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La science et les OVNIS:

J. Allen Hynek était président honoraire et ancien professeur du département d'astronomie de la Northwestern University aux Etats-Unis. Il était directeur d'associé du laboratoire d'astrophysique Smithsonien à Cambridge, Massachusetts de 1956 à 1960, où il était responsable du programme de suivi optique des satellites des États-Unis. Le Dr. Hynek était conseiller scientifique du Projet Book Book, l'étude des OVNIS par l'US Air Force de 1952 à 1969, et en 1973 il a fondé le Centre pour l'études des OVNIS à Evanston, Illinois.

Dr. J. Allen Hynek

Dr. J. Allen Hynek

Vingt et un ans de Rapports d'OVNIS

American Association for the Advancement of Science, 134th Meeting
General Symposium, Unidentified Flying Objects

J. Allen Hynek, Professor and Chairman, Department of Astronomy
Northwestern University
Evanston, Illinois
27 décembre 1969
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Mon rôle ici est aujourd'hui celui du reporter; pour vous rapporter mes quelques vingt années d'expérience des rapports d'OVNIS (notez que je ne dis pas expérience des OVNIS, parce que moi-même je n'ai jamais eu une expérience OVNI) et avec ceux qui rédigent de tels rapports, de ce pays et de nombreux autres pays. J'ai été invité en 1948, en tant qu'astronome, alors à l'université d'Etat de l'Ohio, et donc géographiquement proche de la base de l'US Air Force de Wright-Patterson, à passer en revue les rapports d'OVNIS reçus par l'Armée de l'Air et à déterminer combien d'entre eux provenaient de perceptions erronées d'objets ou d'événements astronomiques. Ce rôle de consultant s'est poursuivi au long des ans et m'a donné la chance de surveiller le flux des rapports d'OVNIS soumis à l'Armée de l'Air, et d'observer la gestion par l'Armée de l'Air du problème tandis qu'un premier officier, puis un second officier, ont eu la charge du projet Bluebook.

En tant que reporter de la scène OVNIS, je me suis rappelé la vieille maxime des reporters: découvrez Qui, Quoi, Où, Quand, et Pourquoi. Je n'aurai aucune difficulté à traiter du Qui, Quoi, Où, Quand, parce que cela signifie traiter simplement des faits - en particulier le fait incontestable que les rapports d'OVNIS existent, et que le temps et le lieu de l'événement rapporté sont généralement connus, ainsi que l'identité des témoins.

Le "pourquoi", je je laisserai à d'autres scientifiques, mais moi je me défierais de leurs explications si elles ne sont pas conforme avec le Qui, Quoi, Où, et le Quand. Je suis très las des pontifications par ceux qui n'ont fait ni leurs devoirs ni leur travail sur le terrain, pour ainsi dire.

De fait, je veux dire un mot de la méthodologie scientifique telle qu'elle s'applique à ce problème. J'en ai discuté longuement avec le fameux philosphe des sciences canadien, Thomas Goudge.

"Une des facettes les plus intéressantes de la question d'OVNIS pour moi," écrit Goudge, "est sa portée en ce qui concerne la question de la façon dont la science avance. Grossièrement, je dirais qu'une condition nécessaire de l'avancée scientifique est que de la place doit être faite pour (a) des observations empiriques véritablement nouvelles et (b) de nouveaux arrangements d'explication, y compris de nouveaux concepts de base et de nouvelles lois." Goudge note qu'à travers l'histoire n'importe quel arrangement réussi d'explication, y compris la physique du vingtième-siècle, agit un peu comme un "establishment" et tend à résister à des observations empiriques véritablement nouvelles, en particulier quand elles ne sont pas le produit du cadre admis de cet arrangement - comme, par exemple, l'hésitation à accepter des météorites, les fossiles, la circulation du sang, et, à notre époque, la foudre en boule. L'histoire est remplie de tels exemples. Quand l'establishment accepte de telles nouvelles observations il tend souvent à les assimiler dans le cadre existant - comme, par exemple, la tentative d'admettre l'existence des météorites comme étant des pierres qui avaient été frappées par la foudre. "Par conséquent," conclut Goudge, "L'establishment actuelle voit les phénomènes OVNIS comme des données qui ne sont pas réellement scientifiques du tout (ou en tout cas, pas des données pour la physique) ou bien ne sont rien d'autre que des perceptions erronées d'objets ou d'événements familiers, etc... Adopter cette approche est un façon sûre de rejeter une condition nécessaire à l'avancée scientifique "[1].

Nous ne saurons jamais si les rapports d'OVNIS représentent des observations empiriques véritablement nouvelles si nous continuons le type d'erreur logique illustré par l'analyse de l'Armée de l'Air d'un rapport radar-visuel d'OVNIS de la base aérienne de Kirtland, Albuquerque, Nouveau-Mexique, en 1957. Deux témoins dans la tour de contrôle ont rapporté à 23:00 qu'un objet, qui a ressemblé (à travers des jumelles) à une voiture lumineuse à la verticale, qui s'est élevé de 200 pieds du sol quand il a disparu derrière une barrière dans un secteur à accès fortement restreint, facilement visible depuis la tour de contrôle, puis est monté soudainement à un angle très important et a disparu. Il a été observé visuellement pendant environ six minutes, environ la moitié de ce temps à travers des jumelles, et a été en partie détecté par le radar. Le rapport de l'officier de l'Armée de l'Air qui a étudié ce cas, qui est dans les dossiers de Bluebook, indique:

Les deux sources sont des spécialistes dans la gestion des voies aériennes avec un total de 23 années d'expérience. Tous les deux étaient en service dans la tour de contrôle à la base aérienne de Kirtland quand l'observation a été faite - tous deux apparaissent comme des personnes mûres et équilibrés, apparemment bien au-dessus de l'intelligence moyenne, et d'un tempérament tout à fait qualifié pour les capacités exigées des opérateurs de tour de contrôle. Bien que totalement coopératifs et acceptant de répondre à n'importe quelle question, les deux sources ont semblé être légèrement embarrassées de ce qu'elles ne pouvaient pas identifier ou ne pouvaient pas offrir une explication de l'objet qu'elles sont totalement convaincues d'avoir vu. Dans l'opinion de l'interviewer, les deux sources sont totalement compétentes et fiables.

Le projet Bluebook a expliqué cette observation comme étant celle d'un avion; et a donné les raisons spécifiques suivantes:

  1. Les observateurs sont considérés compétents et des sources fiables et selon l'opinion de l'interviewer ont vu réellement un objet qu'elles n'ont pas pu identifier.
  2. L'object a été déetcté sur un écran de radar par un opérator compétent.
  3. L'objet ne correspond à aucun critère permettant de le faire correspondre à n'importe quel autre phénomène.

Donc, les témoins étaient solides, l'opérateur de radar compétent, et l'objet n'était pas identifiable comme étant que n'importe quel autre phénomène; donc l'objet devait être un avion. Clairement, si un tel raisonnement est appliqué à tous les rapports d'OVNIS nous pouvons à peine compter découvrir si des observations empiriques véritablement nouvelles existent pour être expliquées. Schroedinger, le père de la mécanique quantique, a écrit: "la première condition pour être un scientifique est qu'il soit curieux; il doit être capable d'étonnement, et désireux de découvrir." Peut-être aurait-il du ajouter, "et être prêt à examiner des données même lorsqu'elles se présente comme d'une forme troublante et étonnante."

Il y a beaucoup de raisons d'étonnement dans le problème des OVNIS - et beaucoup de choses semant la confusions, également. Une telle confusion est compréhensible. Au cours des vingt dernières années j'ai eu tant de fois l'expérience de cinglés, de visionnaires, et de fanatiques religieux que je n'ai vraiment pas besoin que l'on doive me rappeler que certaines personnes embrassent l'idée des OVNIS comme visiteurs de l'espace pour leurs propres objectifs personnels. Vous noterez que je dis que "embrassent l'idée," pas "rédigent des rapports d'OVNIS." Il est très rare que les membres de cette frange douteuse rédigent des rapports d'OVNIS. Il y a beaucoup de raisons à cela; principalement c'est simplement qu'ils sont incapables de composer un rapport sensé, factuel, et objectif.

En plus de me rendre entièrement compte de l'existence de cultistes, et d'à quel point ils troublent les eaux quoiqu'ils ne produisent pas de rapport d'observation d'OVNIS, je me rends également bien compte de l'ignorance répandue, de la part de beaucoup, des objets astronomiques, des ballons de haute-altitude, des missions aériennes spéciales, des mirages, et des effets météorologiques particuliers, et de la propension de gens à attribuer leurs vision de tout cela à la présence de quelque chose de mystérieux. Ces personnes, contrairement aux cinglés, sont bien plus un problème parce qu'elles produisent des rapports d'OVNIS qui représentent un niveau élevé de bruit - tellement élevé, en fait, que la plupart de ce qui n'ont pas examiné soigneusement le sujet estiment que tous les rapports d'OVNIS proviennent de telles perceptions erronées. En réalité, il est relativement simple pour un investigateur expérimenté de trier et d'éliminer rapidement pratiquement tous les cas de perception erronée.

Il est regretable que les gens ne soient pas si souvent des rapporteurs bien informés, objectifs, et précis; depuis 1948 quand je me suis vraiment très souvent familiarisé avec des rapports d'OVNIS engendré par Venus, des étoiles scientillantes, des avions, et autres semblables. Quelque dix-huit ans avant que le comité de Condon ait été formé je me rendais déjà compte que la grande majorité des rapports d'OVNIS ne sont rien de plus que des perceptions erronées par des gens non informés. Naturellement, ces perceptions erronées doivent être supprimées avant que la moindre étude sérieuse de la question d'OVNIS puisse commencer. A partir de maintenant, je parle seulement des rapports d'OVNIS qui sont demeurés non expliqués par des investigateurs qualifiés; c'est seulement à partir de ce moment que nous traitant vraiment de quelque chose qui est non identifiée par des personnes capables de faire une identification. En bref, un rapport d'OVNI brut doit passer par "un filtre étroit" avant qu'il se qualifie comme un matériel digne d'étude scientifique, dont l'objectif est de déterminer si des observations empiriques véritablement nouvelles existent. Seuls les rapports qui survivent à ce travail d'élimination peuvent se qualifier. Une objection à cette approche surgit immédiatement: ne rejetons-nous pas tout simplement tout sauf le reliquat extrême de la courbe de distribution des réactions humaines aux stimulus visuels? J'ai été fermement d'accord avec cette vision pendant mes premières années d'association avec le problème OVNIS, mais maintenant je remet cela en cause. Nous pouvons prendre la position que nous traitons de caprices de la perception humaine seulement si nous traitons un ensemble homogène d'observations. Par exemple, la courbe de distribution de la dimension des fruits dans un verger aurait un pic significatif à l'extrémité des fruits les plus grands si les mesures des pastèques sur la terre étaient incluses sans que l'on note les différences structurales entre les pommes et les pastèques.

Permettez-moi de définir le phénomène OVNIS, dont nous souhaitent établir ou rejeter l'existence, comme le phénomène décrit par des rapports d'observations visuelles ou instrumentales de lumières ou d'objets dans le ciel (ou près du sol, ou sur le sol même) dont la présence, la trajectoire, et le caractère général ne sont pas explicable en termes physiques vérifiables, même après étude intensive. Le rapport Condon nous en fournit de nombreux exemples [2].

Pendant des années je n'ai pas pu accepter l'idée qu'un phénomène OVNI véritable puisse exister, préférant soutenir qu'il était uniquement une mode basée sur des canulars et des perceptions erronées. Tandis que mon examen des rapports d'OVNIS se poursuivait, et pendant que les rapports se développaient en nombre pour devenir d'importance statistique, je suis devenu intrigué de ce que le sujet tout entier ne s'est pas évaporé comme on pourrait s'y attendre pour une mode. En outre, le phénomène des rapports d'OVNIS a non seulement persisté dans ce pays mais également dans beaucoup de régions du monde entier; puisqu'il y avait une propension mondiale pour rapporter des choses étranges, pourquoi seulement ces types particuliers de rapports étranges sont-ils préférés dans l'univers infini de tous les rapports étranges possibles? Le degré "d'étrangeté" est certainement une des dimensions d'un rapport OVNI ayant passé le filtre. Plus l'indice d'étrangeté est élevé, plus les caractéristiques de l'information dans le rapport défient les explications en termes physiques ordinaires. Une autre dimension significative est la probabilité que le rapport se rapporte à un vrai événement; en bref, la chose étrange s'est-elle réellement produite? Et quelle est la probabilité que ce que les témoins ont décrit soit un événement réel? Cet indice de crédibilité représente une évaluation différente, non pas du rapport dans ce cas, mais des témoins, et il implique différents critères. Ces deux dimensions peuvent être employées en tant que coordonnées pour tracer un point pour chaque rapport d'OVNIS sur un diagramme utile. Les critères que j'ai employés pour estimer ces coordonnées sont, pour l'étrangeté: combien de différents articles, ou de pièces d'information, le rapport contient-il qui exige une explication, et à quel point est-il difficile de les expliquer, en admettant que l'événement se soit bien produit? Pour la crédibilité: s'il y a plusieurs témoins, quelle est leur objectivité collective? A quel point répondent-ils aux tests de leur capacité à mesurer des tailles angulaires et des vitesse angulaires? A quel point leur vue est bonne? Quels sont leurs antécédents medicaux? Quelle formation technique ont-ils eue? Quelle est leur réputation générale dans la communauté? Quelle est leur réputation en ce qui concerne la recherche de la publicité personelle, leur réputation de véracité? Quel est leur métier et combien de responsabilité implique-t-elle? Pas plus d'un quart de l'indice ne doit être affecté au cas à témoin unique. Si on trace maintenant l'étrangeté (S) d'un rapport en focntion de la crédibilité (P) des témoins - c.-à-d., la probabilité que l'événement se soit produit plus ou moins comme indiqué - on obtient un diagramme qui peut s'appeler le diagramme d'Etrangeté/Probabilité. Un exemple d'un tel diagramme construit pour quelques cas que j'ai personnellement étudiés est montré sur le schéma 4-1. Les points tracés représentent seulement ces rapports d'OVNIS, naturellement, qui ont traversé le filtre éliminant les perceptions erronées et les canulars. Clairement, les rapports d'OVNIS les plus provocateurs et potentiellement les plus importants sont ceux dans la région droite supérieure d'un tel diagramme, représentant les rapports qui contiennent beaucoup d'éléments d'information et ont une estimation élevée de probabilité.

Dans ces rapports a hautes-P, les témoins étaient d'un tel calibre et les circonstances entourant l'événement rapporté étaient telles que nous ne pouvons pas escompter l'événement rapporté. Les exemples de pièces d'information sont les descriptions d'engin, les mouvements qui défient apparemment des lois de l'inertie, des effets sur des animaux, l'interférence avec des circuits d'allumage d'automobile, et des marques visibles sur le sol. Le rapport Condon inclut plusieurs tels cas.

Ma longue expérience des contacts personnels avec les témoins qui produisent des rapports à haute-P montre que toute essayait de décrire un événement pour lequel elles ont eu un vocabulaire entièrement insatisfaisant - tout à fait comme un aborigène n'a pas le vocabulaire pour décrire un jet supersonique ou un sousmarin nucléaire. Quoi que l'on puisse vouloir dire d'autre du phénomène OVNIS, il représente pour le témoin un événement incontestable, et un événement pour lequel il était totalement non préparé. La majorité de tels témoins, contrairement à la croyance populaire, étaient à l'origine fortement sceptique au sujet des OVNIS. Soudainement, ils ont eu une expérience qui les a affectés profondément, parfois de façon traumatisante. Confronté à l'expérience de l'événement OVNI, les témoins sont généralement troublés et incertains quant à ce qu'ils doivent faire à son sujet. Invariablement, ils essayent de l'expliquer en termes ordinaires et échouent. La curiosité les accable pourtant ils savent qu'ils seront des cibles des moqueries s'ils en font rapport (ils admettent qu'ils ont rit des autres souvent dans le passé). Généralement ils se fient d'abord seulement à leur propre famille, et préfèrent souvent se taire. Seuls ceux qui rapportent finalement leurs observations nous fournissent des données pour l'étude.

Schéma 4-1. Diagramme d'Etrangeté/Probablilté d'observations d'OVNIS. Pour être considérée comme importante, une observation doit avoir une probabilité très élevée de la réalité de l'évnement et une étrangeté très haute. Le coin droit supérieur du diagramme n'est pas fortement peuplé.

* = lumières nocturnes;
O = Disques diurnes;
R = Cas radar;
C = rencontre rapprochée sans l'interaction avec l'environnement;
P = rencontre rapprochée avec des effets physiques (marques d'atterrissage,
anneaux brûlés, interruptions etc. de moteur).

N'importe quel investigateur sérieux se rend compte que beaucoup d'expériences non rapportées doivent exister. Est-ce que non seulement un scrutin de Gallup a ainsi indiqué, mais j'essaye fréquemment l'expérience de demander une exposition des mains de ceux qu'ont eu une expérience embarassante d'OVNIS elles-mêmes ou ont entendu parler d'un des amis étroits. Je constate généralement que plus de 10 pour cent des assistances soulèveront une main. Mais quand je demande des mains de tout à ceux qui ont rapporté l'événement d'une certaine façon officielle, je ne trouve pratiquement aucune main augmentée. Jugeant de ceci et d'autres observations personnelles, j'estimerais cela pour chaque UFO officiellement rapporté apercevant là peux exister les douzaines qui ont disparu non rapportées. Comme des scientifiques nous devraient être étonnés que de hauts-P rapports de hautes ont été rédigés en cinq ou dix dernières années. Queest-ce qu'une personne sérieuse avec une réputation évaluée se tient pour gagner en rédigeant un tel rapport? Pourquoi les gens vont-ils à l'ennui de remplir hors des questionnaires, de se soumettre à l'enquête parfois hostile, et d'être la cible d'une attention désagréable?

La raison semble être double. Les témoins m'ont dit que qu'ils n'avaient eu l'intention de dire quoi que ce soit au sujet de leur expérience mais qu'ils ont estimé qu'elle pourrait être d'importance pour le gouvernement, ou pour la science, et ils ont senti que leur devoir était de le rapporter. La deuxième raison est la curiosité. Ils veulent savoir si n'importe qui d'autre a assisté au même événement, et si l'événement a une explication raisonnable. Ils sont visiblement rassurés quand je le leur dis, si tel est le cas, que leur observation correspond à un modèle et ressemble à d'autres observations rapportées de diverses régions du monde.

Quels sont les modèles des rapports d'OVNIS? Comment pouvons-nous classifier des rapports d'OVNIS (après filtrage) comme aide à leur étude? Clairement, si chaque rapport d'OVNIS représente un événement unique, les OVNIS ne sont pas un sujet approprié pour l'étude scientifique. Une telle classification, cependant, doit être exempte de toutes idées préconçues quant à la nature et à la cause des OVNIS. Ainsi la classification doit être descriptive; elle devrait être semblable à la classification des spectres stellaires en ces temps où nous n'avions pas encore une théorie des spectres stellaires, ou un peu comme la classification des galaxies aujourd'hui [nb; écrit en 1969].

J'ai adopté un système de classification très simple basé seulement sur la façon dont a été faite l'observation. Un tel système ne nous indique rien, naturellement, au sujet de la nature de l'OVNI, mais il peut suggérer des moyens de recueillir d'autres données. Il semble y avoir quatre manières de base dont l'OVNI se présente, pour ainsi dire, à l'observation humaine: (1) en tant que "lumières nocturnes," des objets auxquels des lumières sont vraisemblablement attachées en étant généralement à peine, le cas échéant, perceptibles, (2) en tant que "disques diurnes," quand l'OVNI apparaît généralement, bien que pas nécessairement, comme un disque ou quelque chose d'ovale ou d'allongé; (3) en tant que "rencontre rapprochée" pendant le jour ou la nuit: ce sont des observations faits à des distances de moins de 1.000 pieds et souvent accompagnés par des effets physiques sur la terre, sur des plantes et des animaux, et de temps en temps sur des humains; et (4) les OVNIS de radar, dont un sous-ensemble spécial est l'observation radar-visuelle, dans laquelle les observations radar et visuelles se confirment mutuellement. Ces classifications d'observation ne sont pas censées être mutuellement exclusives. Clairement une lumière nocturne pourrait être un disque diurne pendant la journée, et toutes les deux pourraient devenir des rencontres rapprochées ou des cas radar.

Examinons chaque catégorie. Un rapport de lumière nocturne offre le moins de potentiel pour l'étude scientifique, car il a le moins d'éléments d'information et donc un faible indice d'étrangeté. L'OVNI de type lumière nocturne peut être défini comme une lumière ou un ensemble de lumières dont le comportement cinématique survit au "filtre des rapports d'OVNIS"; c'est-à-dire, il ne peut pas être logiquement attribué à des ballons, avions, aux météores, aux planètes, aux satellites, aux ré-entrées de satellites, ou aux missiles. L'investigateur expérimenté n'a généralement aucune difficulté avec le procédé de filtrage ici. Des années de vérifications lui permettent de filtrer ces derniers presque à première vue. Naturellement, si un OVNI devait choisir d'imiter une montgolfière ou exercice de photographie aérienne nocturne, il n'y aurait aucun moyen facile de différentiation, du moins dans la condition ou l'observation aurait été limitée au sol. Si nous avions des possibilités immédiates de réaction, et que nous puissions encoyer un avion intercepteur, alors nous pourrions régler la question rapidement, ou peut-être nous éprouverions ce qui a été souvent rapporté dans les vingt dernières années: quand l'avion approche la lumière en question, cette lumière s'éteint soudainement ou semble fuir et distance bien vite l'investigateur. Dans cet événement le rapport gagne sa place dans la catégorie les lumières nocturnes à haute Crédibilité.

Un exemple de cette catégorie est un cas que j'ai étudié personnellement, faisant participer cinq témoins, le témoin aîné étant le directeur associé depuis longtemps d'un laboratoire de pointe au MIT. La lumière nocturne a été aperçue d'abord par son fils, qui était sortie promener les chiens. Il est revenu en courant à la maison en criant, "il y a une soucoupe volant dehors!" L'observateur aîné a pris des jumelles et est sorti. Il m'a dit que qu'il ne s'attendait pas à voir quelque chose d'inhabituel mais était sorti juste voir ce qui avait causé cette agitation. Pendant les dix minutesqui ont suivies, il a été décortiqué ce qu'il a vu - la nature de la lumière, de ses mouvements, de son vol stationnaire, et de son décollage. Il a décrit la lumière comme ayant une température de couleur élevée bien qu'étant essentiellement une source ponctuelle, occupant moins d'une minute d'arc dans les jumelles. Les cinq observateurs ont pu par chance la comparer à un avion de ligne et à un hélicoptère, qui sont passés près pendant la durée de l'observation, et ni les mouvements ni les lumières de ces derniers n'avaient la moindre ressemblance à ceux de l'OVNI, de sous-classe LN. La trajectoire de l'objet a été repérée avec comme étalon le cadre des branches d'un arbre dénudé. C'était un bon observateur, et son rapport a inclus l'état de sa capacité visuelle et ceux des membres de sa famille. Les observateurs adulte voyaient tous deux bien au loin et l'observateur aîné ne portait de lunettes que pour la lecture.

Par ailleurs, toutes mes tentatives en tant que conseiller scientifique à l'Armée de l'Air, de monter une recherche sérieuse sur ce cas ont été vaines. L'évaluation de Bluebook est "non identifié," mais de façon ou d'autre ce mot n'est pas un motif d'enquête. Il a été classifié comme "non identifié," et donc le cas est "résolu": il a été identifié comme "non identifié"! L'Armée de l'Air, au moins publiquement, est tellement sûre que tous les rapports d'OVNIS doivent représenter des choses normales qu'ils ne voient aucun motif de recherche sérieuse. Pendant la majeure partie du temps où j'ai agi en tant que leur conseiller, j'encourageais à plusieurs reprises des possibilités immédiates de réaction et une recherche scientifique appropriée, mais en vain.

La deuxième catégorie, le "disque diurne," couvre des observations rapportés de jour d'objets vus à des distances modérées. Les rapport typique ressemble à quelque chose comme ceci: "je conduisais le long de la route et là devant moi, un disque métallique brillant est passé. Cela a semblé être à environ 500 à 1.000 pieds au-dessus de la route. Il est descendu assez près de la terre, s'est arrêté et a plané avec un mouvement de vacillation et a encuite décollé avec une vitesse incroyable, tout droit vers le haut, et il était parti en quelques secondes. Il n'y avait aucun bruit." Cette catégorie a tout naturellement plus de photographies pour la soutenir que tous les autres ensemble. Un exemple est le cas à McMinnville, Orégon, qui est rapporté dans le listing du rapport Condon comme étant non résolu (Cas 46).

Un cas photographique de disque diurne a été rapporté par trois prospecteurs dans le bush près de Calgary, dans l'Alberta. J'ai personnellement étudié le terrain, les gens, les négatifs, et l'appareil photo. Fred Beckman de l'université de Chicago et moi, sommes convaincus que les images sur ces négatifs couleur sont de vraies images. Le terrain, les interrogations des témoins, et la déclaration sous serment devant huissier du témoin principal, tout cela me fait attribuer de hauts indices de Fiablité et d'Etrangeté à ce cas.

La littérature publiée sur les OVNI comprend beaucoup de photographies. Certains sont clairement des canulars, mais beaucoup n'ont jamais été étudiés suffisamment pour éliminer les canulars très sophistiqués. Un canular est la seule chose qui doit être éliminer, cependant. Parce que si une photo diurne montre un peu de détails, on peut immédiatement éliminer les avions, ballons, et ainsi de suite. L'image elle-même est suffisante pour établir l'indice d'Etrangeté; c'est l'indice de Crédibilité qui est difficile à évaluer. Un interrogatoire approfondi, le traçage de l'histoire du traitement du négatif, les examens microscopiques et microphotometriques du négatif, plus des tests psychologique approprié des témoins de la prise de la photographie devrait servir à éliminer tout canular sauf les canulars les plus fortements sophistiqués, chers, et laborieusement conçus. Dans n'importe quel un cas il est clairement impossible de jamais déclarer sans équivoque qu'une photo d'un disque diurne est véritable, mais je soumettrais que vingt-cinq de telles cas photographiques séparés, chacun soumis à des examens approfondis, nous permettraient de dire que la probabilité d'un canular dans chacun des vingt-cinq cas est infiniment faible.

Même ceci ne prouve pas l'existence d'objets volants véritablement étranges, mais cela devrait être suffisant pour attirer une attention appropriée du monde scientifique. Cela, naturellement, a longtemps été ma position: que certains rapports d'OVNIS sont dignes d'une attention scientifique sérieuse. Dans le corpus des rapports d'OVNIS, il peut bien y avoir de quoi faire de nombreuses dissertations doctorales autant pour des physiciens que pour des sociologues et des psychologues.

La troisième catégorie de rapports d'OVNI, "la rencontre rapprochée," offre le potentiel de loin le plus grand pour l'étude scientifique. Puisqu'une rencontre rapprochée offre évidemment une plus grande chance pour l'observation, nous pouvons prévoir, et nous obtenons, beaucoup plus d'éléments d'information, et par conséquent un indice d'Etrangeté élevé. Ici la simple théorie de la perception erronée échoue tout à fait à expliquant des rapports sur des engins atterrissant à 30 mètres de distance, des marques visibles laissées sur la terre, des animaux et des personnes visiblement affectés, et des automobiles temporairement arrêtées sur la route. Soit l'un soit l'autre, nous devons dire que les témoins étaient mentalement déséquilibrés ou que quelque chose de plus intéressant s'est réellement produit. Cependant, je ne prends pas l'une ou l'autre position; je vous rapporte simplement ce qui est rapporté tout autour du monde, et par des témoins apparemment compétents.

Je partage les cas de rencontres rapprochées en trois subdivisions: la rencontre rapprochée, ayant peu de détails; la rencontre rapprochée avec des effets physiques; et la rencontre rapprochée dans laquelle des "humanoïdes" ou des occupants sont rapportés. Ce dernier sous-groupe, naturellement, a l'indice d'étrangeté le plus élevé et fait fuir les enquêteurs les plus ouverts. Je ne serais ni un bon reporter ni un bon scientifique si je devais rejeter délibérément de telles données. Il y a maintenant dans ls fichiers plus de 1.500 rapports de rencontres rapprochées, dont environ la moitié comprennent le rapport d'occupants de l'engin. Les rapports d'occupants existent depuis des années mais il y en a seulement quelques uns dans les dossiers de l'Armée de l'Air; en général, le personnel de Bluebook avait sommairement, sans enquête, consigné de tels rapports dans la catégorie des délires "psychologiques".

La rencontre rapprochée simple typique ressemble à ceci: Les témoins conduisent le long d'une route isolée quand le conducteur remarque une lueur étrange dans son rétroviseur. Il en est effrayé et augmente sa vitesse, essayant de distancer l'OVNI, mais il ne peut pas. Il arrête la voiture et essaye de se cacher. Sous peu, la lumière s'élève et disparaît rapidement dans la distance. Il est facile de dire que de tels témoins sont mentalement déséquilibrés, sauf quand il faut le leur dire en face, particulièrement quand on sait qu'ils sont les membres respectés de leurs communautés et tiennent des positions de responsabilité.

La rencontre rapprochée avec des effets physiques est la catégorie qui m'intéresse le plus, puisque les effets rapportés sur les animaux,les végétaux, et les mineraux sont potentiellement mesurables. Par exemple, il y a plus d'un centaine de rapports dans les fichiers dans lesquels l'OVNI a censément causé des pannes de l'allumage de voiture. Dans un cas typique, une lumière brillante apparaît soudainement et semble chercher la voiture des témoins. Quand elle s'arrête pour planer au-dessus de la voiture, les lumières de la voiture s'affaiblissent ou s'éteignent, et le moteur s'arrête. Souvent les occupants de la voiture rapportent des sensations de chaleur ou de picotements. Après quelques minutes l'apparition s'en va, et la voiture fonctionne de nouveau normalement, mais les témoins ne sont pas inchangés, leurs certitudes sont temporairement détruites.

Les témoins d'une telle rencontre ne se soumettent pas aisément à l'interrogation. Souvent ils n'en parlent à personne pendant des jours, ou ils n'en parlent qu'à des connaissances très proches. Par la suite un enquêteur ufologue sérieux peut en entendre parler, et l'histoire est alors dévoilée. S'ils racontent sans prudence leur histoire un peu partout, leurs vies sont rendues difficiles à cause des moqueries et des méchancetés d'amis peu sympatiques.

Considérons les probabilités dans les cas de pannes de voiture. Sur la route, nous dépassons de temps en temps une voiture en panne, son capot ouvert, attendant le dépanneur ou le camion de remorquage. Nous devrions considérer que ce serait étrange, et de faible probabilité, que la voiture se réparerait elle-même après quelques minutes et repartait comme si rien ne s'était passé. Si nous ajoutons que cet événement a été accompagné d'une lumière inexpliquée très brillante planant au-dessus de la voiture, alors je dis que les probabilités sont extrêmement petites. Et quand nous traitons de douzaines de tels cas, nous sommes menés à la conclusion que quelque chose des plus extraordinaire s'est produit. Si nous avons avec ces casce que Goudge appelle "des observations empiriques véritablement nouveelles [exigeant] de nouveaux schémas explicatifs," alors nous pouvons prévoir une percée scientifique exceptionnelle, bien qu'elle puisse ne pas être juste à portée de main.

En ce vingtième siècle nous pouvons être aussi loin d'une solution du problème des OVNIS que les physiciens du dix-neuvième siècle l'étaient d'une interprétation des aurores boréales. Néanmoins, ils nous revient à nous scientifiques de nous documenter et d'étudier le phénomène au mieux de nos capacités. Mais le manque actuel de recherches scientifiques continues n permet pas encore de dire assez clairement si les observations empiriques véritablement nouvelles existent. Même le rapport Condon a laissé environ un quart des cas examinés comme non expliqués.

La quatrième catégorie d'observation contient ces rapports d'OVNIS impliquant le radar. Il y a beaucoup de rapports dans cette catégorie venant de personnes responsables, telles que des pilotes et des opérateurs de tour de contrôle. J'ai prêté peu d'attention aux cas radar, puisque je ne suis pas un expert en matière de radar. L'expert du projet Bluebook a invariablement attribué toutes les cas de radar à des défauts de fonctionnement ou à la propagation anormale [*]. Le rapport Condon, cependant, contient la remarque suivante à opos d'un tel cas: "ce cas doit rester comme l'un des cas radar les plus troublant dans les fichiers et aucune conclusion n'est possible actuellement. Il semble inconcevable qu'un écho de propagation anormal se comporterait de la façon décrite, même si la propagation anormale avait été possible à ce moment" [3]. Les cas radar-visuels offrent plus de place pour l'étude. Le cas de Lakenheath (voir le chapitre 5, annexes, cas 2), étudiée par le comité Condon, a été classé comme non expliqué avec la remarque, "en résumé, c'est le cas le plus troublant dans les dossiers radar-visuels. Le comportement apparemment rationnel et intelligent de l'OVNI suggère un dispositif mécanique d'origine inconnue comme explication la plus probable de l'observation. Cependant, en raison de la faillibilité inévitable des témoins, des explications plus conventionnelles de ce rapport ne peuvent pas être entièrement éliminées" (p. l64). Dans la réalité, une lecture soigneuse du corps du rapport de Condon indique qu'il y a là de quoi défendre le besoin d'une étude scientifique des OVNI, conclusion telle que pouvait en émettre un groupe non familiarsié avec le sujet et avec disposant d'un temps de de fonds limités.

[*] Cele-ci survient quand les conditions météorologiques sont telles qu'elles interférent avec la propagation normale en ligne droite des ondes radar, menant à des interprétations incorrectes du résultat du radar.

Certains pourraient s'étonner qu'un corpus d'évidences d'OVNIS si considérable existe. C'est le noeud du problème: ni les scientifiques actifs ni le public n'ont accès à cette information. Malheureusement, ceux qui souhaitent se renseigner sur la nécessité du OVNI obtiennent des informations de la "frange douteuse" de la littérature - les magazines de mauvaise qualité, snsationnalistes ou les magazines de charme. Jusqu'à récemment, il n'y a pas eu en ce pays un seul journal scientifique dans lequel je pourrais publier un cas d'OVNI bien documenté, pourtant une bibliographie récente de la littérature ufologique se montait à 400 pages. Les OVNIS sont devenu un problème pour les bibliothécaires bien plus tôt qu'un problème pour les scientifiques.

Considérez la situation difficile des témoins sérieux d'OVNIS. Je sais que ceux-ci existent parce que j'en ai interrogé plusieurs centaines. Où peuvent-ils déposer leur rapport? Seuls les plus naïf feraient leur rapport à l'Armée de l'Air, même si le projet Bluebook n'avait pas été arrêté. Faire un rapport à la police locale est à peine mieux. Beaucoup de témoins m'ont paré des moqueries qu'ils ont rencontré quand ils ont pris cette voie. En outre, j'ai vu beaucoup de journaux de police: les rapports d'OVNIS y sont inscrits en tant que "plaintes."

Le témoin, s'il souhaite rapporter, doit chercher les relativement rares personnes ou organismes qui lui prêteront une oreille sympathique. Mon propre courrier m'apporte de très bons rapports d'OVNIS, généralement avec une demande d'anonymat, mais je n'ai ni le temps ni les fonds pour faire les investigations appropriées. Quand je reviens sur plus de vingt et une années que j'ai passées à m'occuper du problème OVNIS, je note que le climat intellectuel est aujourd'hui bien meilleur pour y jeter un bon coup d'oeil que ce n'était le cas il y a à peine quelques années. Ce colloque est lui-même un exemple: il aurait été impossible de l'avoir tenu il y a un an ou deux. Et si j'avais essayé, précédemment, de demander une recherche conséquente, j'aurais perdu ma crédibilité et assurément toute future efficacité possible.

En résumé, donc, mes vingt et une années de surveillance des rapports d'OVNIS ont prouvé que les rapports des observations d'OVNIS demeurent après que nous retirions les déclarations des cinglés, visionnaires, fanatiques religieux, et ainsi de suite. Un grand nombre de rapports d'OVNIS sont aisément identifiables par les investigateurs qualifiés comme perception erronée d'objets et d'événements connus. Un petit résidu des rapports d'OVNIS ne sont pas aussi identifiables. Ceux-ci viennent d'endroits largement séparés tels que le nord du Canada, l'Australie, l'Amérique du sud, et l'Antarctique. Ils sont faits par des personnes compétentes, responsables, psychologiquement normales - en bref, des témoins crédibles. Ces rapports contiennent des termes descriptifs qui collectivement n'indiquent aucun événement, objet, ou processus psychologique connu. Et, en outre, ils résistent à la traduction en termes qui s'appliquent à des événements, objets, et processus physiques et/ou psychologiques connus. C'est-à-dire, comme Goudge le précise, que la traduction changerait la signification du rapport original et par conséquent violerait fondamentalement les critères méthodologiques régissant l'avance de la science: à savoir (a) qu'il doit être possible que des nouvelles données d'observation se produisent; c'est-à-dire que le cadre conceptuel existant de la science, ou les attitudes des scientifiques, ne doivent pas éliminer de telles nouvelles données a priori; et (b) le cadre conceptuel existant doit permettre de nouveaux concepts, principes, et lois à formuler pour interpréter et expliquer les nouvelles données d'observation.

Bien que je ne connaisse aucune hypothèse qui couvre en juste proportion la montagne d'évidences, ceci ne devrait pas et ne doit pas nous décourager de suivre le conseil de Schroedinger: être curieux, capable de l'étonnement, et désireux de comprendre.

Notes

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Cette page a été mise à jour le 1 septembre 2005.