113.
Lieu: Cincinnati Ohio
Date: 2 octobre 1966
Heure: 2020
Mme Everett Steward parlait au téléphone quand elle a senti une odeur fétide dans la chambre. Elle est allée à sa chambre à coucher, où elle a eu un sentiment d'être observée. Regardant hors de la fenêtre, elle a vu un objet de forme ovale avec des hublots et des lumières rouges, vertes, et blanches tournant autour de lui. Cela avait 75 pieds de diamètre et était à 100 pieds de haut. Elle a réveillé son mari, qui l'a également vu, et appelé sa fille mariée, Mme Janet Emery, à un mile de là; les Emerys l'ont également vu, et un voisin avec des jumelles a pu voir qu'il avait des fenêtres carrées lumineuses jaunes. Janet est allé dehors et a vu l'OVNI éjecter une boule rouge, qui a manoeuvré tandis que le premier OVNI partait vers le sud. La boule rouge a volé à 75 - 100 pieds au-dessus de la tête de Janet; elle était ovale, et son dessous était brillant comme du papier d'aluminium; il était "plus grand que ma petite maison et ma cour réunies." Elle a également senti une odeur comme celle des ordures. Mme Steward est allée au avec toujours l'odeur dans la maison. Après un certain temps, la chambre a été remplie pendant un instant de lumière blanche brillante; puis ceci a disparu, et un globe de lumière d'environ 21 pouces de diamètre est apparu au pied de son lit. A l'intérieur de ce globe il y avait 5 "têtes non-humaines et chauves" avec des yeux ovales et enfoncés. "Au lieu des nez, il y avait des fentes, et ils n'avaient pas de bouche." Par télépathie, ils ont répété plusieurs fois "nous avons établie le contact." Mme Steward a crié, et le globe a disparu. Elle a été tellement inquiétée par l'expérience qu'elle a été sous traitement psychiatrique pendant les 2 années qui ont suivies.
Humcat 1966-41
Source: Léonard Stringfield
Type: C?
Voici les détails de ce cas:
En 1966, Mme Everett X contacte téléphoniquement l'ufologue bien connu Leonard Stringfield et lui rapporte brièvement qu'elle a observé un OVNI. Elle rapporte une observation qui semble a priori assez banale, si tant est que les observations d'OVNIS soient banales. En tout état de cause, Stringfield a tellement d'enquêtes importantes en cours qu'il ne lui donne pas de priorité particulière sur le moment.
Mais le 30 octobre 1975, Mrs. X rappelle Stringfield et cette fois, elle lui dit avec une certaine timidité qu'en fait, en 1966, elle ne lui avait pas raconté réellement toute son histoire:
"Vous m'auriez prise pour une folle; maintenant, il faut que je vous dise le reste, mais seulement à une condition."
La condition exigée était:
"Mon nom et même le quartier de Cincinnati où j'habite ne doivent pas être divulgués."
Stringfield s'est engagé là-dessus et a respecté cet engagement. Mme X avait suivi ses écrits et recherches depuis quelque temps maintenant ; et par ailleurs, après la vague de 1973 et l'affaire de rencontre rapprochée à Pascagoula en 1973, et bien d'autres affaires semblables, il était devenu un tout petit peu moins inacceptable qu'en 1966 de témoigner d'expériences allant au-delà de la simple observation d'une "lumières dans le ciel." Ainsi, bien que Mme X n'ai parlé de l'affaire entière qu'à des membres de sa famille, et bien entendu qu'elle en ait discuté avec les membres de sa famille qui en était eux-mêmes témoins, elle se décidait maintenant contre l'engagement du respect de son anonymat à en parler à un ufologue respecté et connu pour tenir ce genre d'engagements. (Elle a été désignée comme Mme Everett Steward, il s'agit là d'un pseudonyme.)
Elle lui explique alors que neuf ans plus tôt, exactement le 2 octobre 1966 à 20:20, comme l'indiquent les notes qu'elle a soigneusement prises et conservées, alors âgée de 49 ans, elle parlait au téléphone avec une amie, quand une odeur nauséabonde a envahi la pièce.
Elle a été prise de vertige, a du s'excuser auprès de son amie, interrompre la conversation et raccrocher, et elle est montée dans sa chambre le plus vite qu'elle le pouvait. Elle se souvient d'avoir eu, avant de se déshabiller, l'impression d'être observée, et, en regardant par la fenêtre, elle vit avec stupeur un objet de forme ovale, brillamment coloré, avec des hublots, qui semblait immobile près du sol dans un endroit boisé, à une centaine de mètres de là.
Son mari, qui était expéditeur dans une grosse entreprise de matériel à Cincinnati, s'était déjà retiré dans la chambre pour la nuit, et s'était endormi. Mais il a été réveillé par sa femme qui voulait lui faire voir l'étrange objet. Il regarda, et a d'abord pensé que c'était un avion volant trop bas. Mais en continuant à observer, il a du renoncer à cette première impression. L'objet était alors en train de s'éloigner de leur maison, mais ensuite il est revenu à proximité, s'est arrêté à environ trois cents mètres au-dessus du sol pendant une dizaine de minutes.
Il semblait avoir autour de 25 mètres de diamètre, et était ceinturé de lumières rouges, vertes et blanches qui pivotait rapidement. Quand Mme X a eu la pensée que l'objet se trouvait maintenant près de la maison de sa fille mariée, Janet Y, à quelque 1 500 mètres, elle a appelé sa fille par téléphone:
"Je me sentais tout à fait malade quand je téléphonai pour alerter Janet. L'odeur me semblait plus forte, et la tête me tournait tellement que je dus m'asseoir."
Quand son téléphone a sonné, Janet nettoyait le carrelage. Elle écouta sa mère, et réveilla alors aussitôt son mari, Ken, et ils purent effectivement voir l'OVNI qui était maintenant à deux cents mètres de la fenêtre du premier étage de leur maison.
Tous les deux ont décrit l'objet comme étant grand, métallique, et muni d'une rangée de lumières jaunâtres. Ils ont été abasourdis.
Ken, le mari de Janet, est aussitôt allé chercher son voisin, David Stites, qui était officier de réserve dans l'US Navy. Stites a pris des jumelles, et avec Ken, a rejoint Janet à la fenêtre du haut. Stringfield indique:
"Les jumelles étaient excellentes, et Stites, habitué à la navigation aérienne, eut vite fait son observation. Le disque avait, à n'en pas douter, des fenêtres carrées, et de chacune partait une lueur jaune."
Ensuite les lumières sont devenues plus vives, l'engin s'est mis à tanguer, et il a amorcé un lent mouvement horizontal. Ken rapporta:
"A ce moment-là, tous les chiens du voisinage aboyèrent. Evidemment, quelque chose d'inhabituel se produisait."
Convaincus que cela n'était pas un avion, Ken et David sont sortis de la maison pour mieux voir. Ken rapporta:
"A ma grande surprise, mon chat, Nightcap, jaillit d'un buisson, près de moi, dos en bataille, poil hérissé. Puis il eut une sorte de hurlement, se jeta sur la contreporte et se prit dans la moustiquaire. Je dus presque lui arracher les griffes pour le dégager."
L'OVNI s'était à nouveau déplacé. Ken poursuit:
"Il me semblait prêt à partir. Je demandai à Dave de venir avec moi dans ma voiture pour le voir de plus près."
Ils ont alors roulé vers le Mont Airy, cherchant à rejoindre l'OVNI, mais celui-ci est passé au-dessus d'eux comme un éclair et ils l'ont alors perdu de vue.
Pendant ce temps, Janet était restée seule et l'avait gardé constamment en vue. Elle avait eu bien envie de sortir pour jeter un coup d'oeil, mais elle avait peur. Mais quand l'OVNI s'était déplacé, sa curiosité avait pris le dessus:
"J'étais épouvantée, mais je suis sortie quand même."
Chez sa mère et son père, la panique avait gagné. Après avoir prévenu sa fille, Mme X avait appelé l'aéroport de Cincinnati qui avait admis que "quelque chose de non identifié" était passé au-dessus de Cincinnati. Mme X avait alors appelé la police. Elle se souvient que la réponse du chef de la police avait été. "Madame, vous êtes la quarante-cinquième personne qui appelle ce soir." Un peu plus tard, alors que l'engin était proche du sol, l'aéroport la rappela et lui demanda où l'OVNI se trouvait à ce moment.
L'odeur étrange avait maintenant rempli toutes les pièces de la maison. Mme X indiqua:
"C'était une odeur chimique repoussante. J'en ai perdu l'équilibre."
Ensuite, sa plus jeune fille Debbie, qui avait été au théâtre avec son ami, est arrivée chez elle, et elle aussi avait vu l'OVNI. En entrant dans la maison familiale, elle a été prise à la gorge par l'horrible odeur et demanda à sa mère ce qu'elle avait répandu à travers la maison. Mais sa mère, désemparée s'était effondrée sur une chaise. On lui donna de l'aspirine et on l'emmena à la chambre de sa fille, où il y avait un lit supplémentaire où passer une bonne nuit de repos...
Pendant ce temps, non loin de là, son autre fille Janet regrettait de n'être pas restée à la maison. L'OVNI s'était déplacé pour revenir à proximité. Ses lumières jaunes se mirent à tourner plus vite, puis, tout à coup, un objet plus petit en jaillit, sur le côté. Janet dira: "Cela avait l'air d'un ballon rouge".
Ce "ballon rouge" effectuait des manoeuvres rapides, zigzaguait, bondissait et tournait sur lui-même. Ensuite, il s'est dirigé droit sur la maison de Janet et Ken, "sans aucun bruit."
Pendant que ce "ballon rouge" faisait ces manœuvres, le plus grand engin s'éloignait rapidement vers le sud et y était perdu de vue. Janet raconte:
"L'instant d'après, le ballon rouge émit un rayon de lumière blanche par-dessus la maison. Il s'est élevé tout droit à trente mètres environ au-dessus d'elle. Il avait à ce moment une forme ovale, sa face inférieure était comme une feuille d'aluminium, lisse et brillante. Je ne pouvais pas évaluer les dimensions qu'il avait prises, mais il était plus grand que la maison et la cour réunies. Il semblait très proche. J'avais l'impression de pouvoir le toucher; j'ai même essayé de lever les bras en l'air pour l'atteindre."
Quand Stringfield lui demanda si elle avait ressenti des effets physiologiques au cours de cette rencontre, elle lui dit n'avoir éprouvé aucun malaise, aucune sensation de paralysie, aucun picotement. Elle ne se souvenait pas d'un changement quelconque de température interne. Elle décrivit cependant avoir senti également l'odeur désagréable et étrange qui flottait dans l'air, qu'elle put comparer au mieux à "une odeur de poubelle". Mais elle ajouta:
"Une seule chose m'a paru étrange - vraiment étrange. Lorsque la chose est passée au-dessus de moi, toute peur a brusquement disparu. C'est l'impression la plus fantastique que j'aie jamais ressentie."
Pendant ce temps, le mari de Mme X et son autre fille Debbie, dans l'autre maison, épuisés, étaient allés se coucher et s'étaient endormis. Mme X, elle bien que couchée, était restée totalement éveillée, tentant de chasser de son esprit l'OVNI et l'odeur qui l'avait rendue malade.
Il se passa un certain temps, puis, brusquement, pendant une demi-seconde, l'obscurité a fait place à une brillante lumière blanche qui remplit toute la pièce ou elle était couchée.
Mme X s'assit alors sur son lit, trop abasourdie pour crier. D'un mur à l'autre, du sol au plafond, la pièce baignait dans une lumière si brillante que l'on voyait nettement tout le mobilier. II n'y avait pas d'ombre. L'instant d'après, la lumière s'éteignit. Au milieu de l'obscurité, un globe de même intensité lumineuse apparut au pied du lit. A l'intérieur du globe, qui, d'après les souvenirs de Mme X était de la taille d'un écran de télévision d'environ cinquante centimètres, il y avait cinq têtes non humaines, sans cheveux, avec deux yeux en amande enfoncés comme des orbites dans un crâne.
Elle ajouta:
"Les cinq têtes étaient semblables. Au lieu de nez, elles avaient des fentes. Elles n'avaient ni bouches, ni cous, ni bras."
Les têtes sans bouche ne parlaient pas, mais d'une certaine façon Mme X reçut ce message: "Nous avons pris contact."
Le message fut répété comme télépathiquement, plusieurs fois. Mme X se mit alors à hurler. Sa fille Debbie bondit hors de son lit, M. X arriva en courant depuis sa chambre et trouva sa femme dans un état de crise nerveuse. Elle essaya d'expliquer, de façon incohérente, ce qu'elle avait vu, et qui avait disparu.
Stringfield précise:
"Pour les X, ce fut une nuit horrible. Nuit horrible que devaient suivre beaucoup d'autres nuits éprouvantes. Mme X consulta un médecin le lendemain; il la soigna pour désordres nerveux. Mais comme ses rêves devenaient des cauchemars, elle fut envoyée à un psychiatre. Pendant deux ans, elle a du rester sous surveillance médicale constante."