux contours très nets sur le ciel noir sans étoiles.

Elle était plus grosse que la Lune et à un rythme très régulier elle s'occultait progressivement et réapparaissait de même. Surpris, j'ai ralenti. La chose m'a imité. J'ai accéléré. Elle a calqué littéralament mon mouvement sans le moindre à-coup. Alors l'ai commencé à paniquer. De 90 à l'heure, j'ai accéléré à 140.

La chose m'a suivi jusqu'à Francheville, quatre à cinq kilomètres plus loin. Quand je me suis arrête au garage des camions, elle s'est arrêtée. Puis elle a disparu brusquement, le temps de me retourner.

Appels de phares

Daniel Vagnon s'installe au volant de son camion pour se rendre à la carrière où il doit charger. Et là, deuxième épisode:

"En descendant du camion, je vois dans le ciel une sorte de nuée gazeuse lumineuse, très grande, de forme cylindrique, aux extrémités arrondies. J'ai appelé d'autres chauffeurs. Ils ont pu la voir comme moi. Elle a disparu progressivement une demi-heure plus tard."

Daniel Vagnon effectua un premier transport, revient à la carrière. "Cette fois, il y avait un disque blanc comme un pamplemousse. Et de nouveau ce disque s'est mis à suivre tous les déplacements de mon camion. Des chauffeurs et le chargeur ont assisté à toute cette scène. Alors j'ai pensé à faire des appels de phares.

J'ai fait quelques appels codes-phares. Aussitôt l'engin s'est mis à se déplacer latéralement, puis à descendre et à remonter. Il a répété plusieurs fois la manoeuvre. Puis il s'est élevé à la verticale et a disparu progressivement dans le ciel."

Les différentes péripéties de cette observation ont eu de nombreux précédents depuis vingt ans. En particulier la poursuite d'autos ou de trains par des engins lumineux s'est répétée souvent en 1954. De même, à plusieurs reprises, des témoins ayant fait des appels de phares ont reçu une réponse, solt sous forme d'extinction immédiate et complète de l'engin lumineux, noit au contraire par l'émission d'un violent faisceau lumineux qui les a souvent effrayés.