L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Figaro, France, le 12 janvier 2007.
Voir Plus d'information sur le processus décrit ici.
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ESPACE. Le Centre national d'études spatiales (Cnes) va mettre progressivement en ligne à partir de février et mars ses archives sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés, un terme officiel synonyme d'ovnis {objets volants non identifiés). Pour l'essentiel, ces documents consistent en plus de 3000 procès-verbaux de gendarmerie, collectés par un service du Cnes. Plus de 100 000 pages qu'il a fallu numériser et traiter, pour en éliminer, comme le veut la loi, toutes les données nominatives. "Il ne faut pas s'attendre à des scoops, prévient Jacques Patenet, responsable au Cnes du groupe d'étude des phénomènes aéros-patiaux non identifiés (PAN). Les cas les plus curieux ont déjà fait l'objet de publications de la part d'Associations et je ne pense pas que l'on puisse apporter grand-chose de plus." Cette démarche de transparence entamée par le Cnes répond à des critiques répétées de la part de nombreux passionnés par les soucoupes volantes, qui accusent l'organisme de cacher des données sur le sujet.
Avec AFP