Un engin volant en forme de cigare avec une rangée de lumières vives clignotant le long de son flan fut observé au dessus de la protubérance du Texas vers l'Océan par l'équipage d'un Boeing 757 civil mettant le cap sur l'Ouest le 25 Mai 1995. Le cas fut étudié avec minutie par Walter N. Webb mandaté par l'UFO Research Coalition, qui interrogea l'équipage et les controleurs du traffic aérien. Webb obtint également une copie des enregistrements vocaux réalisés par la Federal Aviation Administration (FAA) des conversations entre l'avion et le sol au cours de l'observation.
Le vol 564 de l'America West Flight était en vol à 39 000 pieds près de Bovina au Texas, en route depuis Tampa en Floride vers Las Vegas dans le Nevada. Le commandant de bord, John J. Waller et son co-pilote virent, à leur droite et légèrement en dessous d'eux, une série de lumières blanches vives et clignotantes en séquences régulières de la gauche vers la droite. Waller contacta le centre de contrôle du traffic aérien de la FAA à Albuquerque pendant l'observation et leur demanda de vérifier s'il y avait une activité militaire dans la zone, mais aucune explication ne put être trouvée.
Alors que l'avion de ligne progressait vers l'Ouest, les lumières se laissèrent dépasser. Ils purent alors observer le phénomène contre un arrière-plan de nuages sombres. Quand les lumières clignotaient, ils purent alors distinguer la silhouette d'un vaste objet sombre en forme de cigare et sans ailes.
Bien qu'il n'avaient pas moyen de mesurer sa longueur exacte, le pilote et le co-pilote l'estimèrent à 300 ou 400 pieds.
Les controleurs aériens déclarèrent qu'ils ne pouvaient pas percevoir l'objet sur leurs radars. L'un d'entre eux contacta le North American Air Defense Command (le NORAD), qui surveille l'ensemble de l'espace aérien par radar, et dit que le NORAD confirma qu'il y avait une détection d'un objet volant inconnu dans la zone, mais il s'avéra plus tard qu'il s'agissait d'un petit avion dont le transpondeur n'était pas en service.
Le lendemain matin, le controleur dit qu'il avait vérifié auprès du NORAD, et on lui avait dit qu'un deuxième signal avait été capté dasn la même zone, tout à fait inhabituel car il était stationnaire, puis avait été saisi d'accélarations subites suivis d'arrêts brusques, répétant cette séquence de déplacement plusieurs fois. Il fut calculé que les phases d'accélération de l'engin le portaient de 1000 à 1400 miles par heure. Ce récit, basé sur le témoignage verbal d'un contrôleur aérien, manque malheureusement de l'appui d'autres sources.
Webb remplit un formulaire de demande d'information FOIA pour obtenir des dossiers gouvernementaux sur ce cas, et vérifia également auprès des chefs des installations militaires de la région s'il y avait eu des activités militaires qui pourraient expliquer le cas, mais ne put rien trouver.