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Stupidités:

Quelques choses que Marc Hallet ne dit pas:

Marc Hallet a écrit le 3 aout 2002 pour Le Journal de l'Ufologie une lettre ouverte dont le texte se trouvait à http://lejournaldelufologie.free.fr/2002/Aout/MarcHallet/index.htm.

Je liste ci-dessous des inexactitudes et ommissions graves contenues dans ce texte, ainsi qu'un certain nombre de points de vue que je ne partage pas.

Marc Hallet explique que, invité à participer à un débat concernant le phénomène OVNI sur la RTBF:

"Ce débat fut préparé de longue date pour la RTBF par la fille d'un célèbre juriste belge qui souhaitait vivement proposer une confrontation équilibrée entre les "pour" et les "contre"."

"Contacté par elle [l'organisatrice du débat] et informé de la présence de certaines personnes que je considère comme sectaires, j'ai commencé par refuser de participer en disant que cela ne pouvait m'intéresser."

Il apparaît là de toute évidence que Marc Hallet se serait senti plus enclin à débattre si les contradicteurs étaient choisis par lui-même. Il est regrettable que Marc Hallet ne nous indique pas quels membres de quelle(s) sectes il ne souhaitait pas rencontrer lors de ce débat.

Suivent ensuite des récits de scènes et discussions entre Marc Hallet et Auguste Meessen, je n'ai aucune idée de la véracité ou de l'exactitude des propos et événements dont il est question. Il semble qu'il soit question de "cabale supposée par certain," du grand âge d'Auguste Meessen, "de vent qui tourne," de "supputation ridicule," d'astrophysicien hilare, de "camouflet public" et ainsi de suite, visiblement tout ceci ne peut avoir de sens ou être évalué que par les protagonistes eux-mêmes.

"Mon objectif principal fut dès lors d'amener M. Meessen à réfléchir sur l'obligation absolue dans laquelle il se trouvait de se conformer à la méthodologie scientifique et non à une méthodologie propre qui n'avait rien de scientifique puisque s'appuyant sur des données non vérifiées, voire même complètement fausses."

Ce que Marc Hallet semble trouver tout naturel ici me paraît légèrement curieux. Auguste Meessen est un scientifique, Marc Hallet ne l'est aucunement. Il semble donc assez étonnant que Marc Hallet puisse se hausser au niveau d'un pair pour mettre en cause l'utilisation correcte de la démarche scientifique d'Auguste Meessen et "ses idées erronnées."

La phrase entièRe est totalement creuse. Il y a là une simple affirmation, celle qu'Auguste Meessen s'appuieraitsur des "données non vérifiées". Ce qui n'est pas vérifié ici, c'est cette affirmation que ces données ne seraient pas vérifiées. C'est que Marc Hallet ne dit même pas de quelles données il s'agit. En science, on se doit d'être précis, en l'occurence, il fallait d'une part indiquer de quelle données il s'agit, et démontrer qu'elles ne sont pas 2vérifiées" en expostant un travail scientifique qui le démontrerait, ou au moins en indiquant les référence d'un tel travail.

Marc Hallet ne le pouvait évidemment pas. On peut se douter que les "données" sont les rapports d'observations relatifs à la vague Belge, et les enquêtes menées sur ces rapports; or il n'y a jamais eu un seul travail scientifique qui aurait démontré que ces données sont "non vérifiées". On peut même se demander ce que "non vérifiées" veut dire ici.

"Ma démarche critique n'était en rien guidée par un a-priori "zététicien" ou autre, mais bien par une analyse détaillée d'une masse de documents en usant des méthodes de la critique historique et, accessoirement, de la critique scientifique."
Dans une seconde réponse, M. Meessen sembla comprendre et admettre le bien-fondé de certains de mes développements et en critiqua d'autres. Tout semblait indiquer alors qu'il était possible d'imaginer que nous pourrions nous diriger vers un nombre important d'échanges aussi conviviaux que fructueux. Malheureusement, M. Meessen qui me dit qu'il arrivait au soir de sa vie, choisit d'agir en homme pressé de conclure. Plutôt que de poursuivre sur le terrain privé notre débat d'idées, il me parla tout de suite d'écrire un article.
"Bien que trouvant cela peut-être prématuré j'acceptai, persuadé que ce professeur émérite agirait en la circonstance comme le font tous les scientifiques lorsqu'il s'agit de publier un texte touchant une controverse. Dans ce cas, un premier texte est rédigé par un des auteur (ou groupe d'auteurs) puis soumis à l'autre (ou l'autre groupe) qui y apporte des additions, des corrections, des améliorations... Ensuite le texte repart en sens inverse pour de nouvelles corrections, précisions, additions et ainsi de suite plusieurs fois. C'est un système qui a fait ses preuves et qui permet in fine de proposer un véritable "outil de réflexion" d'une grande valeur intrinsèque."

Marc Hallet ne nous indique aucunement lequel de ses travaux aurait été publié dans quelque publication scientifique à comité de lecture. Il se pourrait qu'il n'y en ait aucun. On pourra objecter que Marc Hallet n'étant pas un scientifique, il n'a pas obligation à agir en scientifique dans ses écrits à propos du phénomène OVNI. Hélas, M. Meessen n'agit pas comme un scientifique, mais comme un propagandiste voué à une idée préconçue. Il m'adressa bientôt un long article où tout semblait être définitif et dans lequel chacun peut vérifier qu'un vieux professeur a l'air de tancer (en des termes assez agressifs ou méprisants) un élève indiscipliné. D'un strict point de vue pédagogique et psychologique, ce style est déjà révélateur. En outre, non seulement cela était rédigé d'une manière fort indigeste, mais ici et là ma pensée était présentée d'une manière tendancieuse voire même totalement fausse ou incomplète. Une chose me parut dès lors claire : jamais M. Meessen n'avait songé à co-signer avec moi un véritable article de fonds sur l'ufologie. Il n'avait envisagé qu'un exposé analytique de ses idées par rapport à ce qu'il avait cru comprendre d'une partie de ma démarche que je lui avait brièvement expliquée.

"Constatant la tournure que les choses venaient subitement de prendre, j'interrompis évidemment là un courrier qui n'avait plus aucune raison d'être et j'en transmis une copie intégrale à quelques chercheurs en ufologie pour qu'ils puissent juger sur pièces..."

Si j'ai bien compris, ce dont je ne suis pas sûr, Marc Hallet correspond personnellement avec Auguste Meessen puis diffuse cette correspondance à d'autres personnes. C'est là une pratique qui me semble très douteuse.

Marc Hallet semble ensuite vouloir nous indiquer que nous jugerons le texte de la lettre ouverture de la SOBEPS "indigeste" et y voit "l'explication emberlificotée d'un homme qui cherche à justifier sa méthodologie irrationnelle par rapport à la méthode scientifique classique."

Ma foi, chacun jugera pour lui même; toutefois il est étonnant que Marc Hallet nous explique là simplement son opinion personnelle sur cette lettre, sans point de vue argumenté. Dans une discussion, il est plus utile de faire appel à une argumentation qu'a un simple constat de désaccord.

"En publiant ce texte et d'autres commentaires excessifs relatifs au débat télévisé de si sinistre mémoire pour elle, la SOBEPS montre bien, une fois de plus, que plutôt que de défendre ses thèses au moyen d'arguments qui pourraient enfin convaincre des scientifiques, elle préfère attaquer personnellement tous ceux qui refusent d'entonner son credo. Ceux qui ont un peu étudié la manière dont les sectes fonctionnent comprendront cette "radicalisation" désespérée et s'en réjouiront, car c'est là un signe d'impuissance et de "faillite" qui ne trompe pas."

Marc Hallet veut ensuite nous expliquer ce que le professeur Auguste Meessen n'aurait pas compris.

"Voilà plus de 35 ans que je m'occupe d'ufologie et que je lis à ce sujet tout ce qu'il m'est possible de lire. Depuis plus de 25 ans, j'ai, comme d'autres ex-ufologues, progressivement "retourné ma veste" en passant de la "croyance" naïve aux OVNI au doute de plus en plus avéré jusqu'à atteindre le point où j'ai estimé que je devais désormais considérer qu'ils n'existaient pas sauf preuve contraire que j'attends encore. Mon changement d'attitude par rapport à l'existence possible des OVNI ne s'est pas fait sur un coup de tête (comme le prétendit jadis un membre de la SOBEPS contre toute évidence documentaire), mais fut le résultat d'une longue évolution basée sur la mise en oeuvre d'une méthode critique historique et scientifique qui me força à réexaminer systématiquement l'ensemble des pièces du "dossier". J'ai pu constater que lorsqu'on les examinait de près, ces pièces ne tenaient pas la route individuellement tandis que si l'on ni regardait pas de trop près, leur nombre considérable semblait former un édifice cohérent et solide. En fait, les ufologues ont toujours confondu la quantité avec la qualité, ce que ne font jamais les scientifiques."

Il n'y a ici malheureusement aucune indication concrète, si ce n'est celle que Marc Hallet a été selon ses propres mots un croyant naïf, et qu'il attend la preuve de l'existence des OVNIS.

Il affirme ensuite qu'il a lu tout ce qui lui est possible de lire sur le sujet des OVNIS et examiné "l'ensemble des pièces du dossier" de manière scientifique. Mais Marc Hallet n'est aucunement un scientifique, et ne nous dit là rien d'autre que l'opinion qu'il a lui-même de son travail, sans nous donner le moindre argument, ni même un exemple concrêt. Tout cela semble très léger.

Il semble vouloir nous dire que d'autres "ex-ufologues" ont "changé d'avis" comme lui. malheureusement, s'il me vient bien à l'esprit quelques noms de personnes qui ont pensé que les OVNIS représentent un problème réel à un moment de leur parcours et ont ensuite changé d'avis (Monnerie, Figuet, sans doute quelques autres), il s'agit là en général d'amateurs Français ayant étudié le sujet sans qualification scientifique particulières. Au contraire, si je n'accorde ma confiance qu'à des personnes convaincues de la réalité du phénomène OVNI mais qui ont également compétence scientifique et parcours académique reconnu, je vois que ces personnes ont d'abord estimé que le phénomène OVNI n'aurait pas lieu d'être considéré sérieusement, pour, après de longues années de travail dur la question, constater que les OVNIS sont bel et bien un problème scientifique de toute première importance, y compris de par la possibilité que des OVNIS ne s'expliquent que difficilemnent dans certain cas précis comme étant autre chose que des machines volantes contrôlées par une intelligence et sans rapport avec les réalisation humaines. Les noms de James E. McDonald et Joseph Allen Hynek, parmi d'autres, peuvent être cité ici, comme étant à mon avis les plus connus.

Il porte ensuite un accusation grave et généralisé quand il affirme que "les ufologues," tous, veut-il probablement nous dire, confondraient la quantité et la qualité et ne seraient pas "regardant." C'est là une affirmation inacceptable à de nombreux égards. REf

La preuve scientifique de l'existence des OVNI en tant que phénomène contrôlé par une intelligence extérieure à la Terre ou surpa-humaine n'a toujours pas été apportée*. Néanmoins, comme je ne suis pas opposé, par principe, à l'existence des OVNI et à l'hypothèse extraterrestre, j'engage donc les ufologues qui prétendent étudier les OVNI scientifiquement à faire connaître leurs travaux (qu'ils disent scientifiques) en les soumettant à des revues scientifiques reconnues comme telles.

Notons au passage qu'il est assez comique que Marc Hallet se dise non opposé à l'existence des OVNIS; c'est là quelque chose qui amusera fort ceux qui ont vu un OVNI, et sans doute bon nombre de ceux que Marc Hallet range parmi les "croyants" et les "sectaires." Je ne suis vraiment pas sûr que l'opposition de Marc Hallet leur fasse vraiment craindre la disparition du phénomème. De même, un scientifique ne dira pas qu'il "s'oppose" à une hypothèse, celà n'a aucune sens dans une approche scientifique; il s'agira de proposer, d'examiner, et d'expérimenter l'hypothèse afin de la conforter ou de la réfuter, et certainement pas de s'y "opposer."

Il y a ensuite de la part de Marc Hallet l'utilisation d'un argument qui est une constante du "debunking:" celui qui a conduit à la logique circulaire bien connue de tous ceux qui étudient scientifiquement les OVNIS; il ne pourra rien être publié sur le sujet, puisque le sujet n'est pas sérieux, puisque rien n'est sérieusement publié sur le sujet.

"Or, les ufologues qui prétendent réaliser des travaux scientifiques n'acceptent pas de se soumettre à ce système pourtant apprécié à juste titre par l'ensemble de la communauté scientifique. Ils préfèrent publier leurs résultats dans la presse ufologique qui n'a aucune des qualités de la presse scientifique ou académique. Chacun peut aisément deviner pourquoi..."

En réalité, la plupart des scientifiques sont désireux de voir leur papiers concernant les OVNIS publiés dans la presse scientifique à peer-reviewing, et se plaignent de ce que leur travail n'est généralement pas publié avant même que quelque revue ait émit la moindre objection sur la valeur du travail. Cette situation perdure maintenant depuis plusieurs décennies, mais la situation n'est tout de même pas telle que Marc Hallet la laisse volontairement ou involontairement apparaître.

Tout d'abord, et malheureusement pour ce que Marc Hallet tente de nous faire croire, cette mauvaise situation dénoncée par la totalité des scientifiques ayant considéré le problème des OVNIS sérieusement n'a absolument pas le caractère probant qu'il veut nous y faire voir. Malgré la situation désastreuse, il n'y a aucun problème pour montrer que des publications revues par des pairs existent et établissent la réalité du phénomène OVNI ainsi que la forte présomption de leur origine extra-terrestre.

Il est de plus assez amusant de constater que tout papier scientifique récent concernant les OVNIS comme machines existant réellement et d'origine non humaine publiés par le Journal Of Scientific Exploration, avec comité de lecture, sont considérés par les debunkers comme "de la pseudo-science" car les scientifiques du JSE sont naturellement "des croyants." Les personnes s'intéressant sérieusement au sujet savent sans doute assez bien que, dès lors qu'une publication scientifique a lieu, traitant des OVNIS comme réels, alors non seulement l'auteur mais également les responsables de la publication se voient dénié toute considération et sont rangés d'office parmi les "sectaires, naïfs, mauvais scientifiques."

La première étude scientifique publique par une large équipe a été le projet Colorado, aboutissant au rapport Condon. Or ce rapport bat tous les records de proportion en matière d'établissement scientifique de l'existence réelle des OVNI et comporte des présomptions forte dans de nombreux cas traités de ce que le ou les OVNIS qui y sont étudiés sont bel et bien très probablement des engins extra-terrestres.

Ensuite, Marc Hallet ne semble pas se rendre compte, ou se garde de nous dire, que de nombreux travaux scientifiques concernant les OVNIS et considérant qu'ils sont réels et probablement extra-terrestres qui existent dans la littérature scientifique.

Finalement, Marc Hallet manque à rappeler, ou ne se rend pas compte, que des papiers scientifiques publiés dans des publications scientifiques à comité de lecture qui seraient censé établir que les OVNIS n'existent pas et ne sauraient être extra-terrestres sont d'une encore plus extrême rareté, se bornant généralement à quelques spéculations sans rime ni raison concernant "l'impossibilité du voyage interstellaire" ou au contraire autour du paradoxe de Fermi "le manque quantitatif d'extra-terrestres" sur notre planète, et que l'approbation sans esprit critique de tels papiers n'étonne aucunement les scientifiques sérieusement concerné par le problème car ils sont signés de scientifique n'ayant aucunement étudié le phénomène ni pratiqué la moindre enquête sur le terrain. braves gens ayant - malheureusement pour eux - davantage de foi que de sens critique. Un seul exemple me suffira pour montrer les lacunes extraordinaires de la "méthodologie" employée par M. Meessen dans ses recherches ufologiques. Dans un article fleuve qu'il publia dans Inforespace n°101 il parla de divers contactés et déclara que bien que les discours des extraterrestres à Adamski étaient aberrants, il y avait dans les récits du contacté "des signes qui attestaient la réalité de l'événement." Et de citer, a titre d'exemple, le bras du contacté qui avait été attiré vers le bord de la soucoupe. Si M. Meessen a retenu cette allégation gratuite du contacté comme une preuve de la "réalité de l'événement" (!) c'est tout bonnement parce qu'elle cadrait avec ses propres études sur la propulsion des soucoupes. Pour lui, cela suffit comme preuve. Or, j'ai surabondamment démontré dans diverses publications qu'Adamski était un fieffé menteur et que tous ses récits de contacts étaient entièrement fictifs. Mais mes études historiques, basées sur l'analyse objective et méticuleuses d'une multitude de documents de première main, n'intéressent par M. Meessen. Il leur préfère des "signes" aussi concrets (!) que les affirmations mensongères et les photos truquées d'un mystificateur patenté qui s'inspira en son temps de romans de science-fiction pour gruger des milliers de naïfs. Ce qui pose fondamentalement problème, c'est que M. Meessen croit à la réalité de tout ce qu'il lit pour autant que cela aille dans le droit fil de ses idées préconçues, qu'il prétend faire, au départ de cela, de la recherche scientifique et qu'il croit avoir ensuite l'autorité suffisante pour dénigrer les critiques mieux informés que lui de la valeur intrinsèque de certains cas ufologiques.

Ce que Marc Hallet omet d'emblée de nous dire, c'est que Adamski a eu comme victime de son talent de conviction Marc Hallet lui-même. Il est l'un de ces milliers de naïfs grugés.

Il a ensuite changé d'avis, et souhaiterai nous convaincre qu'il aurait acquis maintenant une grande maturité d'esprit. En réalité, tout cela est très révélateur. Comme d'autres il a "tout cru" sans aucun esprit critique, en a conçu une grande amertume et se lance maitenant dans une croisade généralisée contre

"(*) Du 28 au 30 novembre 1997 un certain nombre d'ufologues convaincus de la réalité des OVNI (dont MM. Louange et Velasco pour la France) se réunirent à San Francisco dans le but d'évaluer ce qu'il existait en matière d'évidence physique du phénomène OVNI. Le rapport, disponible sur Internet en consultant les textes publiés par P.A. Sturrock, contient l'aveu qui suit : "Notre groupe examina certaines des conclusions avancées en 1968 par Edward U Condon, directeur du Colorado Project. Il affirmait que rien, dans l'étude des OVNI menées depuis les 21 années précédentes, n'avait ajouté quoi que ce fut aux connaissances scientifiques et que la poursuite d'études en la matière ne pouvait se justifier sous prétexte qu'elles feraient progresser la science. Bien qu'acquiesçant avec cette première conclusion et son extension jusqu'à présent, les membres de notre groupe considèrent qu'il existe toujours une possibilité qu'une investigation d'un phénomène inexpliqué puisse conduire à un progrès au niveau de la connaissance scientifique..."

On voit dans la formulation la mécanique du debunker au travail: M. Vélasco a eu comme mission d'étudier les OVNI, ceci fait, il a constaté leur existence réelle par les force des choses, il est donc maintenant vaguement présenté comme un croyant. En réalité, il est un convaincu, mais convaincu après recherches. A Pocantico, a été fait précisément ce que Marc Hallet prétend souhaiter: des chercheurs se sont présentés devant un comité de scientifiques experts et en dehors du débat, pour faire examiner leurs documents, cas, preuves. Pourtant Marc Hallet nous affirme que les ufologuues refuseraient de faire celà.

On ne comprend pas bien en quoi cette partie de la conclusion du Panel de Pocantico irait dans le sens d'une défense de l'idée générale de Marc Hallet sur le problème des OVNIS.

Le rapport Condon a autrefois formulé une conclusion qui ne concerne pas là l'existence ou la non existence du phénomène OVNI. Il est question ici de savoir si l'étude scientifique des OVNIS pourrait apporter quelque progrès dans nos connaissances scientifiques. Condon a jugé que non, et le Panel Sturrock à Pocantico a jugé que si. Quel est donc cet aveu?

Par ailleurs, la conclusion de Condon ne dit aucunement que la poursuite "ne pouvait se justifier" mais "ne pouvait probablement pas se justifier"

Il est à envisager que nos lecteurs auront assez de sens critique pour ne pas s'étonner de ce que la suite de la démarche de Marc Hallet sera de nous expliquer que le Professeur Sturrock est un croyant, et que son comité est constitué de "mauvais scientifiques." It has been argued that this lack of contribution to science is due to the fact that very little scientific effort has been put on the subject. We do not agree. We feel that the reason that there has been very little scientific study of the subject is that those scientists who are most directly concerned, astronomers, atmospheric physicists, chemists, and psychologists, having had ample opportunity to look into the matter, have individually decided that UFO phenomena do not offer a fruitful field in which to look for major scientific discoveries. If they agree with our conclusions, they will turn their valuable attention and talents elsewhere. If they disagree it will be because our report has helped them reach a clear picture of wherein existing studies are faulty or incomplete and thereby will have stimulated ideas for more accurate studies. If they do get such ideas and can formulate them clearly, we have no doubt that support will be forthcoming to carry on with such clearly-defined, specific studies. We think that such ideas for work should be supported. Some readers may think that we have now wandered into a contradiction. Earlier we said that we do not think study of UFO reports is likely to be a fruitful direction of scientific advance; now we have just said that persons with good ideas for specific studies in this field should be supported. This is no contradiction. Although we conclude after nearly two years of intensive study, that we do not see any fruitful lines of advance from the study of UFO reports, we believe that any scientist with adequate training and credentials who does come up with a clearly defined, specific proposal for study should be supported. On y lit également que la poursuite de Bluebook est recommandée, mais par par des scientifiques: It is our impression that the defense function could be performed within the framework established for intelligence and surveillance operations without the continuance of a special unit such as Project Blue Book, but this is a question for defense specialists rather than research scientists. Therefore we strongly recommend that teachers refrain from giving students credit for school work based on their reading of the presently available UFO books and magazine articles.

Il semble évident que Marc Hallet ait une lecture du rapport Condon qui omet tout ce qui constitue l'intérêt du rapport et tente de faire durer l'idée fausse que le rapport Condon aurait "prouvé" l'inexistence des OVNIS. C'est n'est aucunement le cas. (**) Dans le premier "rapport" que la SOBEPS publia sur ce qu'elle appela la vague OVNI belge, parlant d'échos radars enregistrés par un F-16, M.Meessen écrivait, au terme de son "analyse scientifique" : "TOUTE AUTRE HYPOTHESE QUE CELLE DES OVNI EST EXCLUE A PRATIQUEMENT 100 %" (en majuscules d'imprimerie pour accentuer encore la force de sa conclusion). Il traitait également avec mépris les conclusions de M. Caudron relatives à des témoignages de gendarmes. Or, dans le second "rapport" publié par la SOBEPS, M. Meessen était contraint de valider les conclusions de M. Caudron et reconnaissait que les échos radars résultaient d'un phénomène naturel, ce qu'avaient déjà conclu (et publié) bien auparavant plusieurs astrophysiciens belges au vu de sa seule "analyse". En septembre 1987, un jeune français prétendit avoir enregistré le son d'un OVNI. Quatre mois plus tard, la chose fut confirmée par M. Meessen au terme d'une autre "analyse scientifique". Un ingénieur du CNRS du laboratoire d'acoustique de l'Université de Provence fit voler en éclats l'étude de M. Meessen et la qualifia en des termes très durs où il était question de rigueur de façade, de subjectivité, et d'une accumulation de connaissances disparates et mal assimilées. Ce spécialiste disait aussi que "toute l'argumentation (de M. Meessen) tend(ait) à démontrer un préjugé préalablement bien établi." (Cfr OVNI Présence n°40 p. 17 à 19) The three unexplained sightings which have been gleaned from a great mass of reports are a challenge to the analyst. Especially puzzling is the first one on the list, the daytime sighting of an object showing details such as arms (antennas?) protruding from a body having a noticeable angular extension. If the NORAD listing of objects near the GT-4 spacecraft at the time of the sighting is complete as it presumably is, we shall have to find a rational explanation or, alternatively, keep it on our list of unidentifieds. Chapter 3 Photographic Case Studies (Cases 46 - 59) montre 14 cas photographiques. Sur les 14 cas, nous avons: "This is one of the few UFO reports in which all factors investigated, geometric, psychological, and physical appear to be consistent with the assertion that an extraordinary flying object, silvery, metallic, disk-shaped, tens of meters in diameter, and evidently artificial, flew within sight of two witnesses. It cannot be said that the evidence positively rules out a fabrication, although there are some physical factors such as the accuracy of certain photometric measures of the original negatives which argue against a fabrication." "Past investigations have left airplanes as the principal working hypothesis. The data at hand indicate that while it strains credibility to suppose that these were airplanes, the possibility nonetheless cannot be entirely ruled out. There are several independent arguments against airplane reflections. "


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Cette page a été mise à jour le 02.07.2002