Les événements, par Ed Ruppelt, et une synthèse du professeur James E. McDonald. | |
Le cas radar de 1948 à Fukuoka, par le professeur Dr. James E. McDonald (Cette page). | |
Le cas radar de 1948 à Fukuoka, par le professeur J. Allen Hynek. |
Ce cas a été donné en exemple par James E. McDonald, physicien senior, de l'Institute of Atmospheric Physics, et professeur au Département de Météorologie de l'Université de l'Arizona, Tucson, Arizona, lors du symposium sur les objets volants non identifiés du House Committee on Science and Astronautics à Rayburn Bldg., Washington, D.C. le 29 juillet 1968.
Un cas très ancien de détection d'OVNI par radar, toujours considéré comme non identifié officiellement, concerne une tentative d'interception d'un objet inconnu par un F-61 volant près de Fukuoka, Japon, à environ 23:00 heure locale le 15.10.1948. Le dossier officiel sur cet incident est important (réf. 42); seuls les points culminants peuvent être racontés ici. Le F-61 (avec pilote et opérateur radar) a fait six tentatives pour se rapprocher de l'inconnu, à partir duquel un retour de radar a été à plusieurs reprises obtenu avec le radar de bord. Chaque fois le radariste obtenait un contact et les le pilote du F-61 tentait de s'en rapprocher, et l'inconnu accélérait et passait hors de leur portée. Bien que le retour de radar ait semblé comparable à celui d'un avion conventionnel,
"l'observateur radar a estimé que sur trois des observations, l'objet a voyagé sur sept miles en approximativement vingt secondes, donnant une vitesse approximative de 1200 miles par heure."
Dans un autre passage, le dossier officiel remarque que
"quand le F-61 s'est approché à moins de 12.000 pieds, la cible a exécuté un virage à 180 degrés et a plongé sous le F-61."
ajoutant que
"le F-61 a alors tenté de piquer à la suite de la cible mais a été incapable de ne pas être distancé."
La rapport mentionne que l'inconnu
"pouvait quasiment sortir de la couverture du radar en allant droit vers le haut ou en plongeant droit vers le bas,"
et ajoute que
"cet engin semblait être parfaitement conscient des positions du F-61 en tout moments..."
Les aviateurs du F-61, le 1er lieutenant Oliver Hemphill (pilote) et le second lieutenant Barton Halter (radariste) sont décrits dans le rapport officiel comme étant
"d'excellente personnalité et intelligents, et des observateurs entraînés."
Hemphill, tirant parti de son expérience de combat sur le théâtre européen, a indiqué que
"le seul avion auquel j'aurais pu comparer nos cibles était le Me-163 allemand."
Les aviateurs se sont sentis obligés de considérer la possibilité que leurs six essais d'interception ont impliqué plus que un seul inconnu. Hemphill mentionne que, dans l'interception d'abord tentée,
"la cible a pris une vitesse énorme et a plongée tellement rapidement que nous ne pouvions pas rester avec elle."
Après cette interception frontale, Hemphill a fait faire une chandelle à son avion et est revnu à son altitude originale de 6000 pieds et a tenté une interception sérieuse,
"mais l'engin volant nous a immédiatement distancé. La troisième cible a été repérée visuellement par moi."
Le rapport signé par Hemphill dans le dossier sur ce cas continue ainsi:
"J'ai eu une excellente silhouette de la cible projetée contre une couche nuageuse très réfléchissant à cause de la pleine lune. Je me suis rendu compte en fait que qu'elle ne ressemblait à aucun type d'avion que je connaissais, donc je suis immédiatement entré en contact avec ma station de contrôle au sol..."
qui l'a informé qu'il n'y avait là aucun autre avion connu dans le secteur. Le rapport de Hemphill ajoute plus loin que,
"La quatrième cible est passé directement au-dessus de mon avion de l'avant vers l'arrière à une vitesse d'à peu près deux fois celle de mon avion, 200 miles par heure. J'ai juste pu avoir un coup d'oeil sur la fuite de l'engin; juste assez pour savoir qu'il était passé. Les cinquièmes et sixièmes cibles étaient des tentatives d'interceptions au radar, mais leur vitesses élevées les a mises immédiatement hors de notre portée."
(noter la terminologie neutre qui traite de chaque cible de l'interception comme si ce pouvait avoir été un objet séparé.) Un croquis de ce à quoi avait ressemblé l'objet le moment où il a été vu en silhouette - contre le fond de nuages éclairés par la lumière de la lune est contenu dans le dossier. On a estimé que c'était à peu près de la taille d'un avion de chasse, mais cela n'avait ni ailes ni les structures de queue. Il était un peu en forme d'obus, conique vers l'arrière, mais avec un avant coupé net. Il a semblé avoir "une finition mat ou foncée."
Les stations au sol de radar n'ont jamais détecté l'inconnu qui a été vu visuellement et par contact par le radar de bord. Le rapport indique que ceci a pu avoir été dû aux effets "de gêne par le sol," bien que le F-61 ait été vu par intermittence par les unités au sol. Les aviateurs ont déclaré qu'aucun échappement ou traînée n'ont été vues de cet objet au lignes "tronquées et nettes." La durée totale des six essais d'interception est donnée comme étant de 10 minutes. Nous traitons ici d'un parmi de nombreux cas où la détection de radar d'un objet peu usuel a été confirmée par observation visuelle. Que ceci ait été considéré comme non identifié ne peut pas étonner; ce qui étonne est que tant d'autres exemples comparables figurent dans le dossier et ont pourtant été ignorés comme indicateurs d'un certain problème scientifiquement intriguant et exigeant une étude intensive.