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Rencontres entre avions et OVNIS:

Des "sceptiques" ont bien des commentaires ironiques à émettre au sujet des OVNIS. L'un des plus récurrents est: "s'il y avait vraiment des OVNIS, comment vous expliquez que les pilotes ne les rencontrent pas dans le ciel?". Mais, il se trouve qu'ils les rencontrent. Parfois les pilotes se demandent si la rencontre ne risque pas d'être un peu trop... rapprochée.

Un OVNI fonce sur un Beoeing 737 près de Manchester, R-U., 1995:

DAns la presse:

Source: le journal Daily Mail, Londres, R-U.

Date: le Lundi 5 août 1996.

L'article du Dailw Mail:

Est-ce la preuve que les OVNIS existent?

Par Jane Kelly

En janvier 1995, deux pilotes de BA [British Airways] ont vu cet objet dans le ciel au-dessus de la Grande-Bretagne. Après 18 mois de recherches, les autorités de l'aviation sont demeurées avec une seule explication...

Sortis de l'obscurité de l'hiver, le 6 janvier de l'année dernière, le vol 5061 de la BA venant de Milan a commencé sa décente vers l'aéroport de Ringway à Manchester, volant dans un fort vent du nord-nord-ouest. La visibilité était bonne, s'étendant sur plus de six miles, et l'équipage et les passagers se préparaient à l'atterrissage.

A 18:48, tandis que le Boeing 737 croisait à vitesse normale au-dessus des Pennines, juste au-dessus de la couverture de nuages épars accumulés, le pilote, capitaine Roger Wills, et le Premier Officier Mark Stuart, ont vu quelque chose qui les a stupéfié.

Ils se sont instinctivement recroquevillés tandis qu'un objet triangulaire et de couleur argentée avec une raie sombre le long d'un côté fonçait vers eux en venant de la direction opposée. Elle a disparu en bas du côté droit de l'avion, à seulement quelques pieds du siège de l'habitacle de l'officier Stuart.

Pendant deux ou trois secondes, les deux hommes ont pu suivre l'objet par le pare-brise du cockpit et une fenêtre latérale. C'était une des observation les plus fiables d'un objet volant non identifié qui ait jamais eu lieu en Grande-Bretagne. Les deux hommes sont des pilotes sensés et bien entraînés avec des milliers de miles de vol derrière eux.

Depuis cet incident mystérieux au-dessus des Pennines, ni l'un ni l'autre pilote n'a parlé publiquement au sujet de leur rencontre. Ils ont passé des mois a être taquinés impitoyablement par leurs collègues. Doivent-ils rester silencieux et oublier l'incident, ou parler publiquement ce qu'ils ont vu?

Par la suite, l'officier Stuart a décidé qu'il était, en effet, temps de parler de la rencontre extraordinaire au-dessus de Manchester, et de mettre les choses au point une fois pour toutes.

Demain soir, dans un documentaire télévisé, l'officier Stuart recréera avec réalisme le moment où il a pensé que son avion était sur le point de se heurter à un objet volant étrange et rapide.

"Nous revenions de Milan et nous en étions aux phases finales de l'approche, à environ 4,000 pieds," rappelle Stuart. "Nous étions sur un cours allant vers le Nord, vers le terrain d'aviation, nous étions juste au-dessus des nuages."

"Le capitaine pilotait l'avion. Je surveillais ce qui se passait; mon travail devait garder un oeil sur les réglages."

"Ma vision périphérique a été attirée par quelque chose au large de la fenêtre avant. J'ai réellement vu l'objet venir vers moi. C'était un objet triangulaire gris argenté."

"Mes réactions étaient d'atteindre la colonne de commande, pour essayer de m'éloigner de ce dont j'ai senti que c'était un objet à proximité très étroite. Mes mains n'ont pas pu aller plus loin en avant que peut-être un pouce ou deux. L'objet est passé très, très près du côté droit."

"J'ai demandé au capitaine s'il l'avait vu, ce à quoi il a répondu des 'oui', il l'avait vu. Nous décidons de demander au contrôle du trafic aérien s'ils avaient vu quoi que ce soit sur le radar. Ils ont répondu qu'ils n'ont rien eu et ils nous ont demandé nous si nous voudrions rédiger un air miss [NdT. rapport formel à faire par les pilotes en cas de quasi-collision], qui mènerait à une recherche."

"L'objet n'a pas modifié son cours. Il n'y avait aucune déviation de sa part ni de l'avion. Il est juste descendu sur le côté, ne faisant aucune tentative pour nous éviter, et nous n'avons pas eu une chance de prendre la moindre mesure évasive. Cela a été fini très rapidement, tellement vite qu'il n'y avait pas beaucoup de choses que l'on aurait pu faire."

Apès l'atterrissage, les deux pilotes ont discuté ce qu'ils avaient vu. "J'ai suggéré au capitaine que ce serait une bonne idée de dessiner ce que nous avions vu. Nous l'avons fait tous les deux."

"Les objets que nous avons dessinés étaient la même forme, mais ils ont différé dans la texture; le mien était un objet plein dont j'ai pensé qu'il avait des raies noires ou grises le long du flanc."

"Je n'ai vu aucune fenêtre ou n'importe quoi de ce genre. Le capitaine a dessiné une forme semblable, mais la sienne s'est composée d'un bon nombre de différentes petites lumières."

"J'ai pensé que son schéma pourrait être expliqué par une réflexion de nos lumières d'atterrissage pendant que l'objet descendait notre côté droit."

"Nous avons alors téléphoné au contrôle du trafic aérien et avons décidé que nous rédigerions un rapport d'air miss, ce qui signifiait que toutes les traces de radar devraient être examinées de manière plus détaillée."

En rédigeant ce rapport, les deux hommes se sont lancés sur le tapis roulant du mystère et de la rumeur qui accompagne toutes les observations non expliqués de ce genre.

Beaucoup de pilotes de lignes aériennes parlent de façon anecdotique d'avoir vu un OVNI. Mais très peu rapportent ce qu'ils ont réellement vu, craignant une réaction sceptique de leurs collègues. Et, jusqu'ici, aucun pilote d'un avion britannique commercial n'avait jamais publiquement parlé au sujet d'un tel incident.

Bien que l'officier Stuart ne puisse pas encore expliquer ce que lui et son capitaine ont vu, il y a là un certain nombre de possibilités.

Pourrait-ce avoir été un engin dont on parle comme était le Vulcan silencieux, censément un avion militaire américain top-secret, appelé ainsi parce que sa forme ressemble à un vieux bombardier Vulcan?

Le Vulcan silencieux, une forme semblable au bombardier Stealth, a été vu prétendument au-dessus de l'Europe et de l'Amérique du Nord, et a été aperçu la pour première fois au-dessus de la vallée de l'Hudson dans le haut de l'état de New York en 1983.

En Grande-Bretagne, plusieurs des observations depuis lors ont eu lieu dans le couloir des Pennines, qui cours des Midlands au Yorkshire.

En 1990, un objet semblable à celui vu par l'Officer Stuart et son Capitaine ont été repérés en Belgique; les avions de chasse de l'Armée de l'Air belge ont été envoyés pour essayer de l'arrêter, mais il a disparu sans laisser de traces de radar ou de radiation.

Les théoriciens de la conspiration, qui ont fait bon accueil à l'incident de la BA, montrent du doigt le fait que le bombardier américain F-117 Stealth a volé pendant cinq ans avant que le gouvernement des Etats-Unis ait confirmé son existence.

Comme le Vulcan silencieux, il est de forme triangulaire, et a été conçu pour ne pas se révéler sur les écrans de radar.

Les experts en matière de radar, cependant, ne pensent pas que l'observation de la BA pourrait avoir été un bombardier Stealth. On ne lui permet pas de voler dans l'espace aérien contrôlé sans être identifiable au contrôle au sol.

Et même le bombardier Stealth ne peut pas expliquer la vitesse, l'agilité et l'accélération rapide montrée par l'objet que les pilotes de la BA ont vu.

L'Autorité de l'Aviation Civile (CAA) a passé des mois à étudier les affirmations des pilotes. Ils ont parlé à tous les équipages en vol et personnels aériens impliqués. Ils ont examiné des enregistrements et des bandes radar qui leur indiqueraient si n'importe quel autre avion était dans le voisinage du vol 5061 de BA. Ils n'ont rien trouvé.

En avril cette année, la CAA a convenu que l'équipage le vol avait vu à bord un objet volant non identifié - ou, comme ils ont préferé le nommer, un objet 'inévaluable.'

La CAA a décidé qu'en l'absence de preuve ou d'explication ferme pour l'objet, il n'était pas possible d'évaluer la cause de la quasi-collision ou les risques lors de cette rencontre.

Ils ont conclu que l'incident ne correspondait pas à aucun des critères normaux applicables aux rapports d'air miss.

L'officier Stuart n'était pas heureux avec ce résultat. "Nous n'avons pas obtenu les réponses que nous espérions," a-t-il dit. "Si je ne puis pas l'expliquer et comme j'étais là, je ne puis espérer que n'importe qui d'autre puisse jamais y donner une explication."

En dépit des réserves de Stuart, la réponse de la CAA - en menant une recherche si complète - a été vue comme une étape importante dans la reconnaissance officielle du phénomène OVNI.

Le ministère de la défense est encore peu disposé à discuter du problème des OVNIS le moins du monde. Officiellement, le ministère n'étudie pas les observations inexplicables parce qu'elles ne sont pas considérées comme une menace pour la sécurité nationale.

D'autres donnent une version différente. Pendant trois années, Nick Pope a dirigé l'Air Staff 2A, au Ministère de la Défense. Une partie de son travail était d'étudier les rapports d'OVNIS.

Pope, dont le livre Opens Skies, Closed Minds (cieux ouverts, esprits fermés), avait été publié en feuilleton par Daily Mail, appelle le Vulcan silencieux "le triangle volant". "Il se comporte d'une manière qui est loin au-delà de la pointe de notre propre technologie," dit-il.

Mais les pilotes de la BA pourraient-ils avoir un engin militaire mystérieux connu sous le nom de Vucan silencieux? Ou doit-il y avoir une autre explication, celle que la polyvalence de l'engin qu'ils ont vu ne peut simplement pas avoir été créée par des humains?

Pope dit des observations comme celle de la BA: "des engins extraterrestres sont la seule conclusion logique de certaines observations. La technologie dont ils font preuve est largement au-delà de la notre."

Bien que le Ministère de la Défense nie avoir fait la moindre recherche particulière, les initiés qui ont travaillé à ce Ministère affirme que la base militaire de Rudloe Manor, dans le Wiltshire, est utilisée comme centre pour des recherches secrètes sur des phénomènes aériens.

Le Bureau des Archives Publiques de Kew, dans le Sud de Londres, éclaire d'une lumière encore plus intriguante à quel point les incidents comme celui de la BA sont pris au sérieux par le gouvernement.

A partir du milieu des années 50, le Ministère de la Défense a accumulé plus de 8.000 observations d'OVNIS, et a dissimulé l'information selon la règle du secret de 30 ans. Tandis que plusieurs de ces comptes rendus sont maintenant disponibles à Kew, d'autres resteront scellés pendant les décennies à venir.

L'officier Stuart sait ce qu'il a vu. Il a gardé le schéma de cet objet triangulaire mystérieux, et lui et son capitaine n'ont jamais changé leur histoire. Naturellement, ils ne peuvent également pas l'expliquer.

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Cette page a été mise à jour le 27 janvier 2004.