L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Courrier Cauchois, Yvetot, France, le 23 novembre 1954.
"Dans la nuit de vendredi à samedi vers 2 heures du matin, je revenais de Buchy, au volant de ma 4 CV, et m'apprêtais à m'engager sur la R.N. 28, de Neufchatel à Rouen, nous déclare M. R. I..., lorsque j'ai été témoin de la scène suivante:
"J'avais dépassé le passage à niveau de 500 mètres environ lorsque j'aperçus soudain une lueur, qui semblait stationner sur le bord droit de la route, à une centaine de mètres devant mois [sic, "moi"]. Aussitôt, la "chose" décolla et s'enfuit vers le nord, mais au lieu de s'élever à la verticale, comme à l'habitude, l'engin semblait onduler à quelques mètres du sol. La lueur, d'un blanc verdâtre, était régulièrement intermittente et semblait précéder une masse sombre qui semblait progresser par bonds à une vitesse que j'estime de l'ordre de 150 km - heure.
"En arrivant à la hauteur où devait se trouver l'engin quand je l'aperçus, je ne sais ce qui se passe, mais je me sentis comme paralysé, et de 90 km à l'heure, vitesse à laquelle je roulais, je dus bientôt repasser en seconde, sans avoir eu conscience de ralentir volontairement.
"Je n'affirme pas avoir été soumis à une influence extérieure, mais n'ayant pas l'habitude de m'émouvoir d'un rien, je ne puis attribuer un tel effet d' "inhibition"...
Ce témoignage est d'autant plus digne de foi qu'il émane d'une personnalité rouennaise fort connue, qui passe pour ne pas s'en laisser compter [sic, "conter"] aisément.