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Les OVNIS dans les magazines:

Un article par le Major Donald E. Keyhoe, en retraite des Marines, collaborateur de ce magazine, et directeur du NICAP, publié dans TRUE Magazine en 1967.

Avec le passage du temps, cet article prend un intérêt supplémentaire: il montre la perception positive que le NICAP avait au sujet du Projet Colorado qui venait d'être mis en place, et qui devra aboutir au "rapport Condon." Ce rapport de 800 pages comprendra quelques études plus ou moins discutables sur des observations d'OVNIS, et en laissera près de 30 pour cent "inconnus ou "extraterrestres," le tout étant malheureusement surmonté d'une conclusion affirmant que tout était expliqué et qu'il fait donc décourager toute intérêt porté aux OVNIS.

Cette conclusion scandalisera des scientifiques, y compris des scientifiques ayant participé au Projet, et bien entendu scandalisera le NICAP, qui critiquera de manière argumentée l'inanité de la conclusion. Par la suite, on pourra entendre dans les milieux sceptiques l'affirmation que le NICAP aurait décidé de critiquer et de saboter le Projet Colorado avant même qu'il ne commence à travailler. Cet article montre que cela est mensonger. Il est clair ici que le NICAP estimait que ce projet allait être un sincère projet de recherche.

Le Major Donald Keyhoe: "Quelqu'un nous observe", 1967

TRUE Magazine, 1967, pages de couverture pour l'article.

Quelqu'un nous observe
par le Major. Donald E. Keyhoe, USMC (Ret.)

Depuis janvier 1950, quand TRUE a publié mon premier article sur les OVNIS (voir page 6), il y a eu un changement énorme de l'attitude du public à propos des objets volants non identifiés. Avant, les "soucoupes volantes" étaient ridicules pour la plupart des Américains. Seulement un petit nombre en avait la preuve dramatique - les rapports confirmés par des pilotes vétérans et d'autres témoins compétents. Encore moins savaient ce qu'il en était de l'évaluation top secrète de l'Armée de l'Air sur la constatation que les soucoupes volantes - officiellement les objets volants non identifiés - étaient des véhicules interplanétaires occupés à longue observation de la terre.

Aujourd'hui, selon des scrutins nationaux, la moitié de notre population est convaincue que les OVNIS sont réels (voir page 52). Plus de cinq millions de personnes affirment avoir vu les étranges objets volants. Quelques Américains nouvellement convaincus, peu disposés à croire que nous sommes observés par une race techniquement supérieure, demandent d'abord si les OVNIS ne sont pas des engins très secrets - Américains ou Russes. Mais les massives indications documentées de leurs vitesses et de leurs manoeuvres absolument au-delà des capacités de n'importe quel engin conçu sur Terre a prouvé que cette réponse est impossible. De plus en plus de millions de gens acceptent maintenant l'explication longtemps cachée de l'US Air Force: les OVNIS sont des engins interplanétaires d'exploration venus d'un autre monde.

Ce grand changement dans la croyance publique n'est pas survenu vraiment rapidement. L'article de TRUE de Janvier 1950 a été le premier à braquer fortement les projecteurs sur les OVNIS, et des centaines de témoins ont rapporté des observations qu'ils avaient tues par crainte du ridicule.

En 1952, une recrudescence soudaine des observations d'OVNIS a fait les unes des journaux, avec des centaines de rapports vérifiés par des militaires et des pilotes de ligne aérienne, des opérateurs de tour de contrôle, des radaristes experts, et d'autres observateurs dignes de confiance.

Au début de 1953, un groupe d'officiers du renseignement de l'US Air Force s'est mis en rapport avec le programme OVNIS prévu pour publier leurs cas les plus stupéfiants, ainsi que les photographies d'OVNIS non expliquées. Aucune conclusion finale ne devait être énoncée, bien que les indices publiés pointent fortement vers la réponse interplanétaire. Mais au dernier moment, les craintes des officiels à un niveau élevé ont causé la mort de ce plan. La retenue des rapports et des "explications" des OVNIS pour empêcher l'excitation publique est devenue la règle.

Malgré cela, beaucoup de rapports militaires ont fui au-dehors parce que les pilotes et d'autres qui ont été impliqués se sont opposés à cette dissimulation qu'ils jugeaient être une mauvaise politique. En plus des opérations d'OVNIS au-dessus des Etats-Unis, des milliers de rapports semblables ont émergé dans les pays étrangers.

En novembre 1957, une autre recrudescence d'observation a encore connu des refus officiels forcenés, tandis qu'un certain nombre "d'atterrissage" se sont produits dans ce pays et à l'étranger.

Cette même année, les investigations ont été commencées par le NICAP - le Comité National d'Investigations des Phénomènes Aériens - un groupe de recherche de faits privé ayant son quartier général à Washington DC. En tant que directeur du NICAP, je l'ai vu devenir une organisation puissante, identifiée comme le plus grand groupe de recherche scientifique sur les OVNIS dans le monde, avec plus de 12.000 membres. Le NICAP a près de 300 scientifiques et conseillers techniques et conseillers spéciaux sur les opérations dans l'espace, l'astronomie, les communications, et d'autres domaines d'intérêt en ce qui concerne les enquêtes sur les OVNIS.

En raison de ses évaluations sérieuses et complètes, et de ses efforts déterminés pour exposer les nombreuses fraudes, les opportunistes, et les personnes trompées qui diffusent des histoires fausses au sujet des OVNIS, le NICAP est maintenant accepté comme la meilleure autorité privée en matière d'OVNI dans le monde. Nos rapports documentés au Congrès et à la Presse ont joué un rôle essentiel en faisant connaître au public des faits cachés.

Après le fiasco du "gaz de marais" au printemps de 1966, des millions de citoyens ont commencé à rejeter les explications de l'Air Force. De hauts fonctionnaires, croyant toujours honnêtement qu'écarter les observations était la politique la plus sûre pour le pays, ont été placés dans une situation peu enviable.

Le résultat fut une décision pour faire faire une recherche scientifique indépendante - les officiels étant d'accord pour rester en dehors. L'Université du Colorado a été choisie, et un certain nombre d'observations récentes ont déjà fait l'objet d'enquêtes sur le terrain par un ou plusieurs scientifiques du Projet Colorado.

Même avant que le projet n'ait commencé ces opérations, le NICAP a joué une part essentielle, sur demande du Dr. Edward Condon, le chef de projet, et de ses collègues scientifiques. En plus du conseil sur les enquêtes et les évaluations sur le terrain, le NICAP a rédigé et rendu disponibles plusieurs centaines de rapports vérifiés, y compris de nombreuses copies de dossiers de l'US Air Force sur des cas d'OVNIS.

En conséquence, le Projet Colorado s'est ajouté aux espoirs du NICAP pour qu'il y ait un rapport juste et impartial pour le public. Bien que ce rapport ne doive pas être prêt avant la fin du printemps de 1968 - et plus de temps pourrait être demandé - la pression du public pour avoir toutes les réponses possibles augmente rapidement.

Avec au moins la moitié du pays maintenant fortement intéressé, il est maintenant plus important que jamais d'examiner de nouveau les cas anciens les plus forts, pour rechercher des indices probablement négligés. Il est également extrêmement important que les témoins des observations rédigent leurs rapports pour les dossiers, pour aider à dresser un tableau complet et aider également à la diminution des moqueries qui se dessine déjà. J'invite tous ceux qui ont des informations factuelles sur des observations d'OVNIS à m'en rapporter les détails au NICAP, 1536 Connecticut avenue, Washington DC 20036. Si vous le souhaitez, nous maintiendrons votre nom confidentiel.

Silhouetté clairement contre le ciel du soir,
ce disque inconnu, qui a été photographié
par Eddie Watkins près de son domicile de
Hampton, en Virginie.

Photo Projet Blue Book - USAF.

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Cette page a été mise à jour le 29 avril 2003.