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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Un OVNI allégué filmà à 10 mètres au-dessus du sol en plein jour:

Article paru le 11.09.1998 dans le journal La Depêche.

Note 1: le CNES est en quelque sorte la NASA française. Le SEPRA, un service du CNES, était à cette époque le groupe d'étude officiel financé par le gouvernement Français qui traite du phénomène OVNIS.

Note 2: le 12 septembre 1998, le SEPRA annonce l'identiication de l'OVNIS; il s'agissait un ballon a hélium en forme de coccinnelle d'environe 80 cm de diamètre.

Le Cnes de Toulouse en étudie les images

UN OVNI DANS LE CIEL DE GRENOBLE?

Dimanche soir, un amateur a filmé pendant deux minutes un mystérieux objet non identifié. La cassette vidéo a été confiée au Cnes de Toulouse qui juge le cas "exceptionnel."

Un objet volant non identifié a-t-il survolé à très basse altitude la région de Grenoble dimanche soir? C'est la question qui mobilise ces jours-ci les scientifiques du Cnes, et en particulier ceux du Service d'expertise pour les phénomènes de rentrée atmosphérique, le fameux Sepra. "Il s'agit d'un cas exceptionnel. L'enquête que nous conduisons pourrait apporter des informations importantes," précisait hier soir Jean-Jacques Vélasco qui dirige ce service depuis 1977.

Le Sepra, qui fait autorité en France, veut prendre cette affaire au sérieux, d'autant que l'apparition a été filmée pendant deux minutes au camescope par un amateur. La cassette originale a été confiée au Cnes et au laboratoire d'analyse d'images qui va en extraire des images numérisées pour étudier de plus près cet objet non identifié.

Jean-Jacques Vélasco

Pour l'heure, tout porte à croire qu'il ne s'agirait pas d'un canular.

A 10-m du sol

Dimanche soir donc, un père de famille, qui filmait son enfant dans une poussette, a eu son attention attirée par la présence d'un objet en suspension dans l'air et soumis à d'intenses vibrations verticales. L'opérateur a alors dirigé sa caméra vidéo vers l'engin volant. Celui-ci était situé à 10-m du sol environ et s'est éloigné rapidement après avoir survolé les trois témoins qui se trouvaient là. Ce sont, tout au moins, les détails fournis à la brigade de gendarmerie, qui a été aussitôt prévenue. Celle-ci a procédé à des vérifications immédiates, contactant les aéroports pour s'assurer qu'il n'y avait pas de risque de confusion avec une circulation aérienne locale. La cassette a été visionnée dans les locaux de la gendarmerie qui, à son tour, a voulu accréditer le sérieux des témoins.

Prévenu, Jean-Jacques Vélasco a donc décidé de se déplacer dans la région de Grenoble où, depuis lundi, il se livre à de véritables investigations. L'enquête ne fait que débuter. Il a été procédé à une reconstitution en présence des témoins ainsi qu'à des prélèvements sur l'environnement! Pour le Sepra, ce cas est d'autant plus intéressant qu'il s'agit d'une observation de jour et à faible distance.

Méthode scientifique

Mais seule l'analyse de la cassette qui, elle, pourrait durer plusieurs mois, permettra de mieux cerner la réalité de ce phénomène. "Ce film contient une information qui est tout à fait exploitable. Comme l'exige la démarche du Cnes, nous analyserons les faits selon une rigoureuse méthode scientifique," souligne Jean-Jacques Vélasco.

Depuis la création du Sepra, 3.100-phénomènes ont été observés ou rapportés. Mais, en vingt ans de collecte, seuls vingt cas d'apparition résisteraient encore à l'analyse : "Pour ces quelques exemples, nous possédons ce qu'on pourrait appeler un faisceau de présomptions, sans pouvoir détenir la preuve absolue. Cette preuve, nous l'aurons le jour où nous pourrons récupérer sur terre des matériaux qui ne relèvent pas de nos technologies," conclut le directeur du Sepra.

L'histoire de l'Ovni de Grenoble est aujourd'hui entre les mains de Jean-Jacques Vélasco.

Jean-Marie DECORSE

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Cette page a été mise à jour le 27 janvier 2002.