Ce rapport est connu comme le "Durant Report" à propos des travaux du Robertson Panel, le titre complet est "RAPPORT DU PANEL DU COMITE CONSULTATIF SCIENTIFIQUE SUR LES OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES ASSEMBLE PAR LE BUREAU DU RENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE DE LA C.I.A, 14 - 18 Janvier 1953."
Le "Rapport Durant" et "le Rapport du Robertson Panel" sont en effet des documents différents, mais le rapport de panneau est contenu dans le rapport de Durant, qui est un rapport détaillé sur les écrits du Robertson Panel.
Vous lisez ici la version la plus récente, la plus complète des versions disponibles publiées par la CIA. Une comparaison avec plusieurs autres versions publiées au cours des ans semble le confirmer. Celle-ci inclut par exemple les "tables" à la fin.
La restitution du document suite à des requêtes FOIA n'a pas été facile. Les demandes envoyées aux archives nationales ont échouées, car le rapport Durant était sous la garde de la CIA qui n'avait pas fourni de copie aux archives nationales. Elles l'a fait plus tard. Plusieurs demandes adressées à la CIA ont prouvé qu'il y a "différentes versions" du document.
Une version "aseptisée" du rapport du panel (Tableau A) fut la seule qui a été obtenue il y a bien longtemps suite aux efforts du Dr. Leon Davidson et une autre version, tout aussi aseptisée mais pourtant plus complète du document entier fut obtenue suite aux efforts d'Anne Druffel. En outre, une version aseptisée a été éditée comme annexe Y dans le rapport Condon. Plusieurs versions, ou copies inachevées, ont été vues en tant qu'élément des presque 900 pages de documents relatifs aux OVNIS que la CIA avait précédemment déclassifiés et avait fourni à d'autres demandeurs de documents FOIA.
Le document scanné que je fournis provient du site FOIA de la CIA. Aucune des copies obtenues à partir de la CIA n'a jamais été complètement lisible. Toutes les versions diffèrent par des détails: certaines sont au format de papier "legal", d'autres au format "letter", certaines ont un double interlignage, aucune version n'a les signatures des membres du panel. Les polices, celle de machines à écrire, diffèrent entre les versions, de même que les coupures et les paginations. Tout ceci est une indication claire que plusieurs versions du rapport ont été préparées et publiées et mise en circulation par la C.I.A au cours des années.
La traduction de ce document de l'anglais au Français est de l'auteur de ce site. Vous êtes invités en cas de doute à vous référer au texte anglais dans la version en langue anglaise de ce ce site ou sur le site de la CIA. A ma connaissance ce texte n'avait pas encore été publié en traduction française.
[ ] Ces éléments sont masqués dans le documents (quelquefois tout de même lisible, sinon, remplacé par "CENSURE").
{ } Ces éléments sont des éléments impossible à représenter en mode texte.
Pour la présentation originale de la version fournie par la CIA sur son site web, d'enchaînement de la C.I.A, vous pouvez jeter un oeil sur cette versions scannée que j'ai téléchargée depuis leur site, et convertie de BMP en JPG pour un accès plus rapide. Noter que certaines pages sont à peine lisibles:
Dans la version en mode texte fournie dessous, j'ai maintenu la position de coupures de page originale, j'ai changé le formatage pour obtenir une présentation appropriée au web.
Le titre de la page de téléchargement de ces documents sur le site web public de la CIA dit:
Titre: REPORT OF MEETINGS OF THE OFFICE OF SCIENTIFIC INTELLIGENCE SCIENTIFIC ADVISOR
Abstract:
Pages: 0032
Date de rédaction: 15 Février 1953
Date de publication: 16 Novembre 1978
Mots clé: OVNI OBSERVATIONS |OVNI |MEETING |SCIENTIFIC ADVISORY PANEL |TREMONTON |DURANT REPORT
Numéro de cas: F-1975-03653
Copyright: 0
Décision de publication: RIPPUB
Classification: U
PUBLIE____________________
F. C. Durant
[ S E C R E T ]
[Information de sécurité]
--------------------------------------------------------------
[ S E C R E T ]
[Information de sécurité]
INDEX
Page | ||
But | 1 | |
Chapitre I: | Histoire des Réunions du Panel | 1 |
Chapitre II: | Commentaires et Suggestions du Panel | 7 |
Général | 7 | |
A propos de l'absence de danger | 8 | |
Le système de Reporting de l'Air Force | 9 | |
Artefact d'Origine Extraterrestre | 10 | |
L'observation de Tremonton, Utah | 11 | |
Dangers Potentiels | 15 | |
Localisation Géographique des InexpliquéS | ||
Observations | 15 | |
Instrumentation pour Obtenir des Données | 16 | |
Problème des Interférences Mutuelles des Radars | 18 | |
Phénomènes de Rayonnement Cosmiques Inexpliqués | 19 | |
Programme Educatif | 19 | |
Groupe d'Enquêtes Non Officiels | 23 | |
Augmentation du Nombre des Observations | 24 |
Rapport du Panel | Tab A |
Liste du Personnel Concerné par les Réunions | Tab B |
Liste des Preuves Documentaires Présentées | Tab C |
MEMORANDUM POUR | : L'Assistant au Directeur du Renseignement Scientifique |
DE | : F. C. Durant |
SUJECT | : Rapports des Réunions du Comité Consultatif sur les Objets Volants Non Identifiés au Bureau du Renseignement Scientifique, 14-18 Janvier 1953 |
ONJECTIF
Le but de ce mémorandum est de présenter:
a. | Un bref historique des réunion du comité consultatifsur les Objets Volant Non Identifiés à l'O/SI (Chapitre I), | |
b. | Un supplément non officiel au rapport officiel à l'AD/SI mettant en avant des commentaires et des suggestions au membres du Panel qui pensaient qu'il était innoportun de publier dans le rapport officiel (Chapitre II). |
CHAPITRE I: HISTORIQUE DES REUNIONS
GENERALITES
Après avoir considéré le sujet des "objets volants non identifiés" lors de la réunion du 4 Décembre du Comité Consultatif du renseignement, l'action suivante a fait l'objet d'un accord:
"Le Directeur de la CIA va:
a. Rassembler les services de scientifiques sélectionnée pour passer en revue et évaluer les indications disponibles à la lumière des théories scientifiques convenables.... "
Après la délégation de cette action au sous-directeur pour l'intelligence scientifique et la recherche préliminaire,
[ S E C R E T ]
[Information de sécurité]
Un comité consultatif de scientifiques sélectionnés a été assemblé. En coopération avec le centre technique du renseignement de l'air, des rapports de cas d'observations rapportés et le matériel relatif ont été mis à leur disposition pour leur étude et considération.
Etaient présents lors de la réunion initiale (Mercredi 14 janvier, 09:30): Le Dr. H. P. Robertson, Le Dr. Luis W. Alvarez, Le Dr. Thornton Page, Le Dr. Samuel A. Goudsmit, M. Philip G. Fort, Le Lt. Col. Frederick C. E. Oder (Division P&E), M. David B. Stevenson (Division W&E), et l'auteur. Membre du Panel, Dr. Lloyd V. Berkner, était absent jusqu'à vendredi après-midi. Messieurs Oder et Stevenson étaient présents dans toutes les sessions pour se familiariser avec le sujet, pour représenter l'intérêt soutenu de leurs Divisions, et pour aider dans le support administratif des réunions. (Une liste du personnel concerné par les réunions est donnée dans le tableau A.) <1>
MERCREDI MATIN
L'AD/SI a ouvert la séance, passant en revue l'intérêt de la C.I.A pour le sujet et les mesures prises. Cette revue a compris la mention du groupe d'étude de l'O/SI d'Août 1952 (Fort, Eng et Durant) aboutissant au briefing du DCI, au briefing de l'ATIC du 21 Novembre, la discussion de l'IAC du 4 Décembre à l'ATIC (Chadwell, Robertson et Durant), et le souci de l'O/SI au sujet des dangers potentiels pour la sécurité nationale qui est indirectement relié à ces observations. M. Strong a énuméré ces dangers potentiels. Après cette introduction, Dr. Chadwell a confié la réunion au
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Dr. Robertson en tant que Président du panel. Le Dr. Robertson a énuméré les indications disponibles et a demandé la prise en considération des rapports spécifiques et des lettres par certains individus présents (Tab B). <2>
Par exemple, des histoires de cas impliquant des radars ou des observations simultanées radar et visuelles ont été choisies par le Dr. Alvarez tandis que les rapports de phénomènes d'aérolithes nocturnes verts lumineux, et les suggestions de programmes de recherche ont été conduits par le Dr. Page. Après ces remarques, les films cinématographiques des observations de Tremonton, dans l'Utah (2 Juillet 1952) et de Great Falls, dans le Montana (15 Août 1950) ont été montrés. La séance a été levée à 12:00.
MERCREDI APRES-MIDI
La deuxième réunion du Panel s'est ouverte à 14:00. Le Lt. R. S. Neasham, de l'US Navy, et M. Harry Woo du laboratoire d'interprétation de photo de l'US Navy, Anacostia, a présenté les résultats de leurs analyses des films mentionnés ci-dessus. Cette analyse a généré une discussion considérable telle que détaillée ci-dessous. Sans compter que des membres du Panel et le personnel de la C.I.A, Le capitaine E. J. Ruppelt, Le Dr. J. Allen Hynek, M. Dewey J. Fournet, Le capitaine Harry B. Smith (2-a-2), et Dr. Stephen Possony étaient présents.
Après la présentation du laboratoire d'interprétation de photo, M. E. J. Ruppelt a parlé pendant environ 40 minutes sur les méthodes d'ATIC pour gérer et évaluer les rapports des observations et leurs efforts pour améliorer la qualité des rapports. La séance a été levée à 1715.
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JEUDI MATIN
Les troisièmes et quatrièmes réunions du Panel ont été tenues le Jeudi, 15 Janvier, débutant à 09:00 avec une coupure de deux heures pour le déjeuner. Outres les membres du Panel et le personnel de la CIA, M. Ruppelt et Le Dr. Hynek étaient présents pour les deux sessions. Le matin, M. Ruppelt a poursuivi son briefing sur des procédures de collecte et d'analyse de l'ATIC. Le Projet Stork du Battlefield Memorial Institute de Battelle, Columbus, a été décrit par le Dr. Hynek. Un certain nombre de compte rendus de cas ont été discutées en détail et un film cinématographique de mouettes a été projeté.
Une pause déjeuner de deux heure fut prise à 12:00.
JEUDI APRES MIDI
A 14:00 le Colonel Oder a donné un briefing de 40 minutes sur le Projet SIGN, le projet d'investigation conduit par le centre de recherches météorologique de l'Armée de l'Air à Cambridge, Massachussetts. Dans ce briefing il a précisé les nombreux problèmes pour l'établissement et et l'équipement d'une surveillance 24 heures sur 24 d'appareils photos de recherche d'OVNIS.
A 16:15 le Brigadier Général William M. Garland a rejoint la réunion de l'AD/SI. Le Général Garland a exprimé son soutien au efforts du Panel et a énoncé trois avis personnels:
a. |
Qu'un plus grand nombre des officiers du renseignement de l'Armée de l'Air dans ce domaine (pour les enquêtes de suivi) semble souhaitable, mais que cela exige pour eux un briefing complet. |
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b. |
Que des efforts vigoureux devrait être entrepris pour déclassifier autant de rapports que possible. |
|
c. |
Qu'une certaine augmentation d'activité de la section d'ATIC consacrée à l'analyse des OVNIS est apparente. |
Le meeting prit fin à 17:00.
VENDREDI MATIN
La cinquième session du Panel s'est rassemblé à 09:00 avec le même personnel présent qu'énuméré pour jeudi (excepté le Brigadier Général Garland).
De 09:00 à 10:00 il y eut une discussion et une étude générales de documentation de référence. En outre, le Dr. Hynek a lu un papier préparé faisant certaines observations et des conclusions. A 10:00, Fournet a effectué un briefing sur ses quinze mois d'expérience à Washington comme Officier de Projet pour les OVNIS et ses conclusions personnelles. Il y eut une discussion considérable sur différentes histoires de cas d'observations auxquels il s'est référé. Après la présentation de M. Fournet, un certain nombre d'histoires additionnelles de cas ont été examinées et discutées avec Messieurs Fournet, Ruppelt, et Hynek. La séance a été levée à 12:00 pour le déjeuner.
VENDREDI APRES MIDI
Cette session s'est ouverte à 14:00. Outre les membres du Panel et le personnel de la CIA, le Dr. Hynek était présent. Le Dr. Lloyd V. Berkner, en tant que membre du Panel, était présent lors de cette réunion pour la première fois. Le progrès des réunions a été passé en revue par le président de Panel et une tentative de conclusion
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fut atteinte. Une discussion générale a suivi et des tentatives de recommandations ont été considérées. On a convenu que le Président devrait rédiger un brouillon de rapport du Panel pour l'AD/SI dans cette soirée pour revue par le panel le matin suivant. La séance fut levée à 17:15.
SAMEDI MATIN
A 09:45 le Président a ouvert la septième session et soumis une ébauche du rapport du pannel aux membres. Cette ébauche avait été passée en revue et approuvée plus tôt par le Dr. Berkner. L'heure et demie suivantes a été consacrée à la discussion et la révision de l'ébauche. A 11:00 l'AD/SI a rejoint la réunion et a signalé qu'il avait montré et avait discuté une copie du brouillon initial au directeur du renseignement de l'U.S. Air Force, dont la réaction était favorable. A 12:00 la séance a été levée.
SAMEDI APRES MIDI
A 14:00 la huitième et dernière réunion du Panel a été ouverte. La discussion et la reformulation de certaines phrases du rapport ont occupé les premières heures. (la copie du rapport final est jointe en Annexe C.) <3>
Ceci a été suivi d'un examen du travail accompli par le panel et l'ajustement des différents avis du membre du Panel et de suggestions sur les détails qui ont été ressentis comme inadéquats pour l'inclusion dans le rapport formel. On a convenu que l'auteur incorporerait ces commentaires dans un rapport interne à l'AD/SI. Le matériel ci-dessous représente cette information.
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PARTIE II: SOUCIS ET RECOMMANDATIONS DU PANEL
GENERAL
Les membres du Panel ont été impressionnés (comme l'ont été d'autres, y compris des membres de l'OS/I) par le manque de données saines dans la grande majorité des histoires de cas; également, dans le manque de suivi rapide dû principalement de la taille modeste et des équipements limités de la section concernée de l'ATIC.
Parmi les histoires de cas d'observations significatifs discutées en détail se trouvaient les cas suivants:
Bellefontaine, Ohio (1er Août 1952); Tremonton, Utah (2 Juillet 1952); | |
Great Falls, Montana (15 Août 1950); | |
Yaak, Montana (1er Septembre 1952); | |
Secteur de Washington, D.C. (19 Juillet 1952); et | |
Haneda A.F.B., Japon (5 Août 1952); | |
Port Huron, Michigan (29 Juillet 1952); et | |
Presque Isle, Maine (10 Octobre 1952). |
Après la revue et la discussion de ces cas (et de 15 autres cas, de façon moins détaillée), le panel a conclu que des explications raisonnables pourraient être suggérées pour la plupart des observations et "par déduction et méthode scientifique il pourrait être déduit (s'il y avait plus de données) que d'autres cas pourraient être expliqué de façon similaire." Le panel a précisé qu'en raison de la brièveté de quelques observations (par exemple 2 ou 3 secondes) et de l'incapacité des témoins à s'exprimer clairement (parfois) que des explications concluantes ne pouvaient pas être attendues pour chaque cas rapporté. En outre, on a considéré que, normalement, ce serait un grand gaspillage d'effort que d'essayer de résoudre la majeure partie des observations, à moins qu'une telle action bénéficierait à un programme de formation et un programme éducatif (voir ci-dessous). Les écrits de Charles Fort ont été mis en référence pour montrer
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que "des choses étranges dans le ciel" avaient été enregistrées depuis des centaines d'années. Il a semblé évident qu'il n'y avait aucune explication pour une majorité des choses vues. La présence de spécialistes du radar et de l'astronomie dans le panel a prouvé sa valeur immédiate par leur identification certaine des phénomènes reliés à leurs secteur de compétence. Il est évident que les spécialistes dans des domaines additionnels tels que la psychologie, la météorologie, l'aérodynamique, l'ornithologie et les opérations militaires d'air augmenteraient la capacité du panel a identifier beaucoup plus de catégories de phénomènes peu connus.
DE L'ABSENCE DE DANGER
Le panel a conclu unanimement qu'il n'y avait aucune preuve d'une menace directe à la sécurité nationale dans les objets aperçus. Des exemples de "Foo fighters" ont été cités. C'étaient des phénomènes non expliqués aperçus par des pilotes d'avions pendant la deuxième guerre mondiale sur les théâtres d'opération Européens et de l'Extrême-Orient où les "boules de lumière" volaient près ou avec l'avion et manoeuvraient rapidement. On pense que ce sont des phénomènes électrostatiques (semblable au feu de St Elme) ou électromagnétiques ou probablement des réflexions légères des cristaux de glace dans le ciel, mais leur cause ou nature exacte n'a été jamais définie. Robertson et Alvares avaient été impliqués dans la recherche sur ces phénomènes, mais on pense que David T. Griggs (professeur de la géophysique à l'université de Californie à Los Angeles) est la personne la mieux informée à ce sujet. Si le terme "soucoupes volantes" avait été populaire en 1943-1945, ces objets
[ S E C R E T ]
[Information de sécurité]
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auraient été appelés ainsi. Il est intéressant que dans au moins deux cas passés en revue que l'objet aperçu a été classé par Robertson et Alvarez dans la catégorie probable des "Foo Fighters", jusqu'ici non expliqué mais non dangereux; ils n'étaient cependant pas heureux d'écarter ces observations en leur donnant une appellation. Il était cependant de leur sentiment que ces phénomènes ne sont pas en dehors du domaine de la connaissance actuelle des sciences physiques.
LE SYSTEME DE REPORTING DE L'AIR FORCE
C'est l'opinion du Panel qu'une partie du souci de l'Armée de l'Air au sujet des OVNIS (malgré l'inquiétude du commandement de la défense aérienne au sujet de la détection radar d'objets rapides) a été probablement provoquée par la pression publique. Le résultat est aujourd'hui que l'Armée de l'Air a institué un canal valable pour recevoir des rapports presque de n'importe quoi que quiconque verrait dans le ciel et ne comprendrai pas. Ceci a été en particulier encouragé par des articles populaires sur ceci et d'autres sujets, tels que le voyage d'espace et la science-fiction. Le résultat est la réception en masse des rapports de qualité inférieure qui tendent à surcharger des canaux de communication avec du matériel tout à fait non pertinent ce qui est gênant pour des objets hostiles qui pourraient un certain jour apparaître. Le panel a convenu généralement que cette masse de rapports de mauvaise qualité contenant peu, sinon pas du tout, de données scientifiques de valeur. Tout à fait a l'opposé, il sont probablement dangereux de focaliser l'attention de services militaires sur des "lumières manoeuvrant la nuit." L'implication en est que, puisque l'agence intéressée était militaire, que ces objets étaient ou pourraient être des menaces directes potentielles à la sécurité nationale. En conséquence, le besoin de dédramatisation est évident. Des commentaires sur un programme éducatif possible sont énumérés ci-dessous.
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C'était l'opinion du Dr. Robertson que le problème des "soucoupes" aurait été considéré d'une nature différente de la détection et la recherche sur les missiles guidés V-1 et V-2 allemands avant leur utilisation opérationnelle lors de la deuxième guerre mondiale. Lors de cette opération de renseignement (CROSSBOW) de 1943-1944 , il y avait d'excellents renseignements et en Juin 1944 il y avait des preuves matérielles de l'existence d'engins obtenues à partir de ce qui se sont écrasés en Suède. Ces preuves ont fourni à l'équipe d'investigation une base sur laquelle pour fonctionner. L'absence de quelque "matériel" que ce soit résultant des observations non expliqués d'OVNIS donne une nature imaginaire au problème de l'ATIC. Les résultats de leur recherche, jusqu'ici, indiquent fortement qu'aucune indication d'acte hostile ou de danger n'existe. En outre, le système de reporting courant aurait peu de valeur dans le cas de la détection d'une attaque ennemie par avion conventionnel ou missiles guidés; dans de telles conditions, du "matériel" serait disponible presque immédiatement.
ARTIFACTS D'ORIGINE EXTRATERRESTRE
Il était intéressant de noter qu'aucun des membres du Panel ne refusait d'accepter que cette Terre pourrait être visitée par des êtres intelligents extraterrestres d'une certaine sorte, un certain jour. Ce qu'ils n'ont pas trouvé, c'est une quelconque preuve qui relirait les objets aperçus à des voyageurs de l'espace. M. Fournet, dans sa présentation, a montré comment il avait éliminé des causes connues et probables d'observations, laissant les "extraterrestres" comme étant la seule explication restante dans beaucoup de cas. La formation de Fournet comme ingénieur aéronautique et officier technique du renseignement
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(Project Officer, BLUEBOOK pendant 15 mois) ne pouvait être ignorée. Cependant, le Panel ne pouvait accepter aucune des cas par lui cités parce qu'ils étaient sommaires, des rapports non évalués. Des explications terrestres des observations ont été suggérées dans certains cas et dans d'autres la durée de l'observation était tellement brève qu'elles sont sujettes au soupçon d'illusions optiques. Il a été noté par le Dr. Goudsmit et d'autres que des artefacts extraterrestres, s'ils existaient, ne sont aucunement cause d'alarme; au contraire, ils sont dans le domaine des phénomènes normaux sujet à l'étude scientifique, juste comme les rayons cosmiques l'étaient à l'heure de leur découverte il y a 20 à 30 ans. C'était une attitude à laquelle le Dr. Robertson n'a pas concouru, comme il a estimé que de tels objets concerneraient au plus haut point et immédiatement non seulement les États-Unis mais tous les pays. (rien de tel qu'une menace commune unir les peuples!
Le Dr. Page a noté que les connaissances astronomiques actuelles sur le système solaire fait de l'existence d'êtres intelligents (au sens ou nous l'entendons) ailleurs que sur la Terre quelque chose d'extrêmement peu probable, et la concentration de leur attention par quelque moyen contrôlable confinée à un seul continent de la Terre tout à fait absurde.
OBSERVATION DE TREMONTON, UTAH
Ce cas a été considéré comme significatif en raison de l'excellente preuve justificative sous forme de films cinématographiques Kodachrome (environ 1600 images). Le panel a étudié ces films, les antécédents, l'interprétation de l'ATIC's, et a reçu un briefing par des représentants du laboratoire d'interprétation de photo de l'US Navy sur leur analyse du film. Cette équipe avait dépensé (à la demande de l'Armée de l'Air) approximativement
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1000 heures-homme de temps professionnel et de semi-professionnel dans la préparation de graphique des différentes images du film, montrant le mouvement apparent et relatif des objets et la variation dans leur intensité lumineuse. C'était l'opinion des représentants de P.I.L. que les objets aperçus n'étaient pas des oiseaux, des ballons ou avion, n'étaient "pas des réflexions parce qu'il n'y avait aucun clignotement alors qu'ils ont voyagé sur 60 degrés d'arc" et étaient, donc, "lumineux en eux mêmes." Des graphique du mouvement et de la variation de l'intensité lumineuse des objets ont été montrées. Alors que les membres du Panel étaient impressionnés par l'enthousiasme, l'intelligence et l'ampleur évidents de l'effort de l'équipe de P.I.L., ils ne purent pas accepter les conclusions tirées. Certaines raisons de ceci sont comme suit:
a. Un objet semi-sphérique peut aisément produire une réflexion de lumière du soleil sans "clignoter" par 60 degré d'arc de trajet.
b. Bien qu'aucune donnée n'ait été disponible sur l' "albedo" d'oiseaux ou de ballons de polyéthylène dans la lumière du soleil, les mouvements, les tailles et les luminosités apparentes des objets ont été considérés comme fortement suggestives d'oiseaux, en particulier après que le panel ait regardé un film court montrant la réflectivité élevée des mouettes dans la lumière du soleil.
c. La description par le P.I.L. des objets aperçus en tant que circulaires, de couleurs "bleuâtre-blanc" serait prévue dans les cas de réflexions spéculaires de la lumière du soleil des surfaces convexes où le brillant de la réflexion obscurcirait d'autres parties de l'objet.
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d. On a pensé que des objets dans le grand cas de Great falls sont probablement des avion, et les lumières brillantes, de telles réflexions.
e. Il n'y avait aucune raison valide pour que la tenter de relier les objets dans l'observation de Tremonton à ceux observés dans le cas de Great Falls. Ceci a pu avoir été dû à une mauvaise compréhension dans leur directive. On suspecte fortement les objets dans l'observation de great Falls d'être des réflexions d'avions dont on sait qu'ils étaient dans le secteur.
f. Le changement d'intensité des lumières de Tremonton était trop grand pour l'acceptation de l'hypothèse du P.I.L. que l'intensité apparente de mouvement et de changer des lumières ont indiqué une vitesse extrêmement grande sur de petits trajets orbitaux.
g. Manque apparent de conseils des investigateurs par ceux au courant des rapports et des explications des OVNIS.
h. Analyse de l'intensité de la lumière des objets faits à partir de doubles plutôt que du film original. On a noté que le film original a un fond beaucoup plus clair (affectant l'éclat relatif de l'objet) et les objets y semblent beaucoup moins lumineux.
i. La méthode d'obtention des données d'intensité de la lumière a semblé invalide en raison de l'inaptitude de l'équipement et de prétentions incertaines dans la constitution des valeurs moyennes des données lues.
j. Aucune donnée n'avait été obtenue sur la sensibilité du film Kodachrome à la lumière de diverses intensités en utilisant le même type d'appareil photo aux mêmes ouvertures d'objectif.
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k. Les fréquences de "tremblement" des mains (disponibles sur la partie précédente du film de Tremonton) n'ont pas été enlevées des graphiques traçant la trajectoire des objets, à l'extrémité du film.
Le panel croit avec force que les données disponibles sur cette observation sont suffisantes pour l'identification sans équivoque si d'autres données sont obtenues en photographiant des ballons "oreillers" de polyéthylène libérés près de l'emplacement dans des conditions atmosphériques semblables, en vérifiant les caractéristiques de vol d'oiseau et de réflexion avec des ornithologues compétents et calculant les forces apparentes d'accélérations agissant sur des objets lors de leur trajets. On a conclu que les résultats de tels essais mèneraient probablement a des explications de valeur crédible, ou a un programme de formation éducatif. Cependant, le panel a noté que le coût de l'effort technique et de main d'oeuvre exigé pour conduire a expliquer chacun des milliers de rapports, ou plus, reçus tous les ans par les canaux (1.900 en 1952) ne pouvait pas être justifié. On a estimé qu'il y aura toujours des observations, pour lesquels les données complètes manquent, qui peuvent seulement être expliqué par un effort disproportionné et dans un long délai, le cas échéant. Le long retard à expliquer une observation tend à éliminer n'importe quelle valeur de renseignement. Le programme de formation éducatif ou devrait avoir comme but important l'élimination du sentiment populaire que chaque observation, quelle que soit la pauvreté des données, devrait être expliquée en détail.
L'attention doit être attirée sur le fait que pour les scientifiques, l'acceptation de phénomènes nouveaux, implique une documentation convaincante et complète. En d'autres termes, le fardeau de la preuve est à la charge de l'observateur, non par à celle de celui qui donne une explication.
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DANGERS POTENTIELS EN RAPPORT
Les membres du Panel étaient en accord avec l'opinion de l'O/SI que, bien que l'évidence de menace directe de ces observations ait complètement manqué, des dangers relatifs pourraient jaillir, résultant de:
a. Identification erronée d'engins ennemis réels par le personnel de la défense.
b. Surcharge des canaux de communications d'urgence par de "fausses" informations (analogie du "rapport signal sur bruit" de Berkner).
c. La sensibilité du public pour l'hystérie de masse et une plus grande vulnérabilité à la guerre psychologique ennemie possible.
Bien que cela ne concerne pas la C.I.A, les deux premiers de ces problèmes peuvent sérieusement affecter le système de renseignement et de de défense aérienne, et devrait être étudié par des experts, probablement du CDA. Si les OVNIS sont discrédités en réponse à la "panique des soucoupes volantes", ou si les canaux de communications sont saturés avec des rapports faux et mal documentés, nos possibilités de détecter une activité hostile seront réduites.
Le Dr. Page a noté qu'un ciblage ou un filtrage plus compétent ou plus proche de la source des observations rapportées est exigé, et que ceci peut mieux être accompli au mieux par un programme éducatif.
LOCATION GEOGRAPHIQUE DES OBSERVATIONS NON IDENTIFIEES
La carte préparée par l'ATIC montrant les lieux géographiques des observations non expliqués officiellement rapportés (année 1952 seulement) ont été examinés par le panneau.
Cette carte a montré des concentrations dans certains secteurs stratégiques tels que Los Alamos. Ceci peut s'expliquer du fait de la surveillance 24 heures sur 24 et
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le souci des mesures de sécurité à proximité de tels endroits. D' autre part, il n'y avait eu aucune observation à proximité d'installation sensibles d'AE tandis qu'il y avait de temps en temps des cas multiples d'observation non expliqués dans des secteurs non-stratégiques. En outre, il semble n'y avoir aucun rapport logique avec les centres de population.
Le panel n'a pu trouver aucune explication pour ces concentrations. On a noté, cependant, que si des objets artificiels terrestres devaient être observés il serait probable qu'ils soient vus d'abord près de zones en bordure plutôt que près du centre des USA.
INSTRUMENTATION POUR OBTENIR DES DONNEES
Le panel était de l'opinion que le programme actuel de l'ATIC consistant à placer des appareils-photo stéréo peu coûteux de 35 millimètres de l'endroit 100 dans les mains de divers opérateurs de tour de contrôle d'aéroport ne produirait probablement que peu de données valables liées aux OVNIS. Cependant, on a identifié qu'une telle action tendrait à apaiser le souci du public pour ce sujet jusqu'à ce qu'un programme éducatif soit entré en vigueur. On pense que la fourniture de ces appareils-photo fut en partie le résultat de la pression publique en Juillet 1952. Avec les faibles résultats du projet TWINKLE de surveillance 24/24 pendant un an, (deux images de film ne montrant rien de discernable), on ne s'attend pas à ce qu'un vaste programme de sky-watching rapporte beaucoup de données directes de valeur.
Il y eut une discussion considérable au sujet d'une "patrouille du ciel" par les astronomes amateurs (Hynek) et par des appareils-photo a large angle (Page). Le Dr. Page et Dr. Robertson ont précisé qu'actuellement une fraction considérable
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du ciel est maintenant -- et l'a été pendant de nombreuses années -- sous surveillance chaque nuit claire par des programmes d'observation de météores et d'aurores boréales, ainsi que de cartographie célèste en plusieurs points listés ci dessous. Bien que l'attention de ces astronomes soit en grande partie orientée sur les objets identifiés plutôt que non identifiés, aucun cas de quelque objet non identifié significatif n'est connu du Dr. Page ou du Dr. Hynek. Un tel objet serait très certainement rapporté si trouvé sur les plaques des surveillants.
Un cas a été cité où un astronome a refusé d'interrompre ses séances de photographies du ciel pour une observation allégué dans une partie différente du ciel. Ceci a mené e Dr. Hynek à dire que, si un programme de l'observation pourrait être une adjonction des programmes astronomiques prévus, un faible coût en résulterait, et que le personnel astronomique qualifié pourrait photographier des objets non identifiés.
On pense que les lieux de certains de ces programmes et leurs directeurs sont:
a. Harvard University, Cambridge et Nouveau Mexique (surveillance des météores) - Whipple.
b. Yerkes Observatory, University of Chicago and Fort Davis, Texas (plusieurs programsmes) -- Meinel (aurores), Kuiper (astéroïdes), Morgan (photo grand angle).
c. University of Alaska, Fairbanks (aurores) - Elvey
d. Dominion Observatory, Ottawa (météores) - Millman
e. Palomar Observatory, California (cartographie célèste) - Minkowski
f. Lick Observatory, California (cartographie célèste) - Shane
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Cela a fait l'objet d'un accord par le panel, qu'aucun programme commandité par le gouvernement de surveillance optique de ciel par tout le pays n'est valable à l'heure actuelle, et que l'encouragement des astronomes amateur à entreprendre un tel programme pourrait avoir l'effet nuisible de suraccentuer des histoires de "soucoupes volantes" dans l'esprit du public. Cependant, la fourniture d'appareils photo pour les écrans de radar pour l'enregistrement des échos particuliers de radar atteindrait plusieurs objectifs, y compris une meilleure compréhension des interférences de radar aussi bien que l'identification des OVNIS.
PROBLEME DES INTEFERENCES MUTUELLES DES RADARS
Ce problème caractéristique d'opération de radar où le signal d'impulsion (approximativement à la même fréquence) de la station A peut être pris sur l'écran de la station B comme une série de points se déplaçant à grande vitesse de points a été identifié comme ayant probablement causé un certain nombre de rapports d'OVNIS. Ce problème a été souligné par l'information reçue indiquant le souci du CDA à résoudre ce problème d'identification de signal avant que l'on utilise les services d'avions à très grande vitesse ou des missiles guidés (1955-1956). Le Dr. Berkner pense qu'une réponse à ce problème était l'utilisation d'un "filtre Doppler" dans le circuit de réception. Dr. Alvarez a proposé que le problème pourrait être mieux résolu par l'utilisation "d'un contrôle de tremblement" où l'opérateur recevant "des échos très très rapides " (de l'ordre de 1000 à 10.000 mph) actionnerait un circuit qui changerait légèrement le taux de fréquence de l'impulsion de sa station. Si le signal reçu sur l'écran avait été provoqué par interférence mutuelle avec une autre station, l'écho se montrerait alors à une distance différente
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du centre de l'écran, s'il apparaissait toujours. Le Dr. Alvarez pense que cette solution technique est plus simple et coûterait beaucoup moins cher qu'un "filtre Doppler."
PHENOMENE DES RAYONS COSMIQUES INEXPLIQUES
Deux des cas rapportés ont été examinés: l'un au Mont Palomar, Californie, en Octobre 1949, quand les compteurs de rayon cosmique sont montés "hors de leur limites" pendant quelques secondes, apparemment tandis qu'on observait visuellement un " V " de soucoupes volantes; et l'autre une série d'observations par "l'association d'étude des oiseaux" d'Août 1950 à Janvier 1951 à Los Alamos, quand les compteurs de rayons cosmiques se sont comportés étrangement. Les schémas de circuit et les enregistrements étaient disponibles pour le dernier, et le Dr. Alvarez put rapidement préciser que les données enregistrées étaient assurément dues à des effets instrumentaux qui auraient été identifiés en tant que tels par des observateurs plus expérimentés.
L'implication que des effets radioactifs ont été corrélés avec les objets non identifiés de vol dans ces deux cas a été donc rejetée par le panel.
PROGRAMME EDUCATIF
Le concept du Panel d'un large efforts d'intégration d'un programme éducatif de toutes les agences intéressées était qu'il devrait avoir deux objectifs principaux: formation et "debunking." Le but de la formation aurait comme conséquence l'identification appropriée des objets exceptionnellement lumineux (par exemple, ballons, réflexions d'avion) aussi bien que des phénomènes normaux (météores, aérolithes, mirages, nuages nocturnes lumineux). Le visuel et l'identification de radar sont concernés. Il y aurait beaucoup
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[Information de sécurité]
de niveaux dans une telle éducation du personnel enrôlé dans le commandement et la recherche. L'emphase et le degré relatifs d'explication de différents programmes correspondraient aux catégories de services (par exemple, opérateurs de radar; pilotes; commandant de tour de contrôles; personnel d'observation au sol; et officiers et hommes enrôlés dans d'autres catégories). Cette formation devrait avoir comme conséquence une réduction marquée des rapports provoqués par des identifications erronées et les confusions en résultant.
Le but du "debunking" aurait comme conséquence la réduction de l'intérêt du public pour les "soucoupes volantes" qui provoque aujourd'hui une réaction psychologique forte. Cette éducation a pourra être accomplie par les mass media tels que la télévision, les films cinématographiques, et les articles populaires. La base d'une telle éducation serait des histoires réelles de cas qui avaient d'abord embarrassé mais qui plus tard ont été expliqué. Comme dans le cas des tours de contrôles, il y a beaucoup moins de stimulation si le "secret" est connu. Un tel programme devrait tendre à réduire la crédulité actuelle du public et par conséquent leur sensibilité à la propagande hostile intelligente. Le panel a noté que l'absence générale de la propagande russe basée sur un sujet avec tant de possibilités d'exploitation évidentes pourrait indiquer une politique officielle russe possible.
Des membres du Panel ont fait lier de diverses suggestions pour la planification d'un tel programme éducatif. On était fortement d'avis que les psychologues au courant de la psychologie de masse devraient donner un avis sur la nature et l'ampleur du programme. A cet égard, le Dr. Hadley Cantril (université de Princeton) a été suggéré. Cantril à écrit "L'invasion des
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Martiens," (une étude en psychologie de la panique, écrite au sujet de la célèbre émission de radio d'Orson Welles en 1938) et a depuis lors fondé un laboratoire avançé d'étude dans le domaine de la perception. Les noms de Don Marquis (université du Michigan) et Leo Roston étaient aussi probablement appropriés et furent mentionnés comme conseiller psychologues. En outre, quelqu'un au courant des techniques de communications et d'action sur les masses, peut-être un expert en publicité, serait utile. Arthur Godfrey a été mentionné comme probablement un canal de communication valable atteignant une assistance de masse de certains niveaux. Le Dr. Berkner a suggéré que les dispositifs spéciaux de la marine américaine (ONR) de Sands Point seraient une organisation potentiellement valable pour aider à un tel programme éducatif. Les techniques d'enseignement employées par cette agence pour l'identification d'avions pendant la guerre passée ont été citées comme exemple d'une mission éducative semblable. La Jam Handy Co qui a réalisé des films de formation lors de la deuxième guerre mondiale (des bandes de film cinématographique et des diapos) a été également suggérée, aussi bien que Walt Disney, pour les dessins animés. Le Dr. Hynek a suggéré que les astronomes amateurs aux États-Unis pourraient être une source potentielle de talent enthousiastes "pour propager la bonne parole." On a pensé cru que des clubs d'affaires, les lycées, les universités, et les stations de télévision seraient tous heureux de coopérer à la production de films cinématographiques documentaires de ce type s'ils sont préparés d'une façon intéressante. L'utilisation de cas vrais montrant d'abord le "mystère" et ensuite l' "explication" serait puissante.
Le projeter l'exécution d'un tel programme, selon le panel, n'est pas une tache ardue. Le groupe investigateur courant à ATIC, nécessairement, devrait être étroitement intégré pour son appui en ce qui concerne non seulement
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les cas historiques mais aussi les cas courants. Les cas récents sont probablement beaucoup plus susceptibles d'explication que les plus anciens; d'abord, en raison de l'expérience de l'ATIC et, deuxièmement, de leur connaissance de la plupart des explications plausibles. Le panel a cru qu'une certaine expansion de l'effort d'ATIC serait certainement exigée pour soutenir un tel programme. Il fut considéré comme inadéquat de décrire exactement comment un grand Tableau d'Organisation serait conçu. Le Capitaine Ruppelt de l'ATIC a de façon non officielle proposé, aux fins des rapports d'analyse et d'évaluation:
a. Un comité d'analystes de quatre officiers
b. Quatre officiers enquêteurs
c. Un officier de communication
d. Un officier ADC de liaison
e. Un officier des données météo et ballons
f. Un consultant astronomique
g. Un chef de groupe, avec un assistant administratif, une préposé au fichier et des sténographes.
Cette proposition a reçu des commentaire généralement favorable. Le panneau a pensé que, avec l'appui de l'ATIC, le programme éducatif de "formation et debunking" décrit ci-dessus pourrait demander un an et demi à deux ans au minimum. A la fin de ce temps, les dangers liés aux "soucoupes volantes" devraient avoir été considérablement réduits sinon éliminé. La coopération d'autres services militaires et agences concernés (par exemple, l'administration civile fédérale de la défense) serait une nécessité. En étudiant des cas significatifs (tels que Trementon, l'Utah, des expériences contrôlées d'observations pourrait être exigées. Un exemple
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[Information de sécurité]
serait la photographie de "ballons - oreillers" à différentes distances dans les conditions atmosphériques semblables sur site.
L'aide d'un ou deux psychologues et d'auteurs et d'un sous-traitant pour produire des films de formation serait en outre nécessaires. Le panel a considéré que les efforts de l'ATIC's, temporairement augmentés selon les besoins, pourraient être des plus utiles en mettant en application n'importe quelle action prise en raison de ses recommandations. L'expérience et les dossiers de l'ATIC seraient de valeur dans l'éducation du public et le programme de formation de service envisagés.
Le Dr. Robertson au moins était de l'opinion qu'après que la crédulité du public ait diminué et que les organisations de sevice, telles que le CDA, aient été formés pour tamiser les fausses observations les plus aisément expliqués, il resterait toujours une mission pour qu'une section très modeste de l'ATIC fasse face au résidus des choses de valeur scientifique possible pour le renseignement. Cette section devrait se concentrer sur un suivi énergique (peut-être conformément à l'avis des membres scientifiques qualifiés du comité consultatif de l'Armée de l'Air) de ces cas qui ont semblé indiquer des preuves d'objets artificiels ennemis peu usuels. On s'attendrait à ce que des rapports de tels objets artificiels résultent principalement des avant-postes occidentaux dans une proximité bien plus étroite du rideau en fer que Lubbock, Texas!
GROUPE D'INVESTIGATIONS NON OFFICIELS
Le panel a pris connaissance de l'existence de tels groupes comme "Civilian Flying Saucer Investigators" (Los Angeles) et "Aerial Phenomena Research Organization" (le Wisconsin). On pense que de tels organismes devraient être observés en raison de leur grande influence potentielle
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sur l'opinion des masses quand des observations en nombre se produisent. L'irresponsabilité apparente et l'utilisation possible de tels groupes pour des buts subversifs devraient être gardés à l'esprit.
AUGMENTATION DU NOMBRE DES OBSERVATIONS
Le consensus du panel était, basé sur l'histoire du sujet, que l'on prévoit que le nombre de observations pourrait sans doute encore cet été.
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TAB A
REPORT OF THE SCIENTIFIC PANEL
ON JAN 17 1953
UNIDENTIFIED FLYING OBJECTS
1. Conformément à la demande du sous-directeur pour le renseignement scientifique, le groupe sous-signé de conseillers scientifiques s'est réuni pour évaluer n'importe quelle menace possible posée à la sécurité nationale par des objets volants non identifiés ("soucoupes volantes"), et pour faire des recommandations à ce sujet. Le panel a reçu les indications telles que présentées par des agences de renseignement au courant, principalement le centre technique d'intelligence de l'air, et a passé en revue un choix des meilleurs incidents documentés.
2. En résultat de ses considérations, le panel conclut:
a. Que les indications présentées sur les objets volants non identifiés ne montrent aucune indication que ces phénomènes constituent une menace physique directe à la sécurité nationale.
Nous croyons fermement qu'il n'y a aucun résidu des cas qui indiquent des phénomènes qui sont attribuables à des objets artificiels étrangers capables d'actes hostiles, et qu'il n'y a aucune évidence que les phénomènes indiquent un besoin de révision des concepts scientifiques courants.
3. En outre le panel conclut:
a. Que l'emphase continue sur le reportage de ces phénomènes, à notre époque bavarde, a comme conséquence une menace au fonctionnement ordonné des organes protecteurs du corps politique.
Nous citons comme exemples l'obstruction des canaux de communication par des rapports non pertinents, le danger d'être mené par les alarmes fausses continues à ignorer les vraies
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indications d'action hostile, et la culture d'une psychologie nationale morbide par laquelle une propagande hostile habile pourrait induire un comportement hystérique et une méfiance nocive envers les autorités constituées.
4. De manière à renforcer le plus efficacement les équipements nationaux pour l'identification opportune et la gestion appropriée des vraies indications d'action hostile, et réduire au minimum les dangers concomitants auxquels il a été fait référence plus haut, le panel recommande:
a. Que les agences de sécurité nationale prennent des mesures immédiates pour dépouiller les objets volants non identifiés de leur statut spécial et de l'aura de mystère qu'ils ont malheureusement acquis;
b. Que les agences de sécurité nationale instituent une politique sur le renseignement, la formation, et l'éducation publique conçu pour préparer les défenses matérielles et le moral du pays à reconnaître le plus promptement et pour réagir le plus efficacement pour réagir à des indications d'intentions ou d'actions hostiles.
Nous proposons que ces objectifs puissent être réalisés par un programme intégré conçu pour réassurer le public sur le manque total de preuves de forces hostiles derrière le phénomène, pour former le personnel pour reconnaître et pour rejeter des indications fausses rapidement et efficacement, et pour renforcer les canaux réguliers pour l'évaluation et la réaction à des indications des mesures hostiles.
/s/ Lloyd V. Berkner Associated Universities, Inc. |
/s/ H.P. Robertson, Chairman California Institute of Technology |
/s/ S. A. Goudsmit Brookhaven National Laboratories |
/s/ Luis W. Alverez University of California |
/s/ Thornton Page Johns Hopkins University |
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PREUVES PRESENTEES
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[--- CENSURE ---] TAB C
MEMBRES | ORGANISATION | SECTEUR DE COMPETENCE |
Dr. H.P. Robertson (Chairman) |
California Institute of technology | Physics, weapons systems |
Dr. Luis W. Alverez | University of California | Physics, radar |
Dr. Lloyd V. Berkner | Associated Universities, Inc. | Geophysics |
Dr. Samuel Goudsmit | Brookhaven National Laboratories | Atomic structure, statistical problems |
Dr. Thornton Page | Office of Research Operations, Johns Hopkins University | Astronomy, Astrophysics |
MEMBRES ASSOCIES
Dr. J. Allen Hynek | Ohio State University | Astronomy |
Mr. Frederick C. Durant | Arthur D. Little, Inc. | Rockets, guided missiles |
INTERVIEWES
Brig. Gen. William N. Garland | Commanding General, ATIC | Scientific and technical intelligence |
Dr. H. Marshall Chadwell | Assistant Director, O/SI, CIA | Scientific and technical intelligence |
Mr. Ralph L. Clark | Deputy Assistant Director, O/SI, CIA | Scientific and technical intelligence |
[ S E C R E T ]
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TAB C
INTERVIEWES (Suite) | ORGANISATION | SECTEUR DE COMPETENCE |
Mr. Philip G. Strong | Chief, Operations Staff, O/SI, CIA | Scientific and technical intelligence |
Mr. Stephen T. Possony | Acting Chief, Special Studies Group, D/I USAF | Scientific and technical intelligence |
Capt. Edward J. Ruppelt, USAF | Chief, Aerial Phenomena Branch, ATIC, USAF | Scientific and technical intelligence |
Mr. Dewey J. Fournet, Jr. | The Ethyl Corporation | Aero Eng. |
Lt. R. S. Neasham, USN | USN Photo Interpretation Laboratory, Anacostia | Photo Interpretation |
Mr. Harry Woo, USN | Photo Interpretation Laboratory, Anacostia | Photo Interpretation |
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